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Quand on m’a dit, veux-tu découvrir le massage traditionnel chinois guā shā, j’étais ravie. Le nom français du  guā shā ( 刮痧 ) est le « tribo-effleurage « , je trouve cette appellation particulièrement jolie. Pourquoi ce nom ? Car cette méthode, qui est considérée comme un traitement médical en médecine chinoise, vise à « gratter la maladie pour lui permettre de s’échapper à travers la peau ». Il s’agit de faire remonter les Shas à la surface de la peau en les frottant ou en les raclant rapidement à l’aide d’une petite spatule en jade ou en corne aux bords arrondis sur une peau bien huilée. Le frottement permet d’évacuer une congestion énergétique et circulatoire voire un état inflammatoire global. Vous l’aurez compris, le guā shā harmonise le Yin et le Yang.

En complément de votre traitement allopathique, vous pouvez vous offrir ce massage si vous souffrez d’asthme, de bronchite / rhume / grippe (et autres petits bonheurs de l’hiver), de fibromyalgie, d’entorses et de spasmes musculaires. Pour ma part, j’ai régulièrement des douleurs musculaires, j’ai donc sauté sur l’opportunité. Bon, j’avoue même en super forme, j’aurai dit oui aussi !

Où je fais mes massages guā shā ? Chez Lanqi (Paris)

Le guā shā ce n’est pas le massage chinois, le plus connu. Pour ma part, j’ai eu la chance de le découvrir dans mon spa chinois fétiche : Lanqi. Je vous avais déjà parlé de ce spa dans lequel je me ressource souvent à coup de médecine chinoise. C’était mon adresse incontournable quand j’avais mes soucis d’épaule et de dos.

Massage chinois

Pour ce soin comme toujours chez Lanqi, ma masseuse était vraiment super. Bien que ne parlant que peu le français, elle a tenté de me faire comprendre les différentes étapes du massage, et j’avoue qu’on s’est bien comprise. Les personnes de l’accueil parlant elles mieux le français ont répondu à mes questions subsidiaires.

Alors comment se passe le massage guā shā ?

Ca se passe très bien. On commence par un massage traditionnel chinois qui se termine par le passage de cette petite spatule sur différentes parties du corps. Si vous regardez les photos liées au guā shā sur Google, vous allez avoir peur. Moi, perso, j’ai eu peur. Mais, je n’ai pas eu de telles traces malgré un massage vigoureux.

Chez Lanqi, la fin du massage se fait toujours dans la douceur. On vous laisse le temps de vous rhabiller à votre rythme. Puis on vous offre un thé à base de concombre amer, dans l’entrée du spa conçue sur les règles de l’art du feng shui. Ce thé est d’ailleurs cultivé en Chine par la famille de Lanqi et il est bio.

Mes recommandations : attention, on ne fait pas la fête après ce genre de massage. On se réserve une soirée tranquille pour laisser le corps travailler. Et particularité, pas de douche après ce massage. On réserve sa douche pour le lendemain matin.

Et vous, avez-vous reçu ou pratiqué des massages chinois ? Alors tenté par le guā shā ?

Informations sur le guā shā :

Le stress nous cause parfois des petits désagréments. En général, on passe par une phase « j’m’en balance, j’suis plus fort que le stress ». Puis on tombe malade et là, on fait moins le malin.  Comme, je faisais moins la maligne, je me suis décidée à appeler un médecin généraliste mais avec une spécialité que je voulais découvrir : l’acupuncture.

Me voilà donc à vélo, en route pour mon premier rendez-vous pour mettre un terme à cette dynamique de stress. Autant vous dire que je suis restée dans cette thématique sur le trajet puisqu’un charmant couple d’automobilistes m’a lancé un : « PUTE !!  SALOPE !! ». Car, ils ont dû attendre 10 secondes pour que je puisse tourner. Pourtant j’avais mis mon clignotant : bras tendu à 90°, aisselles fraîchement épilées … Bref, j’étais dans mon bon droit. Je leur ai lancé un « WISIGOTH !! », mon insulte préférée qui suscite chez ce genre d’individu une lueur dans l’oeil à mi-chemin entre la rage et la débilité profonde.

Quelques minutes plus tard, me voilà quasi nue-comme un ver, ok en sous-vêtement, assise sur la table d’auscultation.

Dans le but de me planter des aiguilles le long de la colonne vertébrale, la doctoresse m’a alors demandé de faire le dos rond. Et là, et là, et là … Vous savez tous ces moments pendant lesquels vous vous êtes dit « je devrais refaire des abdos » ? Et bien, je peux vous assurer qu’en position assise avec le dos bien arrondi, le poids du Nutella vous le sentez bien et que ça vous motive comme jamais pour en faire.

Une fois les aiguilles plantées dans le dos, elle m’a dit « vous allez vous allonger sur le dos ». Là, j’ai d’abord pensé « on l’a perdue ». Puis je me suis dit, je vais attraper ma chaussure et tenter de la frapper avec, mais … j’avais des aiguilles dans le dos. J’ai donc opté pour une autre tactique et ai tenté de feinter. « Et si, je me couchais sur le côté comme ça, on serait bien non ? ». Elle m’a regardée fixement, j’ai compris que ma tentative de négociation avait échoué, je me suis retrouvée allongée sur le dos.

Elle m’avait dit, vous allez voir, vous aller vous détendre. J’avais une 20aine d’aiguilles réparties sur l’ensemble du corps. Là aussi, j’ai songé à tenter de la frapper avec ma chaussure, mais la réalité de ma situation fort délicate m’a rattrapée. Et aussi incroyable que ce soit, effectivement au bout de quelques minutes l’ensemble de mon corps s’est détendu.

Bref, je suis ravie de ma séance et j’en ai repris une autre. Mais je garderai mes chaussures près de moi …

PS : comme j’ai choisi un médecin généraliste (en zone 1), la 1ère consultation est entièrement remboursée par la sécu et les suivantes le son partiellement.