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Vous savez que j'aime les documentaires. Aujourd'hui, j'ai décidé de regarder celui consacré à la chanteuse américaine Taylor Swift. J'aime plusieurs de ses chansons, mais je connais assez peu son univers. C'était donc une véritable découverte. Cette plongée intime, se fait très bien. Le rythme est bon, le sujet est bien traité, cela répond à des questions que l'on peut se poser tant sur l'artiste, que sur le métier, ou que sur la femme en général dans la société. J'ai beaucoup aimé ce reportage qui m'a semblé authentique et sincère. La partie, sur le processus créatif, m'a bien plus. On a l'impression d'être une petite souris, on comprend comment ses chansons prennent vie. Tout cela avec une normalité, usuelle et rassurante. Et force est de constater, comme beaucoup d'artistes qui arrivent à ce niveau-là, cette femme est très très travailleuse.

Le film couvre un certain nombre d'événements de la vie et la carrière de Taylor Swift, y compris la réalisation de son septième album studio Lover (2019), sa bataille passée avec un trouble de l'alimentation, l'estime de soi, son procès pour agression sexuelle, le diagnostic de cancer de sa mère et sa décision rendre publique ses opinions politiques (engagement sur le droit des femmes et les droits LGTBQ).

Les archives mêlées, à des confidences, et à des séquences contemporaines permettent d'avoir une bonne vision globale et à mon sens quelque chose qui a vraiment de la consistance. Je trouve que  Taylor Swift a joué le jeu dans ce documentaire, en se livrant vraiment, un peu à l'instar de celui qui avait été fait sur Lady Gaga. Je pense que l'on a des réponses à des questions que l'on se pose vraiment sur les personnes qui ont ce genre de carrières. Des questions concrètes et humaines.




Résumé : "Miss Americana" est un film documentaire de 2020, réalisé par Lana Wilson, qui suit l'auteur-compositeur-interprète américain Taylor Swift et sa vie au cours de plusieurs années de sa carrière. Netflix a décrit le film comme un "regard brut et révélateur d'émotions" sur Swift "au cours d'une période de transformation de sa vie alors qu'elle apprend à embrasser son rôle non seulement en tant qu'auteur-compositeur et interprète, mais en tant que femme exploitant la pleine puissance de sa voix". Miss Americana a fait ses débuts lors de la soirée d'ouverture du Sundance Film Festival 2020, acclamé par la critique, après sa sortie, il est devenu le film documentaire biographique original Netflix le mieux noté par un artiste de l'histoire de l'IMDb.

  • Titre : Miss Americana
  • Film documentaire réalisé par Lana Wilson
  • Date de sortie : sur Netflix et dans certains cinémas le 31 janvier 2020.
  • Durée : 1h25
  • Disponible : sur Netflix

Je vous laisse avec ce très joli clip, sur sa chanson "lover". J'aime la poésie et les couleurs du clip. Je me demande pourquoi, on ose pas mettre davantage la couleur dans notre vie ...



La sexualité expliquée


On en parle tellement, on sait déjà tout sur le sujet ? Evidemment, que non. Et ce documentaire en plusieurs épisodes accompagné par la voix de Janelle Monaé nous le prouve une fois de plus. Il aborde simplement et de manière intéressante la sexualité au travers d'études scientifiques et d'interviews. On se sent tout de suite à l'aise et on a envie de mieux comprendre. Certaines études confirment ce que l'on pensait déjà, d'autres pas du tout, et certaines sont abordées sous un angle auquel je n'aurais pas pensé et j'étais ravie de découvrir les réponses. Bref, ici on assoiffe sa curiosité de savoir, son ouverture d'esprit dans un contexte de bienveillance.

Ce documentaire est un vrai plaisir !



En bref :

  • "Sex explained" (le sexe expliqué) est une mini-série de 5 épisodes de 20 minutes chacun
  • Créée par Netflix en collaboration avec Vox
  • Différentes thématiques sont abordées comme par exemple : "pourquoi un tiers des femmes dans le monde décrivent l'accouchement comme traumatisant ?" "Pourquoi nous n'avons toujours pas de contraception masculine?" et "Pourquoi même vos fantasmes sexuels les plus étranges sont bien plus prévisibles que vous ne le pensez".
  • On y retrouve : des entretiens avec des professionnels, des interviews, des archives et de chouettes animations.

