Le livre d'or des sentiments

On s’est toutes demandé ce que l’on valait en amour. J’entends par là, ce que l’on dégage. Quels souvenirs ou impressions on laisse aux hommes qui sont passés par nos vies. Et bien souvent : on n’en sait rien. Et ça, ce n’est pas normal !

Au hasard, d’une conversation avec une amie, je lui disais : « nos ex devraient en partant laisser un mot dans notre livre d’or. Un livre qui serait le garant de nos trésors cachés. De nos charmes évidents ou pas. Bref, un bric-à-brac de souvenirs émus du style :


« Céline attendait la récré pour me regarder avec malice et curiosité. Elle se plantait là, un peu bredouille. Je l’ai trouvée tellement charmante. Je lui ai volé un baiser. Elle a volé mon coeur ».

« J’ai connu Céline pendant ses jeunes années. Son épilation était quelque peu anarchique, mais son rire tonitruant et ses baisers légers m'ont fait tout oublier ».

« J’ai croisé Céline, au petit matin après une soirée festive. Fait assez rare, elle n’avait pas envie de parler. Elle m’a sauté au cou, m’a couvert de baisers. On s’est quitté bien plus tard dans la journée après avoir été complètement libres de nos émotions et de nos sensations. Je n’oublierai pas ses baisers spontanés ».

« Je lui ai couru après pendant plusieurs mois. Je lui ai avoué mes sentiments. A cet arrêt de bus parisien place Blanche, j’ai su qu’on allait s’embrasser. Elle m’a évité, m’a planté là et a sauté dans le bus avec des pas précipités. Ce n’est que la semaine suivante qu’elle est arrivée chez moi, avec ses peurs sous un bras, ses envies sous l’autre. On a vécu plusieurs mois de bonheur, de rire de sensualité et de complicité ».


Un journal comme ça, plein de bienveillance, ça réchaufferait le coeur et les longues soirées d’hiver :)

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1 comment

  • Bap says:

    « J'ai croisé Céline dans une vie agitée, comme on croise quelqu'un que l'on connaît, que l'on apprécie et en qui on se reconnaît. Pourtant, nous ne nous étions jamais vus. Enfin, pas dans cette vie.
    Je me souviens encore d'un matin sans lune, où elle avait accroché à son cou, mon coeur, son corps. Depuis, lorsque je capte des rayons de son soleil, par intermittence, je repense à son éclat, à la sincérité de ses yeux. Ils me réchauffent. »

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