Urbanisme : Sanford, vivre écolo n’est pas réservé aux riches

Que se passe-t-il outre manche ? Déjà le projet Bedzed, m'avait emballé (en tout bien tout honneur), c'est donc avec une envie non contenue, que je suis allée lire cet article du journal The Guardian. On vous y explique comment le projet immobilier communautaire de Sanford, né dans les années 1970 pour loger des gens en précarité, s'est transformé via une aventure humaine en une communauté qui fait fleurir des potagers sur un ancien site industriel, qui a réduit ses émissions de gaz carbonique de 228 tonnes en 2003 à 91 tonnes en 2009...

“Les choses peuvent être dures à Londres pour les personnes seules – on est vulnérable. Nous choisissons soigneusement les nouveaux arrivants et nous avons tendance à prendre des gens qui ont des idées proches des nôtres ou qui pourront faire progresser la coopé”, confie Lee Simmons, un administrateur culturel qui vit ici. Le loyer est de 50 livres [54 euros] par semaine seulement – impôts locaux, chauffage et électricité compris –, et Sanford est aujourd’hui très couru par les écrivains, les artistes, les cinéastes, les musiciens et les architectes. Le département des arts de Goldsmiths [qui fait partie de l’université de Londres] et l’école de danse Laban sont tout proches. Une trentaine de places se libèrent à peu près annuellement, mais beaucoup d’habitants restent des années et certains vivent même là depuis l’origine du projet.

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En dehors, de ce très beau projet écolo, cet article montre qu'avec de la volonté et du bon sens on peut radicalement changer son environnement ! Sanford est aujourd'hui un exemple de ce qui se fait de mieux en matière d’habitat durable. Si vous connaissez des projets avec la même énergie en France, faites-les moi découvrir !

Informations  complémentaires : 

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