36 questions pour tomber amoureux


Dans le documentaire, ils citent ce fameux article du New York Times qui listait 36 questions à poser à quelqu'un pour tomber amoureux. Article inspiré par les travaux du psychologue américain Arthur Aron en 1997. Ils amènent le sujet, avec un ton un peu moqueur pour au final (résultat d'étude à l'appui) prouver que ce n'est pas si bête. Du coup, je vous les mets-là, ça peut servir ;)


1) Si vous pouviez dîner avec n'importe qui à travers le monde, qui choisiriez-vous ?

2) Aimeriez-vous être célèbre ? De quelle manière ?

3) Avant un coup de téléphone, répétez-vous à chaque fois ce que vous allez dire ? Pourquoi ?

4) Comment définiriez-vous une « journée parfaite » ?

5) Quand avez-vous chanté pour vous-même pour la dernière fois ? Et pour quelqu'un ?

6) Si vous pouviez vivre jusqu’à 90 ans et garder soit l’esprit soit le corps d’un trentenaire pour les soixante dernières années de votre vie, que choisiriez-vous ?

7) Avez-vous un pressentiment concernant la façon dont vous allez mourir ?

8) Citez trois choses que votre partenaire et vous semblez avoir en commun.

9) Quelle est la chose pour laquelle vous êtes le plus reconnaissant dans la vie ?

10) Si vous pouviez changer une chose dans la manière dont vous avez été éduqué, qu'est-ce que ce serait ?

11) Prenez quatre minutes pour raconter votre vie à votre partenaire avec le plus de détails possibles.

12) Si vous pouviez vous réveiller demain en ayant gagné une qualité ou une compétence, quelle serait-elle ?

13) Si une boule de cristal pouvait vous dire la vérité sur vous, votre vie, le futur ou quoi que ce soit, que voudriez-vous savoir ?

14) Y a-t-il quelque chose dont vous rêvez depuis longtemps ? Pourquoi ne l'avez-vous pas réalisée ?

15) Quel est le plus grand accomplissement de votre vie ?

16) Quelle est la chose la plus importante en amitié ?

17) Quel est votre souvenir le plus précieux ?

18) Quel est votre plus terrible souvenir ?

19) Si vous saviez que vous alliez mourir subitement dans un an, changeriez-vous quelque chose à votre style de vie ? Pourquoi ?

20) Que signifie le mot « amitié » pour vous ?

21) Quels rôles jouent l'amour et l'affection dans votre vie ?

22) Échangez avec votre partenaire quelque chose que vous considérez comme une caractéristique positive chez lui. Partagez-en cinq au total.

23) À quel point votre famille est-elle unie et chaleureuse ? Pensez-vous que votre enfance a été plus heureuse que celle de la plupart des gens ?

24) Comment jugez-vous votre relation avec votre mère ?

25) Dites chacun trois vérités commençant par le mot « nous ». Par exemple : « Nous sommes tous les deux dans cette pièce… »

26) Complétez cette phrase : « J'aimerais avoir quelqu'un pour partager... »

27) Si vous deviez devenir proche de votre partenaire, dites-lui ce qui serait important qu’il ou elle sache.

28) Dites à votre partenaire ce que vous aimez chez lui. Soyez très honnête et ne dites que des choses que vous ne diriez pas à une personne que vous venez de rencontrer.

29) Partagez avec votre partenaire un moment embarrassant de votre vie.

30) Quand avez-vous pleuré devant une autre personne ? Et tout seul ?

31) Dites à votre partenaire quelque chose que vous appréciez déjà chez lui.

32) Quel sujet est trop sérieux pour en rire ?

33) Si vous deviez mourir ce soir sans avoir l’opportunité de communiquer avec qui que ce soit, que regretteriez-vous le plus de ne pas avoir dit ? Pourquoi ne pas le leur avoir dit jusqu'à présent ?

34) Votre maison, qui contient tout ce qui vous appartient, prend feu. Après avoir sauvé votre famille et vos animaux de compagnie, vous avez le temps de récupérer en toute sécurité une seule chose. Quelle serait-elle ? Pourquoi ?

35) La mort de quel membre de votre famille vous toucherait le plus ? Pourquoi ?

