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En avril 2006, j’écrivais ma première ligne de blog. Très honnêtement, je ne savais pas ce que j’allais vraiment écrire et combien de temps ça allait durer mais l’idée me plaisait bien. J’écrivais ce que je faisais, mes états d’âme, je recevais des réponses et j’avais l’impression de pouvoir partager des choses avec des gens des 4 coins de la France. Et ça faisait du bien. J’ai aussi découvert la blogosphère de l’époque. Je montais régulièrement sur Paris pour les rencontrer autour de soirées thématiques. Beaucoup d’entre eux, plus de 10 ans après sont encore dans ma vie et sont de vrais amis, des piliers (ils se reconnaîtront).

Ecrire m’a fait un bien fou. D’abord, ne nous leurrons pas, ça a été une forme de thérapie. J’ai pu y poser des problèmes, voir que d’autres les avaient vécus et échanger avec eux pour avancer. Je vous rassure, j’ai aussi fait une thérapie avec un professionnel en parallèle.

Ecrire, m’a rendue curieuse de tout. J’ai découvert que le web et les internautes que je rencontrais étaient disposés à m’apprendre des choses. Et j’avais soif de ça. J’ai appris, appris, appris jusqu’à en changer de métier. J’ai aussi donné, appris des choses aux autres, écouté, aimé et détesté parfois. Bref, ça a été une ouverture sur le monde formidable.


Me lancer dans l’ouverture d’un blog, ça fait partie des belles choses que j’ai faites pour moi. Vous qui interagissez avec moi, qui me lisez en secret, qui avez été sur ma route, je veux vous dire un grand merci !

Parce que le dimanche, c’est la vielle du lundi. Et que lundi vous aurez pi-être envie de mieux vous organiser, je ne peux que vous recommander la lecture du dernier article de l’excellent site Goodie Mood : les 12 applications qui facilitent la vie.

Goodie Mood, c’est le blog résolument « cute » et intéressant. La belle Elodie écrit depuis le Canada sur le développement personnel avec des illustrations absolument craquantes. Elle lit (beaucoup), elle teste, elle réfléchit et nous livre tout plein de chouettes conseils qui nous simplifient la vie.

« Hyper-active créative, rien ne remplit plus mes jauges de bonne humeur que de visionner et concocter des images réconfortantes. Je saupoudre de couleurs vives et ajoute un brin d’enfance à mes créations pour me convaincre qu’elles ont la capacité de rendre le monde plus doux (J’ai répondu ça un jour à un prof et il s’est bien foutu de moi mais je m’en moque, je m’accroche comme une moule à cette naïveté). »

Attention, risques d’addiction. Messieurs, je vous préviens elle est, en plus de tout cela, belle comme un coeur, mais un homme a dit oui avant vous (too late).

Elle a aussi une boutique avec des mugs, des coussins, des coques de téléphones avec un graphisme tout en douceur. Dont un avec mon animal fétiche : le paresseux !!!!

Bref, courrez découvrir son super univers !

Voilà, vous savez tout :)

Fut un temps pendant lequel je faisais mes bannières en parfaite autonomie, sans aucune connaissance en graphisme. Et de surcroît sans logiciel adapté. Ca donnait quelque chose d’un peu expérimental réalisé avec Pages, logiciel Mac, absolument pas conçu pour cet usage.

Les dimensions étaient fantaisistes, l’intégration l’était tout autant. Quant à la charte graphique, telle la moralité chez Claude Guéant, elle était inexistante.

C’est donc dans un sursaut de lucidité et très certainement de bravoure, que j’ai confié la réalisation de la bannière de mon nouveau blog à une amie dont le graphisme est le métier : Éloïtsmi.

Outre le fait que je la trouve formidable (normal, c’est une amie), j’aime son travail, sa sensibilité et son aptitude à capter l’univers de la personne qui lui demande une création. C’est pourquoi, je vous encourage vivement à découvrir : son blog, son portfolio et à l’embaucher (elle est en freelance).

Parce que je vous aime fort, je vous conseille également d’embaucher Pierre Jollet, un autre excellent freelance (intégration, développement web, formation, bidouillage et compagnie) : waxmyweb.

En avril 2006, après avoir découvert des blogs, je me risquais à ouvrir le mien, en rédigeant mon premier article. La communauté blog était bien plus petite et une belle solidarité liait ceux qui posaient leurs mots sur ce média émergeant.

