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Régulièrement de passage sur Paris, j’aime découvrir ces restaurants dans lesquels on se sent bien et on s’émoustille les papilles. Le Petit Matieu fait partie de ces endroits-là.

A la découverte du bistrot à vins, le petit Matieu

Aguichée par un article, me voilà en route vers ce restaurant en compagnie de ma belle amie Sabrina. Nous faisons une halte au bar du musée de l’architecture que je n’avais pas encore eu la chance de découvrir. Je pense que le barman est tombé amoureux de Sabrina en un battement de cils, un homme de goût.

Quelques rires plus tard, nous voilà dans le restaurant de Mathieu Gontier situé de rue des vinaigriers. Mathieu a fait ses classes à Ferrandi. J’avais suffisamment brodé de vestes de cuisine pour cette école quand étudiante, je travaillais pour Bragard, que je méritais amplement de goûter, enfin, la cuisine de l’un de ses élèves.

Ce restaurant de taille moyenne a tout de suite quelque chose d’intime. La choix de la décoration, la discrétion du service et la qualité des mets y sont pour beaucoup. La décoration est contrastée et issue de différentes périodes. J’aime l’idée de dîner dans un lieu moderne, mais dans les assiettes que j’ai vues chez mes grand-mères.

Que déguste-ton au Petit Matieu ?

La cuisine y est originale et surprenante. Nous avons opté pour : une buratta de truffes à se damner, un tartare de magret de canard à la noisette coupé au couteau, un sauté de coques au gingembre et des ravioles de légumes au brocciu. La qualité des produits est à tomber. Côté vin, nous avons choisi un vin rouge Corse du domaine San Micheli qui a fait notre bonheur.

Si vous voulez savoir quels autres plats vous pourrez y trouver, rendez-vous sur leur site qui dévoile les cartes du midi et du soir. Pour les entrées comptez entre 4,5 € et 11 €, pour les plats entre 9,5 € et 14 €. Bon à savoir, ils proposent aussi un service traiteur pour des évènements.

C’est le genre d’endroit où je reviendrais, c’est sur ! Pensez à réserver.

J’ai pris peu de photos, car j’étais trop accaparée par ces plats succulents et nos conversations passionnantes, pardoname :) J’y retournerai et j’en rajouterai.

En bonus : une sélection musicale parfaite, l’accent corse et le charme du propriétaire, une serveuse aussi classe que jolie (attention au coup de foudre messieurs) et qui a ri à nos blagues (si, si, c’est important).

Adresse : 55, rue des Vinaigriers Paris 10ème
Restauration 12h00 – 14h30 & 19h00 – 23h00
Bar 12h00 – 16h00 & 18h00 – 1h00
Ouvert du lundi au vendredi midi et soir. Le samedi soir uniquement
+33 (0)1 46 07 09 49

Quand on m’a contacté pour venir tester les nouvelles mousses « Bonne Maman » mes papilles ont dit oui tout de suite. Je pensais être le cobaye idéal pour ce genre de test (gourmandise inside). En route pour l’atelier parisien qui nous promet de refaire à l’identique, en un tour de main, ces mousses que l’on retrouve au rayon frais. Je n’y crois pas trop mais j’ai faim alors je m’installe.

Au programme : réaliser une mousse aux marrons. Fastoche, la recette est au dos de chaque paquet. Seul hic, je ne suis pas fan de la crème de marrons. Bonne joueuse, je goûte quand même. Et là, c’est le drame : j’adore ça ! Je finis donc les pots en soutenant psychologiquement les bloggeuses qui tentent la recette Bonne Maman. Je confirme, c’est super rapide et tout aussi bon. La recette tombe aussitôt dans mon cahier « astuces pour soirée entre amis ». Je vous la livre et vous encourage à la refaire :

La recette des mousses aux marrons (pour 10 pots)

  • Fouetter 10 cl de crème entière.
  • Incorporer délicatement au fouet 500 gr de crème de marrons.
  • Battre 4 blanc d’oeufs en neige et les incorporer au mélange.
  • Réfrigérer pendant 4 heures.
  • Tenter de ne pas manger les mousses avant l’arrivée des convives

L’équipe Bonne Maman, m’a prévenue. Il n’y a que des ingrédients naturels, il faut donc les conserver au frais et les manger rapidement. La durée de vie des miennes a été super courte. Le soir même nous avons sonné le glas des dites mousses qui ont fait le bonheur de notre estomac !