36) Partagez un problème personnel et demandez à votre partenaire comment il le gérerait. Demandez aussi à votre partenaire de vous dire comment il pense que vous vous sentez par rapport à ce problème.

J'ai regardé cette série, d'abord car j'avais très envie de revoir Gillian Anderson à l'écran. J'ai hésité au début, car j'avais peur de me retrouver face à une série pour ados. Il n'en n'est rien ! Même si l'action se passe au coeur d'un lycée, cédez à la tentation. Vous allez découvrir une série, intéressante, attendrissante dans laquelle les problématiques humaines et sexuelles sont abordées avec un côté direct mais rafraîchissant.

Oui, car tout ne tourne pas autour du sexe dans cette série, c'est juste l'intrigue de fond. Ca parle surtout de relations humaines et de comment on se débrouille pour bien vivre sa vie (souvent avec les moyens du bord). Les personnages ayant des contextes tous très différents, on se retrouve forcément dans une des situations. Il y a une multitude de contextes familiaux aussi : l'écrivain / thérapeute a succès, qui est divorcée et qui se concentre (trop) sur son fils (elle veut son équilibre, mais elle l'étouffe); le couple lesbien qui encourage (trop ?) leur fils vers la route du succès sportif. La famille très pratiquante qui on un fils gay (comment le comprendre, le soutenir ...). Les parents absents, etc. ... , La pression que subissent les ados (entre les attentes des parents et leur appréhension de la vie) est au coeur de la série. Et soyons honnête, ce sont des problèmatiques qui nous suivent toute notre vie. C'est quoi une vie réussie d'ailleurs ?


Synopsis


Otis, un jeune homme timide de 16 ans,  qui vit seul avec sa mère Jean, sexe-thérapeute reconnue. Alors qu'il mûrit et qu'il tente de découvrir discrètement et doucement sa propre sexualité, sa mère tente le dialogue et s'immisce (trop) dans sa vie. Otis, c'est le genre de garçon complètement transparent au lycée. Personne ne le remarque et ça lui va très bien. Il mène une vie tranquille entre l'école et son amitié avec Eric (son meilleur ami). Alors qu'il compte continuer à se rythme là, plusieurs personnes le remarquent, dont la charismatique Maeve. Décelant en lui des talents de sexologue, elle le pousse à faire des thérapies clandestines pour les élèves du lycée ...



5 bonnes raisons de regarder Sex Education


C'est une série que j'ai vraiment pris plaisir à regarder, je vous la conseille vivement. La réussite tient surtout grâce à un beau travail de fond : scenario qui tient la route (manière dont les problèmes sont abordés, intrigues, personnalités des protagonistes), bon cast et du coup bon jeu d'acteurs. Mêmes les costumes (tenues des acteurs) sont très bien choisies et mettent rapidement en lumière le contexte et la personnalité des personnages). La bande-son est un plaisir. Les 8 épisodes passent super vite. J'ai déjà hâte de découvrir la saison 2 ! 


  • Pour Gillian Anderson (et le jeu des autres acteurs)

    J'aime vraiment cette femme. Je me demandais ce qu'elle donnait dans un rôle de sexologue de 50 ans, mère qui analyse son fils sans le laisser souffler. Elle est top ! Filez la découvrir ! Le plus : ses tenues (Oh My God, je veux les mêmes. C'est fluide, élégant, minimaliste mais classe). Et le duo Asa Butterfield, Gillian Anderson fonctionne particulièrement bien.

  • Pour le très bon traitement de la sexualité

    La sexualité est très bien traitée, ici. C'est frais, direct. Ca colle à des questions qu'on s'est tous posé un jour. Et surtout, ça mêle directement sexualité et relations humaines et sa perception de soi. Bref, cette série, c'est comme le sexe, elle fait du bien.

  • Le scenario

    Le scenario est bien travaillé. Du coup, c'est fluide, touchant et sincère. Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants que les rôles principaux et c'est là, que l'on voit que tout est bien pensé. Plusieurs thématiques sont abordées : la sexualité (des ados et des adultes), le harcèlement scolaire, la quête de l'identité, comment se reconstruire après un divorce, une séparation ... Tout ça avec humour et humanité. On regarde cette série avec le sourire aux lèvres, parfois la larme à l'oeil, et on la termine le coeur léger.

