est l’homologue masculin de la « femme et les fraises des bois ». Mais quel est donc cet animal ouïe-je au fond de la salle. Je vais de ce pas vous le dire. Cet homme se remarque à son allure douce mais assurée. Le regard franc, le sourire aux lèvres et la galanterie au bout des doigts. Il vous plait, et rapidement vous échangez le même point de vue sur la chose.
Naturellement, avec grâce les choses se font. Une rencontre, un échange puis deux. Un repas, du partage, de la récidive. Puis vos lèvres qui se collent aux siennes. Ses mains qui glissent dans votre cou. Ses yeux qui brillent. Son regard du matin.
Puis les appels, les échanges, les rires. Les rendez-vous, les appels, les échanges, les rires. Une vie douce en somme. Puis trou noir, assez béant. Vous assez surprise. La ligne est perdue, l’homme est discret ? Non, il est disparition. Faille spatio-temporelle, destruction de galaxie, rien à l’horizon, l’homme s’est évanoui dans la nature. Il n’en reste presque rien. Ah si un numéro de téléphone et sa lâcheté en bout de ligne. On appelle ou pas ? On n’appelle pas, parce que ce genre de goujaterie se paye d’indifférence à l’autre et d’attrait pour le reste de sa vie qui est belle d’ailleurs.
Alors si d’aventure, il vous arrivait d’avoir envie de quitter l’autre. Faites-le.
C’est ça aussi être un adulte ;)