Rapidement, je reçus des commentaires et des encouragements. Parmi les blogueurs, chacun y allait de sa thématique : les livres, la mode, la politique, la cuisine, le marketing, etc., . Pour ma part, j’ai choisi le quotidien de la vie. J’y épanchais mes états d’âme mais aussi l’humour que recèlent mille et unes situations.

J’aime les gens. J’aime le contact, les sourires donnés par des passants, comme ça pour rien, pour le plaisir d’échanger. Et j’aime prolonger ces instants de poésies avec ma sensibilité et mes mots.

Ici pas besoin d’être écrivain, juste l’envie de se sentir vivre. On pose ses mots sans prétention.

Aujourd’hui, je pose mes web-valises chez WordPress, faire migrer plus 7 ans de blog et environ de 800 articles va me prendre du temps (je suis obligée de le faire à la main, merci Hautetfort !).  Je vous demande donc de la patience, et de la compréhension car je vais perdre vos commentaires (quelle tristesse cette interaction me touche tant).

Je profite  de cette migration pour vous rendre hommage. Vous qui parfois, depuis des années me lisez. Vous qui à votre manière aussi me soutenez (parce que la vie nous malmène aussi). Et toi, et toi, et toi … Que j’ai rencontré grâce à Internet et qui depuis est mon ami(e).

Ecoutez-moi, je reviens vous écrire …

Vous vous souvenez sans doute, grâce à votre gentillesse et votre fidélité, j’avais été élue Blog du mois de juillet au concours Cosmopolitan.

Ce concours se prolonge, il s’agit maintenant d’élire le blog de l’année 2011? Tin tin tin, je vais donc vous mobiliser à nouveau !

Comment fonctionne ce concours ?

  • 12 finalistes ont été sélectionnées, vous pouvez les retrouver ici : concours blog cosmopolitan 2011
  • Vous avez jusqu’au  24 janvier à 23h59 pour voter.
  • l’élection du blog de l’année se fera sur le principe suivant : le vote des internautes compte pour un tiers de la note, le jury (rédaction web d’une part, community manager d’autre part), comptant pour les deux autres tiers.

 

Le petit mot de la rédaction Cosmopolitan concernant les modalités de vote.
« Pour le vote des internautes : 1 vote par jour et par ordinateur est pris en compte. Au delà, même si cela apparaît parfois tout de même sur le site, ils ne sont pas comptabilisés : à la fin des votes, la technique nous fournit un classement épuré de tout vote qui leur semblerait frauduleux ».

Sur ce je vous dit : »à vos votes » et bonne chance à toutes les finalistes !

EDIT : un grand merci, j’ai gagné  pour le mois de juillet :)

Dans le cadre d’un échange sur le funemployement, le journaliste Jérôme Sesquin m’a fait découvrir le blog « Mon amie chômeuse« . J’y suis allée sans idée précise, et je me suis délectée !

Mon amie chômeuse, joyeuse anonyme de la bloggosphère, se propose sans complexe (et j’aime ça) de réaliser pour vous un défi que vous ne pouvez pas réaliser parce que vous travaillez (lire un livre particulier, allez voir telle pièce de théâtre que vous n’arrivez pas à voir faute de temps…).

Elle se présente ainsi « Mes amis. Il semblerait que nous traversions une sorte de crise économique, peut-être en avez-vous entendu parler. Moi qui ai toujours eu le nez creux, c’est le moment que j’ai choisi pour changer d’orientation professionnelle et enfin me destiner au monde merveilleux de la culture et des lettres.Fatiguée d’entendre que mon CV était stupéfiant mais que non merci, j’ai décidé d’inventer mon propre métier, et de devenir chômeuse professionnelle. Être au chômage ne signifie pas (nécessairement) faire corps avec son canapé, c’est aussi la meilleure période pour initier de grands chantiers existentiels. Les miens se déclinent autour des trois axes suivants : devenir érudite, devenir une ascète, et tenter de nouvelles expériences« .

C’est simple, bien écrit, efficace et ça fourmille de réfléxions pertinentes. Pour l’exemple : « ne rien dépenser pendant une semaine » « assister à un débat sur le travail »

Créer un blog ça sert à quoi ? C’est une question que l’on m’a souvent posé (remarquez c’est une question que je m’étais naturellement aussi posée). Si il y a quelques années, cette question soulevait chez mes interlocuteurs de la méfiance et des a priori à profusion, aujourd’hui « être blogeuse » semble enfin rentrer dans les moeurs.

