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Tu es déjà allé à Solidays ou tu projetes de venir t'amuser avec nous. Tu as déjà repéré des noms sur la liste des artistes présents et tu trépignes d'impatience à l'idée de fouler la pelouse de Longchamp au rythme de tes musiques préférées. C'est chouette. Mais sais-tu qu'il y a aussi des mini-conférences passionnantes sous forme de talks d'une vingtaine de minutes au Social Club ?


Ici, on baisse le son, mais on donne de la voix. Qu’ils soient haut-fonctionnaire, photoreporter, cuisinier, rabbin, agriculteur, sportif… ils prennent la parole pendant une dizaine de minutes au Social Club pour changer votre perception du monde. Ces consciences pas comme les autres parlent d’altruisme, d’insertion, de lutte contre la misère, de recherche contre le sida, de combat pour une société inclusive, de courage d’agir et de parcours incroyables.


La programmation des conférences de Solidays 2019


La programmation 2019 des talks vient de tomber avec 22 speakers inspirants au Social Club. Toutes les interventions sont signées (langue des signes). Tu auras le plaisir de découvrir et d'échanger pendant le festival avec : 

    • YANN ARTHUS-BERTRAND Photographe et réalisateur humaniste : WOMAN, le monde vu par les femmes. WOMAN présente le regard sur le monde de 2 000 femmes venues de 50 pays, qui partagent leurs expériences, leurs espoirs et leurs combats).
    • MARIE POCHON Porte-parole de L'affaire du Siècle Soyons tous les avocats du climat. Aperçu des coulisses de la pétition record qui a été suivie du recours contre l’État pour qu’il respecte ses engagements climatiques.
    • PIERRE FOLDES Chirurgien et co-fondateur de l’association Women Safe Réparer les femmes. Inventeur de la technique de réparation de l’excision, Pierre Foldes répare aussi les âmes grâce à son association d’aide aux victimes de violences.
    • HUGO DÉCRYPTE et LOLA DUBINI Youtubeurs. Quand les Youtubeurs s'engagent. Ils sont jeunes et comptent des centaines de milliers de followers. Rencontre sans filtre avec des influenceurs conscients.
    • LAURENCE TUBIANA Directrice de la Fondation Européenne pour le Climat Cri d'alarme pour le climat. Quatre ans après l’accord de Paris sur le climat, les jeunes exigent des actes concrets. Conversation entre deux générations militantes.
    • ÉRIC TOLEDANO ET OLIVIER NAKACHE. Réalisateurs. L'autisme face caméra avec Hors normes Éric Toledano et Olivier Nakache changent le regard sur le handicap, et sur l'autisme dans leur dernier film Hors Normes.
    • ALICE BARBE Co-fondatrice de Singa et de Stop Harcèlement de Rue. La haine derrière l'écran. 360 menaces de mort, insultes ou appels au viol sur les réseaux sociaux en moins d’une heure. Qui dit mieux ?
    • ZEP Dessinateur Du Zizi sexuel à Happy sex Parler de sexualité avec humour, sans tabou et ni préjugé ? Zep croque des moments intimes où le plaisir glisse sans complexe vers le rire.
    • OLIVIER JOBARD, Reporter de guerre CLAIRE BILLET, Journaliste et réalisatrice GHORBAN Réfugié Afghan Ghorban, 12 ans, l'enfant de l'exil C'est l'histoire d'un enfant qui fuit l'Afghanistan pour la France. Prix du meilleur film documentaire au One World Human Rights Film Festival 2019, Prague.
    • DONALD KABERUKA, Président du Fonds mondial sida, tuberculose, paludisme MARISOL TOURAINE Présidente d'UNITAID STÉPHANIE SEYDOUX Ambassadrice Santé mondiale VIH : Des médicaments pour tous Seulement la moitié des 37 millions de personnes séropositives à travers le monde sont sous traitement. Mobilisons-nous pour l'accès aux médicaments pour tous !
    • LAURENCE FISHER Fondatrice de l’association FightForDignity CLÉMENCE PAJOT Directrice du Centre Hubertine Auclert Violences, les femmes s’en mêlent Regards croisés de deux militantes de la lutte contre les violences faites aux femmes : des approches complémentaires pour un combat commun.
    • ALEXANDRE MARS Entrepreneur philanthrope La Révolution du Partage Entrepreneur et philanthrope, Alexandre Mars plaide pour que le partage devienne la norme et le don, la règle.
    • LOÏC ET LUCIE Changeons de regard sur le VIH À 20 et 26 ans, ils ont appris leur séropositivité : ils témoignent sans tabou de ce que signifie vivre avec le VIH aujourd’hui.