  • Pour les maisons et les décors

    Nan mais la maison de Jean, on en parle ? Un grand chalet rouge perdu au milieu des bois. Transportez-moi de suite, s'il vous plait ! J'ai mis du temps à comprendre que l'action se déroulait en Angleterre. Les paysages et certaines maisons sont vraiment superbes. Plaisir des yeux !

  • La bande-son

    La bande-son est top ! Un mix bien choisi de différentes époques. Ca colle super bien à la série et certaines nous restent invariablement en tête comme le "Love really hurts without you" de Billy Ocean !


Attention, il y a un peu de "spoil" dans cette vidéo.






Distribution et personages


  • Otis Milburn (Asa Butterfield) Lycéen  de 16 ans, toujours vierge et pas très à l'aise avec son rapport à son corps et à sa sexualité. Mais qui connaît la théorie grâce au métier de sa mère, dont il semble avoir hérité du don.
  • Jean Milburn (Gillian Anderson) Sexe-thérapeute reconnue et femme décomplexée. Mère d'Otis, assez intrusive dans la vie de son fils. Divorcée, elle enchaîne les conquêtes car elle ne veut pas d'attaches. Ses passions : son métier et son fils.
  • Eric Effiong (Ncuti Gatwa) Meilleur ami d’Otis. Optimiste, gay et harcelé dans son lycée. Il vit avec ses soeurs au sein d'une famille africaine pratiquante.
  • Maeve Wiley (Emma Mackey) Lycéenne douée mais issue d'une famille compliquée (mère toxico, père absent, frère qui deale). Elle subit une réputation de "fille facile". Elle se lie d'amitié avec Otis et lui propose de prodiguer ses conseils sur la sexualité au sein du lycée afin de répondre aux interrogations de ces jeunes qui découvrent leur sexualité.
  • Adam Groff (Connor Swindells) Fils du principal de Moordale. Ses relations avec son père sont tendues et froides. Il harcèle Eric.
  • Jackson Marchetti (Kedar Williams-Stirling) jeune homme, champion de natation, enfant unique d'un couple lesbien qui l'encourage sur la voie du sport.
  • Mr Groff (Alistair Petrie) Principal de Moordale très rigide. C'est le père d'Adam.
  • Ruby (Mimi Keene) Une des filles populaires de Moordale (en mode peste).
  • Aimee Gibbs (Aimee Lou Wood) Autre fille populaire, assez espiègle et sans filtre. Elle est aussi secretement amie avec Maeve.
  • Anwar (Chaneil Kular) Un des garçons populaires de Moordale, ouvertement gay mais ayant du mal avec sa propre sexualité.
  • Olivia (Simone Ashley) Autre fille populaire de Moordale (la fille au faux sac ; )
  • Lily Iglehart (Tanya Reynolds) Personnage drôle et attachant. Elle est membre de la fanfare, dessine des bandes dessinées mêlant science-fiction et érotisme. Son obsessino : perdre sa virginité pour découvrir les sensations de la pénétration.
  • Jakob Nyman (Mikael Persbrandt) plombier venant dépanner Jean. Son authenticité et son charme vont la destabiliser.
  • Ola Nyman (Patricia Allison) l'un des deux filles de Jakob.
  • Remi Milburn (James Purefoy) Père d’Otis et ex-mari de Jean. Il vit aux Etats-Unis, aime continuer à lancer des piques à son ex-femme. Il communique essentiellement par Facetime avec Jean et Otis.

Infos sur la série


  • Sex Education série, comédie dramatique britannico-américaine
  • Création originale Netflix. Créée par Laurie Nunn. Producteurs délégués Jamie Campbell et Joel Wilson. Réalisation : Ben Taylor.
  • Diffusion 11 janvier 2019
  • Saison 1 : 2019  / 8 épisodes de 50 minutes chacun
  • Tournage : en Angleterre et au pays de Galles. Si comme moi, vous avez craqué sur le chalet d’Otis et Jean Milburn, il est à Goodrich (Ross-on-Wye).

De la déco, des amateurs, l'oeil des professionnels et du challenge !