J’ai bien fait de noter la recette car j’ai un mal fou à trouver ces mousses-là en magasin, pour mon plus grand désespoir. Je suis bien contente que la recette soit facile du coup !

Les deux photos de moi sont signées Aline Lunau (photo +Make Up)

Article en partenariat avec Bonne Maman (TEST DE PRODUITS)

Parce que ce week-end j’ai publié quelques photos, et que les gens se sont arrêtés sur la déco, j’en parle ici.

Commençons par un point marketing fondamental. Le pouvoir des chats semble décliner (enfin, me diront certains). J’ai publié un selfie de mon chat et de moi et les commentaires n’avaient d’yeux (oui, les commentaires ont des yeux) que pour ma housse de couette. Moi qui m’attendais à des remarques sur ma sensualité légendaire, je suis déception.

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La housse de couette est l’un de mes derniers craquages chez Monoprix. Notez que ce tissu a été décliné en planche à repasser et que la mienne étant assez vilaine, je pense que c’est mon prochain achat.

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Alors qu’à Pâques certains couraient après les chocolats, j’ai décidé de changer les meubles de place. J’ai d’abord commencé à chanter « higitus figitus » en me dandinant avec une grâce assez indécente. Aucun meuble n’ayant succombé à ce spectacle pourtant assez magique, je me suis décidée à demander de l’aide à des amis. Voilà, le résultat. C’est encore un peu le chantier, mais ça prend forme !

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Je ne suis pas une pro de la déco, mais j’aime créer une atmosphère qui me ressemble.

  • Le vaisselier a été acheté au foyer aubois (sorte d’Emmaüs local venant en aide à des personnes en difficulté).
  • La desserte (cachée par le frigo) a été acquise par ma grand-mère à la salle des ventes de Troyes.
  • Les rideaux et le plafonnier : viennent de chez Ikea.
  • Quant à la table, c’est une table en pin que j’ai récupéré chez ma maman. J’ai peint le plateau en blanc. Comme je suis aussi douée en bricolage qu’en claquettes espagnoles la peinture s’écaille, mais j’avoue aimer ça. Chaque écaille raconte une histoire, un repas entre amis, une gourmandise déposée là, une théière fumante.

C’est dans ces moments-là, que l’on réalise qu’un chez soi ça se construit avec le temps …

En 2012, j’ai pris un mois sabbatique pour découvrir quelques aspects de la Thaïlande et de la Malaisie. Le point de départ de mon circuit était Chiang Maï, dans le nord du pays. J’ai profité de cette escale pour y prendre un cours de cuisine locale.

Après quelques renseignements pris sur le net, j’ai arpenté les rues de Chiang Maï à la recherche d’une école de cuisine accueillante. Située dans une petite ruelle de la ville, le « Baan Thaï Cookery School » a retenu mes faveurs, et a fait mon bonheur.

Pendant toute une journée, cette équipe dynamique nous accueille dans une maison traditionnelle transformée en école de cuisine. Dès l’arrivée, on nous remet un petit livre de recettes dans lequel on doit choisir les plats, entrées et desserts que l’on souhaite réaliser. Puis, à la fin du livre, petit détail fort agréable, il y a un plan de table pour noter les noms et mails des autres personnes ( entre 4 et 6 pers.) avec lesquelles vous partagez cette journée atypique.