Mais cela ne répond pas à ma question. Bloguer ça sert à quoi ? Cela sert à découvrir, à se découvrir, à s’instruire, à rencontrer, à travailler, à se renouveler, à s’interroger,  ça sert aussi à passer du statut de caissière à une interview par l’illustre journal The Times. C’est cette aventure que vous propose de découvrir l’article de Courrier International dédié à Anna Sam, l’auteure du blog Les tribulations d’une caissière, c’est assez incroyable et particulièrement émouvant :)

« Elle disait “bonjour” 250 fois par jour, mais peu de clients prenaient la peine de lui répondre. Elle se tortillait sur sa chaise en attendant d’avoir l’autorisation d’aller aux toilettes, ses supérieurs la faisant patienter. Une famille se présentait à sa caisse, les parents fronçaient les sourcils et mettaient en garde leurs enfants : “Si vous ne travaillez pas bien à l’école, vous finirez comme la dame.” Son livre a touché une corde sensible auprès du public français, mais également européen et au-delà puisqu’il a déjà été traduit en dix langues. »

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Sources :

  • Article du 12-11-2009 d’Adam Sage paru dans The Times et traduit par Courrier International.
  • Les tribulations d’une caissière d’Anna Sam [éd. Stock, mars 2008]
  • Les tribulations d’une caissière {en BD} Tome 1 : Vous êtes ouverte ? [éd. Soleil Productions, 27 mai 2009]

courrierinternational_logo

Mes vadrouilles sont la raison de la raréfication de mes notes, mais je vais revenir (asap). Elles ont consisté en :

– Lundi : dispenser des formations dans un professionnalisme exemplaire. J’ai juste dit « ovulation » au lieu de dire « évolution ». Mais ça arrive aux meilleurs d’entres nous, non hein, ah bon :)

J’ai dîné avec mon premier amour. Vous savez celui qu’on guette à la récré, du haut de ses 12 ans, le coeur battant. Son vrai premier émoi, le réveil du coeur. Alors merci Facebook pour ce genre de retrouvailles palpitantes :)

Mardi : je me suis badigeonée avec des produits Mixa dont je vous reparlerai plus tard, en disant des blagues douteuses aux pétillantes Azzed & MH.

Mercredi : accompagnée d’Emmanuelle des ménagères de moins de 50 ans (qui avec MH, a assurément, les plus beaux yeux de la blogosphère) je suis allée chez Courrier International. Autre émoi de jeunesse puisqu’il s’agit de mon vrai premier abonnement à un périodique, un très joli cadeau de ma maman à l’époque :) L’équipe nous a reçu avec convivialité et passion pour leur métier. Tout pareil je vous en reparle asap :) Rassurez-vous Emmanuelle a elle aussi eu droit à mes blagues douteuses (histoire de ne pas faire de jalouse). Larcenette qui était aussi présente m’a assurée qu’on était des vielles bloggueuses, ah bon chic alors :) Bonne nouvelle la miss va très certainement réouvrir son blog écolo ! :)

Jeudi : en scoot avec AmeliMélo nous roulons en direction des solidays, histoire de retrouver les autres bloggeurs bénévoles (cf. blog des solidays) et de repérer les lieux. J’adore ces ambiances ante-festival, quand tout se prépare, quand l’énergie monte. J’ai réussi à faire croire à ma marraine (qui m’héberge sur Paris et qui me voit encore comme une enfant) que j’étais rentrée en stop de Longchamp, véhiculée par Paolo un adorable transsexuel brésilien du bois de boulogne.

– Vendredi / Samedi / Dimanche : c’est aux solidays que vous me retrouverez. Pour me reconnaître suivez le tee-shirt. Trois options, j’aurai soit : celui qui précise « que je ne poke jamais le premier soir » (parce que quand même j’ai de l’éducation, mince); soit un tee-shirt collector d’une Pink Party qui mentionne « Célinette »; soit un tee-shirt laFraise, proposant un ingénieux test pour les daltoniens (des petits lapins formant un 69 ;)

 

 

 

Amine, m’a demandé de vous confesser 5 choses que vous ne sachiez déjà de moi. Plof Plof Pling Pling pas si facile quand on a un blog qui en dit tellement sur vous.

Aveu n°1 : je n’ai jamais su ce que je voulais vraiment faire dans la vie. Et dans un monde où l’on vous pousse dès le berceau à savoir quel master vous voudriez faire, j’avoue que ce fut longtemps angoissant. J’ai toujours travaillé mais jamais au même poste ni au même endroit. On m’a longtemps qualifiée de personne instable pour que je finisse par comprendre tout simplement que j’étais libre. Libre de découvrir plusieurs métiers, libre d’avoir envie de changer d’environnement et libre de gagner ma vie comme je l’entendais.