J’ai profité du fait que ma bronchite version 2019 m’ai rendue aussi molle qu’un loukoum pour découvrir davantage le catalogue Netflix. C’est là, que j’ai découvert l’émission "The Great designer challenge". Produite par la BBc dès 2014, elle se déroule en Angleterre. Le principe : demander à 3 passionnés de décoration amateurs de décorer (designer) la pièce d’un logement (maison, appartement, bungalow …), en seulement 3 jours et avec un petit budget. A l’issue de chaque émission, l’un des designers sera choisi pour aller en finale. Ce qui est pris en compte : la qualité de la réalisation, le respect du cahier des charges, l’organisation, la touche personnelle (créativité) et la réaction du client quant au résultat final.

C’est une super façon de découvrir les différentes architectures de l’Angleterre. Difficile de ne pas tomber amoureuse de ce pays en regardant cette émission. Je suis tombée dedans comme on tombe dans un pot de confiture ! On découvre différentes variétés de maisons typiques de différentes époques. L’un des présentateurs est historien, il apporte toujours sont lots d’informations particulièrement intéressantes.J’étais particulièrement excitée quand j’ai pu découvrir le projet écologique Bedzed que je rêve de visiter depuis des dizaines d’années. Il a même failli être importé à Troyes mais les municipalités locales n’ont pas suivi ce projet pourtant passionnant.


Le challenge : transformer un lieu de vie de manière créative, élégante et fonctionnelle !


La décoration de la pièce comprend : la création d’une maquette, la fabrication ou restauration de meubles, d’accessoires, l’aménagement de la pièce (dans sa partie fonctionnelle), la luminosité, le respect du cahier des charges. Plus un challenge à chaque fois : celui de détourner un objet du quotidien (des tasses de thé, un porte-manteau victorien). Tout cela sur 3 jours seulement (je rappelle que ce sont des designer amateurs donc débutants) et avec un petit budget allant de 750 à 1500 £. Ils ont à leur disposition un ou plusieurs ouvriers selon le contexte. Certaines pièces, et parfois certains clients sont aussi un vrai challenge à eux seuls !




Mes 5 bonnes raisons de regarder "The Great Interior Design Challenge"


Côté purement télé, l’émission est vraiment très bien pensée, c’est aussi pour cela que ça fonctionne : variété des architectures présentées, conseils et critiques qui nous apprennent des choses, des présentateurs de qualité, rythme et découpage du scénario fluide, une présentation dynamique et le fait de continuer à considérer avec bienveillances ces personnes comme des gens qui découvrent le métier.


  • La découverte de l'architecture anglaise sous toutes ses formes

    Des commentaires historiques de Tom Dyckhoff, aux différences d'architecture choisies, en passant par le fait de pouvoir rentrer chez les gens. On en prend plein les yeux (vive la diversité et la créativité) et on apprend vraiment beaucoup de choses !

  • Les designers amateurs sont attachants

    A un moment donné, je me suis demandée comment ils avaient été sélectionnés. Je me suis mince, j'espère que ce n'est pas juste un mec qui a bien re-décoré son salon. Quoi qu'il en soit la sélection est vraiment qualitative et éclectique. Et franchement, c'est top. Ce sont des amateurs qui n'ont pas toutes les clés en main, mais qui font de leur mieux et le résultat est vraiment bluffant.

  • La qualité des présentateurs

    Tous les programmes des trois premières saisons ont été présentés par Tom Dyckhoff (historien). Les tâches de conception ont été jugées par Daniel Hopwood (président du British Institute of Interior Design ) et Sophie Robinson (une styliste d'intérieur britannique, designer et journaliste). La décoratrice d'intérieur Kelly Hoppen a remplacé Robinson en tant que juge principal dans la quatrième série. Cette dernière est devenu juge invité avec Michelle Ogundehin, rédactrice en chef de Decoration Magazine pour Elle Magazine.

  • Pour l'ambiance "so british"

    ... avec son style incroyable ! Entre le côté classique et le côté audacieux, c'est un véritable plaisir. Si vous regardez l'émission en VO sous-titrée vous allez voir apparaître quelques expressions françaises çi et là pour accentuer une phrase. On voyage avec cette émission et j'aime ça !

  • Pour l'inspiration !

    Autant, je ne serai jamais une designer (cela demande trop de compétences que je n'ai pas). Autant, cette émission donne envie de considérer son lieu de vie autrement, et nous pousse certainement à plus d'audace, de style mais aussi à plus de rangement ;)

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5 astuces déco issues de l'émission !