Rendez-vous au Social Club du vendredi au dimanche !


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Et si tu ouvres l'oeil, tu me verras posée dans un coin, en train de live tweeter les conférences ;)

Toutes les photos de cet articles ont été prises par le talentueux photographe (lui aussi bénévole sur le festival) : Brice Delamarche. Son Instagram est un plaisir à suivre, son site pro est ici : https://www.bricedelamarche.com/

Retour sur les conférences 2018


Voici quelques uns des talks de l'an dernier. Si tu veux les revoir pour te donner un aperçu de la qualité et de l'humanité de ce qui s'y passe, voici le lien des replay des conférences de 2018 : http://www.solidays.org/social-club-replay/



Michaël Jérémiasz - Champion Paralympique de Tennis - “Changer de regard sur le handicap”



Anne A-R ; Photographe ; ” I am with them, les survivants” Attention cette femme est boulversante. "En allant en Ouganda, à la frontière du Soudan du Sud, elle pensait photographier le plus grand camp de réfugiés au monde. Mais c’était avant qu’ils lui racontent leurs histoires. Non pas celles de réfugiés, mais de survivants d’un nettoyage ethnique que l’on refuse encore de nommer. Anne A-R nous propose le récit en images de leurs vies en exil, mais aussi un questionnement sur la manière de regarder ceux dont la souffrance est niée."




Delphine Horvilleur - Féminisme et religion sont-ils compatibles ? Passée par la médecine et le journalisme, elle a changé de voie pour devenir rabbin. Dans la pensée religieuse, nous avons pendant très longtemps parlé des femmes, mais nous n’avons pas parlé avec les femmes. Pour elle, l’interprétation des textes sacrés souffre d’un excès de « textostérone ». Voix libre explorant les traditions, Delphine Horvilleur défend une lecture tolérante et féministe des religions et les invite, de l’intérieur, à reconsidérer la place et le rôle du féminin.



Si tu veux faire un don à l'association, c'est par ici : don Solidarité Sida

Déjà, j’ai adoré le titre. Méfiez-vous des gens ordinaires.

A l’heure où une partie du monde est en repli sur soi, où une partie des gens deviennent de plus en plus conservateurs, intolérants, s’enferment dans la peur de l’autre « méfiez-vous des gens ordinaires » était un excellent choix pour lancer une campagne de soutien à l’association Emmaüs.

J’ai toujours pensé que l’entraide était vivifiante. Non, pas pour se donner bonne conscience, mais parce que je crois fondamentalement au collectif. J’y puise sans doute des racines dans mon enfance. On ne choisit pas l’environnement dans lequel on naît. Le mien était instable, insécurisant, et dangereux à certains moments… Bref, pas l’environnement idéal, pour qu’une enfant puisse y vivre normalement.

J’aurais pu faire mille choix destructeurs pour trouver une raison de vivre. Mais j’ai eu cette chance-là. Celle de trouver sur ma route, des gens ordinaires qui n’ont pas vu en moi « une pauvre gosse » mais une enfant avec du potentiel. Chacun d’entre eux m’a appris à sa façon qu’il existait autre chose que cet environnement, que j’avais des ressources, que oui en dépit de ce que j’avais vécu et de ce que je continuais à vivre, je pouvais compter sur les autres. Ca a changé ma vie.

Bien sur, il me reste des séquelles, des objectifs que je n’ai pas encore atteints. Mais j’en ai atteint tellement que je ne pensais pas pouvoir atteindre un jour, que ça me galvanise et me motive au quotidien.

Alors, depuis toujours à ma façon j’essaye d’aider les autres. Parce que c’est un moyen de redistribuer la bonté que l’on m’a donné un jour.





Bravo à ces gens qui ne se résignent pas et qui dépassent leurs limites ou celles que l’on leur impose pour marquer à leur façon le monde qui les entoure.

  • Le site Emmaüs pour découvrir cette belle campagne : http://les-extraordinaires-emmaus.org/site/accueil.html … sur lequel vous pouvez découvrir d’autres portraits mais aussi savoir comment agir et devenir un extraordinaire.
  • La très belle lettre de Thierry Khun (Président d’Emmaüs France).
  • Lien pour soutenir Emmaüs de différentes façons : http://www.emmaus-solidarite.org/devenir-partenaire/

Cette campagne a été réalisée par l’agence de communication LaSecte.