Aveu n°2 : puisqu’on est dans la case métier, restons-y. J’aime enseigner. Je ne sais pas si on le la lit souvent cette phrase. J’enseigne ponctuellement et j’adore ça. J’ai commencé à me sentir vraiment bien dans ma peau en enseignant. Parce que ce face à face avec les autres déchirent les apparences. On doit donner. Et pas n’importe comment. A chaque fois différemment, à chaque fois avec une acuité visant à contenter chacun. Chaque cours est à la fois éprouvant, et émouvant. J’aime transmettre et j’aime viscéralement mes élèves. Il y a tellement de belles rencontres.

Aveu n°3 : je n’aime pas les hommes insistants. Ca me fait peur. Ce qui ont l’envie envahissante. Qui tiennent à créer un lien là où il n’y en aura pas. Moi j’aime les délicats ceux qui sont clairs sans jamais imposer.

Aveu n°4 : : alors là … je sèche !

Aveu n°5 : j’aime écouter des chansons légères sans gravité. Certains crierons que les chansons futiles ne servent à rien n’ont pas le droit de vivre, car l’art se doit d’être intellectuel. Peut importe je les aime. Elles m’accompagnent, me suivent et me donnent un envol …

Je suis contre le test sur les animaux, je pratique donc le test sur blogueuses :)

Je viens de tester pour vous, oui même toi au fond, la nouvelle gamme Nuxe bio pour les femmes peaux sensibles, qui sera disponible d’ici incessamment sous peu, voir très vite.

Pour ce faire, je vous ai fait une vidéo, soit 3572 prises, sans raccord maquillage, ni assistant réalisateur… J’ai fait ce que j’ai pu quoi ;)

Enjoy !


Elles étaient là aussi : e-zabel, 30 ans en beauté, AmeliMelo & Larcenette.

Aujourd’hui, la température a posé ses mains sur mon visage, me rappelant que l’hiver était là, bel et bien là. Alors j’ai superposé plusieurs pulls en mohair gris sur mon corps, et je suis sortie la rejoindre. J’ai déambulé dans Troyes, me délectant du soleil, de notre joli patrimoine médiéval et de la sympathique présence de plusieurs amis.

Suite au bilan baladesque, nous pouvons dire que … :

– J’ai joyeusement fait claquer mes souliers sur les pavés de la ville.

– Faire son marché le dimanche, rime souvent avec embuscade. Le bonjour devenant alors un « Céline as-tu un verre ? » « Non, non je file, j’ai des surgelés »… Jusqu’à ce que je m’aperçoive que la bouteille mentionne fièrement « Cheverny » de la maison « Tûe-Boeuf ». C’est dans ces moments là, que ma volonté devient très très faible. Vive les sacs isothermes :) S’en suivent moult discussions, sur la prise de nouvelles de chacun, le niveau d’informatique de Sylvain (j’ai prétendu que son ordinateur était un Thomson MO5, il a vivement protesté), ainsi qu’un comparatif esthétique entre la Cathédrale de Chartres et et sa zone industrielle.

– En compagnie d’autres joyeux drilles, j’ai passé la pancarte « chantier interdit » pour voir l’avancée des travaux de la bourse du travail (rassurez-vous rien n’a changé. Je soupçonne les ouvriers d’être partis vers d’autres horizons). Par la même occasion, nous avons croisé un homme dont le strabisme et le discours n’était pas sans me rappeler frère Rémigio de Varragine dans le Nom de la Rose (ce qui est plutôt de circonstance pour une balade historique).

En rentrant, je méritais amplement une petite douceur hivernale. C’est pourquoi je me suis attelé à la tâche, en cuisinant une petit soupe au céleri parsemée de bleu d’Auvergne (recette suggérée par la belle Sabrina).

La recette : Du céleri coupé en morceau, que j’agrémente de blancs de poireaux. On ajoute de l’eau mais pas trop (pour que ça reste consistant). Durée de cuisson : célinomètre*. Puis on mixe et on ajoute des petits bouts de bleu d’Auvergne (quantité selon les goûts, pas besoin d’en mettre beaucoup). Un filet d’huile d’Olive si l’humeur vous le dit :) Je sale avec du sel de légumes.

* Niveau proportions et quantités, et temps de cuisson : j’utilise le Célinomètre qui est une variante du pifomètre.