L'émission a eu un impact sur moi, sur ma façon de concevoir l'espace, et la décoration intérieure à bien des niveaux. Voici des astuces que j'ai noté au cours de mon marathon de visionage de The Great Interior Design Challenge. J'ai bien sûr la furieuse envie d'engager un décorateur d'intérieur aussi, mais faute de budget, on va commencer par les astuces ;)


  • Oser être soi-même

    Une déco réussie, c’est déjà une déco qui nous ressemble. J’ai vu dans l’émission des participants (clients comme designer) oser aller à fond dans des styles. Résultat : on rentre, on a une ambiance, un style, une personnalité. Et comme votre lieu de vie à plusieurs pièces vous pouvez varier les styles (tout en trouvant un moyen de rester homogène).

  • Oser utiliser de la couleur sombre

    C'est une piste vers laquelle, je ne serai pas allée de moi-même. Mais après avoir vu plusieurs pièces réalisées partiellement ou totalement avec des couleurs sombres (gris anthracite, bleu profond...) et ne voyant le résultat. On change d'avis ! Le tout est de balancer cela avec des touches de couleurs ou des jeux de lumières ou de profondeur.

  • Oser mélanger les styles

    Pour moderniser un style classique avec quelque chose de contemporain ou justement pour mettre en valeur des éléments vintages. Par contre, faites attention à ce que l'ensemble garde une cohérence !

  • Bien réfléchir à comment dépenser son argent

    Ca a été un des points très intéressants de l'émission. Il y a des pièces de déco, complètement superbes qui sont issues de la récup (meubles de seconde main ou récupéré dans une poubelle). Mais, il faut savoir investir dans certains matériaux ou dans une pièce maîtresse qui va donner de l'ampleur à votre travail (un papier peint spécifique, une peinture de qualité, un élément solide que vous allez utiliser au quotidien).

  • Apprendre à gérer l'espace ( "zoning" )

    C'est un des points les plus difficiles pour moi, car j'ai du mal à imaginer des configurations différentes de meubles. L'émission nous offre une multitude d'idées d'agencements qui donnent du caractère et de la chaleur à une pièce. C'est vraiment un des éléments les plus importants, je trouve. J'ai toujours été bluffée par les agencements de démonstration chez Ikea. Avec des espaces relativement petit, on a une impression de convivialité et de fonctionnalité. Vous allez voir dans l'émission, car ils soulèvent ces points, que souvent on a tendance à coller les meubles dans des coins ou les rabattre le long des murs. Vous allez découvrir des super astuces trouvées par nos brillants designer amateurs !


Des pistes pour trouver votre style : vos vêtements (ouvrez-vos placards !), un style d'architecture qui vous fait de l'oeil depuis un bail, une photo dans un magasin déco ou sur Pinterest qui reflète l'ambiance que vous aimeriez avoir chez vous !


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N'oubliez pas le côté fonctionnel et la partie rangement.

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Hier, soir après une très chouette soirée, je décide de faire un tour d’horizon de mes réseaux sociaux avant d’aller me coucher quand tout à coup … La nouvelle tombe : Netflix ne financera pas la suite de Sense8, l’une de mes séries favorites. La série des soeurs Wachowski et J. Michael Straczynski avait débuté en 2015. Je l’ai dévoré en un week-end en mode « binge » plus rien n’existe merci. Je l’ai fait découvrir à des amis. Netflix nous aura fait attendre 2 ans pour nous donner la deuxième saison et l’annule au bout d’un mois qui plus est sans nous livrer de fin !

On aime Sense8, car :