Acheter de quoi faire de la cuisine thaï :

C’est alors que votre professeur vous annonce que nous allons acheter nos produits pour la journée, directement au marché. Nous voilà donc, munis de notre petit panier, pour découvrir une variété impressionnante de légumes, d’arachides, d’huiles, de poissons séchés … Leurs basilics sont incroyablement parfumés et ne se ressemblent pas. Ils ont des haricots verts de 30 cms de long. Dans mon panier vous pouvez aussi apercevoir du galanga frais, appelé « gingembre de Siam » qui est une forme de rhizome.


Ce que j’ai appris à cuisiner en Thaïlande :


Mes choix de réalisation se sont portés sur les plats suivants :

  • Hot and Sour Prawn Soup : soupe épicée à la crevette
  • Spring Roll : rouleaux de printemps (mais ceux-ci sont frits)
  • Pad Thaï au poulet : l’incontournable
  • Red Curry Paste : viande au curry rouge dont nous avons entièrement réalisé la pâte à la mano et au mortier ! C’est le meilleur curry que j’ai mangé là-bas
  • Water Chestnuts in Coconut Milk : un fruit dont le nom m’échappe qui se sert dans un lait de coco  glacé. Je précise que le lait de coco a également été réalisé nos soins.

Il y avait d’autres plats que je voulais faire, mais je vous avoue que j’ai fini sur les rotules. Je précise que chaque plat réalisé est dégusté à la suite de sa réalisation. Mon ventre était au bord de l’explosion mais mes papilles étaient en fête !


BaanThai Cookery School

  • 9 Prapokklao Rd. Lane 9, Phra Sing, Mueng, Chang Wat Chiang Mai 50200, Thaïlande
  • Site web : cookinthai.com
  • +66 53 357 339

Aujourd’hui, la température a posé ses mains sur mon visage, me rappelant que l’hiver était là, bel et bien là. Alors j’ai superposé plusieurs pulls en mohair gris sur mon corps, et je suis sortie la rejoindre. J’ai déambulé dans Troyes, me délectant du soleil, de notre joli patrimoine médiéval et de la sympathique présence de plusieurs amis.

Suite au bilan baladesque, nous pouvons dire que … :

– J’ai joyeusement fait claquer mes souliers sur les pavés de la ville.

– Faire son marché le dimanche, rime souvent avec embuscade. Le bonjour devenant alors un « Céline as-tu un verre ? » « Non, non je file, j’ai des surgelés »… Jusqu’à ce que je m’aperçoive que la bouteille mentionne fièrement « Cheverny » de la maison « Tûe-Boeuf ». C’est dans ces moments là, que ma volonté devient très très faible. Vive les sacs isothermes :) S’en suivent moult discussions, sur la prise de nouvelles de chacun, le niveau d’informatique de Sylvain (j’ai prétendu que son ordinateur était un Thomson MO5, il a vivement protesté), ainsi qu’un comparatif esthétique entre la Cathédrale de Chartres et et sa zone industrielle.

– En compagnie d’autres joyeux drilles, j’ai passé la pancarte « chantier interdit » pour voir l’avancée des travaux de la bourse du travail (rassurez-vous rien n’a changé. Je soupçonne les ouvriers d’être partis vers d’autres horizons). Par la même occasion, nous avons croisé un homme dont le strabisme et le discours n’était pas sans me rappeler frère Rémigio de Varragine dans le Nom de la Rose (ce qui est plutôt de circonstance pour une balade historique).

En rentrant, je méritais amplement une petite douceur hivernale. C’est pourquoi je me suis attelé à la tâche, en cuisinant une petit soupe au céleri parsemée de bleu d’Auvergne (recette suggérée par la belle Sabrina).

La recette : Du céleri coupé en morceau, que j’agrémente de blancs de poireaux. On ajoute de l’eau mais pas trop (pour que ça reste consistant). Durée de cuisson : célinomètre*. Puis on mixe et on ajoute des petits bouts de bleu d’Auvergne (quantité selon les goûts, pas besoin d’en mettre beaucoup). Un filet d’huile d’Olive si l’humeur vous le dit :) Je sale avec du sel de légumes.

* Niveau proportions et quantités, et temps de cuisson : j’utilise le Célinomètre qui est une variante du pifomètre.