Solidays est un festival organisé par l’association Solidarité Sida. Il a pour but de collecter des fonds pour la prévention et l’aide aux malades en France et à l’international. Mais c’est avant tout un festival engagé autour de la solidarité sous toutes ses formes.

Je suis bénévole depuis plusieurs années, voilà pourquoi


Quand on a plus vraiment de famille (parce que d’autres maladies sont passées par là), le sens que l’on donne à sa vie prend une ampleur significative. Quand on n’a pas réussi à construire un foyer et que chaque matin qui se lève vous le rappelle, que la société vous fait régulièrement comprendre qu’une femme seule à votre âge, c’est forcément une déséquilibrée … On ferme sa gueule, pour ne pas indisposer les gens. On sourit et on fait des blagues pour que le quotidien soit plus doux, plus acceptable. Mais on ne baisse pas les bras pour autant !

Ce qui est important à mes yeux, ce n’est pas de regarder s’écouler les jours, mais c’est de se sentir vivant vraiment. C’est ce sens que je donne à ma vie, ce sens qui est un choix et qui prend différentes formes. Il y a longtemps, j’ai fait le choix d’avoir des amis et d’aimer profondément les gens chaque seconde qui passe. Et j’ai réussi ce pari-là (putain ce que je vous aime mes compagnons de route).

J’en ai fait un autre, j’ai fait celui du « collectif ». Parce qu’un jour des gens ont refusé de voir en moi une petite fille née dans un foyer en difficulté, mais une petite fille avec du potentiel. Je me suis construite avec cette idée-là. Mais également, parce que des années plus tard, l’Etat m’a permis de faire des études. Alors, j’ai adopté ce parent-là, même si comme dans toute famille, j’ai parfois tendance à m’engueuler avec ;)

J’ai décidé que je ne pouvais pas répondre par la rancoeur à ce que j’avais subi une grande partie de ma vie, j’ai choisi de parier sur l’humain, sur les humains, tous ensemble. C’est souvent difficile, parce que nous traversons une période trouble, parce que composer avec les différences de chacun soyons clairs, c’est compliqué, mais, mais, mais … Parfois tout devient évident … Comme ce week-end à Solidays.

Je participe à ce festival depuis plusieurs années, avec ma maigre contribution (je suis rédactrice web). Et ce week-end, j’ai pris (une fois de plus) une vraie claque dans la gueule.

J’ai rencontré des gens différents : des festivaliers, des militants, des bénévoles, ma team, des engagés, des gens un peu perdus, d’autres en questionnement, des personnes célèbres, des anonymes … Ils ont tous une chose en commun : ils donnent un peu d’eux-mêmes pour une même cause : LA SOLIDARITÉ.

Oui, je suis déguisée en préservatif. C’est ça l’investissement !


J’ai écouté ces gens continuant à aider ceux qui se faisaient massacrer, mouraient dans l’indifférence la plus totale, subissaient le rejet et autres formes de cruauté à cause de leur genre, de leur état de santé, de leur profession, de leur handicap ou de leurs convictions. Je les ai entendus refuser l’adversité d’un contexte, d’une situation, pour poursuivre leur objectif avec une humilité incroyable. Et quant à la fin de leur récit, ils m’ont regardé droit dans les yeux avec une reconnaissance incroyable, pour me dire « mais toi, pourquoi tu nous aides, tu ne nous connais pas ». Je suis restée sans voix, les tripes à l’air, le coeur en bandoulière.

Il y avait tellement de force et d’amour si vous saviez ! Je me suis d’abord dit « je ne fais rien, j’écoute et j’écris des articles » puis j’ai compris. J’ai compris que le collectif était en marche. Que chacune de nos actions à vous, à moi, les leurs, avait une répercussion à l’autre bout de la chaîne. Et que très souvent d’une manière ou d’une autre cela sauvait des vies (par la prévention, le soin, l’assistance psychologique, l’évitement d’un suicide, l’aide au retour à une vie normale, le soutien …).

Des moments de bonheur, j’en vis au quotidien, parce que l’engagement est partout, pas uniquement à Solidays. Mais ce festival est engagé, c’est une concentration de convictions et de courage unie par un collectif de gens qui à la base ne se connaissent pas. Alors je me dis que tout est possible, que la période est terriblement compliquée mais que l’on va y arriver.

Je compte sur vous, ils comptent sur nous.

Prêt pour être bénévole ?

Pour participer en tant que bénévole à Solidays, il faut être bénévole de l'association organisatrice : Solidarité Sida

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