  • On aime les Wachowski du ciel aux étoiles.
  • On kiffe la créativité et l’originalité de la série.
  • La bande-son est incroyable.
  • Il y a des scènes mythiques …
  • Les scènes d’amour sont incroyables. Maannndieu ce moment de découverte de la première scène de sexe collectif sur la chanson Demons des Fatboy Slim feat. Macy Gray  <3
  • Pour le fait de voir des couples : trans, gay, bi, hétéro, entre plusieurs cultures, plusieurs milieux sociaux … Avec en toile de fond l’identité, l’orientation et la liberté de penser et d’agir des personnages.
  • Parce que le couple y est abordé sous l’angle du soutien, du « partenariat », de l’évolution personnelle et d’une belle liberté sexuelle. Et c’est la première fois, que je vois une série autant insister sur ces objectifs de couple. Et on voit la force que c’est quand cette relation humaine-là (le couple) est construite sur ces bases. Putain, quelle émotion cette série !
  • Parce qu’il y a un aspect multi-culturel super intéressants. Les scènes ont toutes été tournées dans les pays/villes des « sensates » : Berlin,  Californie, Mexico, Reykjavik, Mumbai, Seoul, Nairobi.
  • Pours son dispositif de réalisation à part dont notamment la pluralité des metteurs en scène présents sur sa réalisation pour filmer les séquences situées dans chaque pays.
  • Pour les clins d’oeil comme le fait que chaque titre d’épisode soit une réplique prononcée par un des personnages à un moment clé de l’épisode.
  • Parce que cette série nous unit et nous transporte à un moment où notre société en a particulièrement besoin.
  • Et comme dirait Ollivier Pourriol « La philosophie, c’est structurant, et le cinéma, c’est bouleversant ». Sense8, c’est bouleversant !

Signez la pétition pour que la série Sense8 continue :


Pour ma part, j’ai du coup résilié mon abonnement Netflix. Une pétition est également, en ligne sur change.org. Environ 200 000 personnes l’ont déjà signé !

La philosophie de Sense 8 : émotion & connection


Je vous laisse découvrir la très intéressante vidéo d’analyse de la série « The Philosophy of Sense8 | Emotion and Connection » de Like Stories of Old : « from the Matrix to Cloud Atlas to Sense8; a video essay on the Wachowski’s philosophical exploration of connection and emotion ».

Soyons clair, je suis une amoureuse de Netflix et je suis toujours très impatiente de découvrir leurs séries. Parmi mes favoris on compte, House of Cards dont la finesse des personnages, les dialogues et les jeux d’acteur m’ont passionné. Et Sense 8 que j’ai dû regarder au moins 5 fois tellement mon amour pour cette série est grand. Je remercie les Wachowski pour ce petit bijou.

Iron fist : 1ère saison – 17 épisodes

Quand je regarde une série, je me dis que beaucoup de personnes ont travaillé dur sur le sujet. Que c’est un travail de fourmi et certainement un travail acharné, donc j’aborde donc les séries avec beaucoup de bienveillance. J’ouvre mes yeux bienveillants de spectatrice et je m’installe. Une bonne série, c’est aussi bon qu’un bon café. C’est un trésor avec lequel je me blottis au fond du lit ou sur mon canapé, un bras généralement ankylosé par le chat.

En amatrice de super héros, j’étais super impatiente de découvrir Iron Fist. La bande-annonce m’avait plu. Et j’étais vierge de toutes critiques quand j’ai abordé la série.

A ce jour, j’en suis à l’épisode 5 et je crois que je n’ai pas la force de continuer, tellement ça devient mauvais. Alors oui, je vous livre un article fondé uniquement sur les premiers épisodes mais les regarder devient profondément pénible et je n’ai pas envie de m’infliger ça. Si au début, je me disais ce n’est pas terrible mais ce n’est pas raté non plus, là on franchit l’insupportable pour moi et je pense qu’un bon bouquin mérite davantage mon attention que les derniers épisodes.

Pourquoi je suis déçue par la première saison d’Iron Fist

La crédibilité du héros …

Le premier épisode annonce le retour du héros, avec un tempérament de jeune voyageur emprunt de culture bouddhiste et bienveillante. Au début, ça passe tout à fait. Puis très vite, il y a une scène de combat et là, le malaise s’installe car elle n’est pas crédible du tout. Quand je l’ai regardé, je me suis dit comment Netflix a pu laisser passer ça. Dès ce moment-là, puis dans les autres épisodes, je n’ai pas réussi à accrocher au côté moine combattant, arme humaine du personnage. Parce que s’il a le visage poupin et naïf qui peut coller avec une partie du personnage, on n’arrive pas à croire en son côté combattant, maître en arts martiaux.

Notamment, car pour en arriver à ce niveau de maîtrise des arts martiaux, moi j’imagine qu’il faut s’entrainer des heures et des heures et continuer à le faire. Là, le type ne s’entraine quasiment jamais et n’a pas l’air vraiment sportif dans sa démarche. Alors moi, le mec qui s’entraine une fois de temps en temps et qui devient un pro des arts martiaux, j’y crois pas mon lapin. Et pour preuve, j’ai fait du karaté. Je n’allais pas assez souvent à l’entrainement et je peux te dire que le résultat, c’est que je n’impressionne personne en arts martiaux. Je n’ai jamais entendu les gens dire quand j’entrais dans la salle « waaaahhouuu, attention, c’est Céline, elle s’est entraînée deux heures ce mois-ci, elle a une maîtrise de ouf, j’ai trop peur qu’elle me démolisse ».

L’acteur bien que je n’aie rien contre lui, et qu’il ait un torse magnifïïïïque et musclé n’a pas le charisme nécessaire à cet aspect du rôle. Mais vraiment pas du tout. Du coup, c’est difficile d’avancer dans la série (mais pas seulement à cause de cela). Je ne sais pas s’il y a eu un souci de direction d’acteur mais plus on avance plus le jeu devient mauvais dans l’ensemble :/

Dans un style complètement différent, j’avais adoré « Ghost dog, la voie du samouraï » de Jim Jarmush, dans lequel l’excellent Forest Whitaker joue un tueur à gages afro-américain qui vit selon les préceptes du Hagakure, code d’honneur des samouraïs du Japon médiéval. Il campe ce rôle avec une finesse et une conviction incroyable. Bon, là, clairement, ce n’est pas ça.

Les dialogues …

Au début, de la série, je me disais, c’est pas terrible mais bon c’est pas complètement raté non plus, ça se regarde. Puis plus tu avances, plus tu découvres un autre aspect assez fou, notamment lié aux dialogues… C’est qu’ils ont fait du héros, un personnage particulièrement niais, aucune finesse intellectuelle ni stratégique, mais vraiment aucune. Si je comprends, le côté naïf qui peut naître quand on est coupé du monde pendant plusieurs années, là, on finit par se dire que le personnage-clé n’est pas très intelligent … et pas convaincant du coup, ça commence à peser dans la balance.

D’une manière générale, les dialogues sont d’une platitude effrayante. On a l’impression de lire un mauvais livre. Pour planter le personnage, on retrouve deux trois citations bouddhiste ou zen de-ci, de-là. Je pense qu’on a été des milliers à se dire, il l’est a pris dans un « fortune cookie » ou quoi ?

La cohérence …

Je suis sans doute un peu terre à terre, mais j’aime qu’il y ait une certaine forme de logique dans une série ou dans un film. Quelle que soit la complexité du personnage, ça nous permet de suivre et ça met en relief la série en lui donnant de la profondeur. Pour cet aspect-là, vous reviendrez.

J’ai déjà parlé du manque de cohérence sur l’aspect combattant, mais vous allez en trouver d’autres. Je me suis arrêtée quand il récite une prière bouddhiste avant de manger de la volaille. Le mec dit qu’il était végétarien pendant des années car il suivait une discipline très stricte et là, il se remet à manger de la viande mais bon, il récite une petite prière bouddhiste avant faut pas déconner non plus. Cette série devient pénible. Le côté strict de son éducation est ce que cela lui a transmis en terme d’attitude et de concentration ne ressort pas du tout pour moi dans la série. Si vous comparez ça, à « X-men first class » on voit très bien par exemple, chez Magneto comment les évènements tragiques et difficiles de sa vie, l’ont marqué dans sa personnalité et dans sa quête. Il a une discipline de fer (le jeu de mots de fou) dans ses objectifs et ça se voit. Sa transpire dans chacune de ses paroles, dans chacun de ses regards.

L’intrigue …

Moi, je n’ai pas lu les comics donc je n’avais pas de base. Là, au 5ème épisode, je n’ai toujours pas vraiment compris pourquoi le héros revient. Il y a vaguement une histoire de combattre une organisation du mal, mais c’est pas fou fou fou, ni très convaincant.

En résumé, pas de personnage-clé convaincant, pas de véritable esthétique dans la série, une intrigue assez chiante et des dialogues que ma petite soeur de 12 ans aurait pu écrire, si elle avait existé … Netflix, je t’aime, mais sur ce coup-là, je ne te suis pas. Car, pour moi Iron fist n’est pas l’arme vivante, mais plutôt « larme vivante » ;)

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