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J'ai découvert la science-fiction au travers du livre « A la poursuite des slans » d’Alfred Elton Van Vogt. Il s'agit d'un classique de la science-fiction et pour beaucoup d'un chef-d'oeuvre. Laissez-moi vous faire découvrir ce livre qui m'avait beaucoup plu.

"L'humanité compte parfois des génies qui sont admirés et respectés. Mais qu'arriverait-il si, au sein de la race humaine, se développait une autre race, d'un niveau mental infiniment supérieur, celle des Slans ? Ne seraient-ils pas craints, haïs, pourchassés puisque supérieurs et donc redoutables ? Pourtant, le Slan c'est l'avenir de l'homme, le prochain stade de son évolution. Voici son histoire à travers celle de ses membres les plus parfaits, Jommy Cross et la belle Kathleen, traqués, pourchassés par la planète entière et cependant triomphants car rien ne peut arrêter l'évolution inéluctable de l'humanité".



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Cette photo rétro de Van Vogt méritait un montage un peu kitch. Autant vous dire, que je me suis fait plaisir ;)


Alfred Elton van Vogt, plus connu sous ses initiales d'A. E. van Vogt, est l'auteur de ce livre. Il est né au Canada en 1912 et est mort aux États-Unis à Los Angeles en 2000. Il est considéré comme l'un des chefs de file de la science-fiction américaine pendant son âge d'or.

Il compte parmi ses livres plusieurs chefs-d'œuvre dont les romans : À la poursuite des Slans, La Faune de l'espace et Le Monde des Ā.  Ce dernier ouvrage a popularisé la sémantique générale auprès du public et provoqué une importante polémique dans le monde de la science-fiction anglo-saxonne. Annecdote : la traduction française du Monde des Ā, a été réalisée par Boris Vian. J'ai lu l'oeuvre complète de Vian, savoir qu'il avait traduit Van Vogt, n'a fait que confirmer mon amour pour ce chouette type !


Immigré néerlandais, enfant il a du mal à s'intégrer à cette nouvelle culture et se réfugie dans la solitude, mais plus encore dans les livres. Il commence par lire beaucoup de contes de fées. Puis, il se met à dévorer des livres à raison de deux par jour. C'est pendant cette période qu'il découvre le magazine de science-fiction Amazing Stories. Il a quatorze ans et commence à éprouver le besoin d'écrire. Impossible de ne pas penser au personnage George McFly, le père de Marty dans retour vers le futur.



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A la poursuite des Slans est d'abord paru en 1940, de septembre à décembre sous la forme de feuilleton dans la revue mensuelle « Astounding Stories ». Son titre d'origine est « Slan ». Sa publication sous forme de livre paraîtra plusieurs années plus tard en 1946.


Résumé du livre : "De même que l’Homo Sapiens a succédé à l'homme de Cro-Magnon, le Slan est appelé à le suppléer. Jommy Cross est un jeune Slan, l'un de ces mutants que les hommes pourchassent sans pitié. Les Slans surclassent en effet les humains dans tous les domaines : ils sont télépathes, possèdent « deux cœurs », ont une espérance de vie de 150 ans et sont d'une indéniable supériorité à la fois physique et mentale. La mère de Jommy Cross venant d'être assassinée par les sbires de John Petty, le chef de la police secrète, Jommy Cross trouve refuge auprès de Mémé, une ex-actrice alcoolique qui fait avec lui une sorte de « pacte », il vole de l'argent pour elle, et elle ne le dénonce pas à la police. En parallèle, la jeune Slan Kathleen Layton est maintenue en vie par Kier Gray, le dictateur de la planète, pour servir d'expérience".


Si vous vous lancez dans la lecture de ce roman, souvenez-vous que l'écriture date de 1940 et que nous sommes au début de la science-fiction. Pour ma part, je trouve que beaucoup d'oeuvres, films ou séries nés par la suite ont clairement marché dans les pas de ce roman : Heroes, Sense8, X-men ...  Les mutants ont ici, aussi des capacités supérieures à celles des humains. Ils sont notamment télépathes et sont reconnaissables à deux petites fibrilles qu'ils ont sur le front. Grâce à la télépathie, ils apprennent plus vite, communiquent mieux et surtout peuvent manipuler les humains. Du coup, évidemment ça se passe mal et une guerre terrible éclate entre les humains (qui se sentent menacés) et les Slans. Les Slans sont donc impitoyablement traqués par une humanité en pleine régression (ça vous rappelle quelque chose ?), subissant le joug de la dictature de Kier Grey. Jommy Cross (le jeune héros du livre) est un jeune Slan, fils d'un véritable génie, décédé. Quand le livre commence, sa mère se fait abattre sous ses yeux. Il n'a que 9 ans, et cherche à survivre et à rencontrer les siens sans se faire remarquer ou tuer. Nous suivons la vie de ce Slan, sa jeunesse puis son plan pour retrouver d'autres Slans. Il découvrira alors l'existence de Slans sans fibrilles, donc « diminués », qui ont choisi cette clandestinité pour contrôler l'humanité, mais ils redoutent plus que tout, les vrais Slans.


Plusieurs thématiques importantes sont traitées ici : dictature, racisme, réactions face à l'oppression, conformisme social, avidité et soif de pouvoir, théorie de l'évolution, mais aussi la question de la domination grâce à la supériorité apportée par la technologie... Soit des thématiques lourdes de sens en 1940 alors que le monde vient d'entrer dans une Seconde Guerre mondiale qui sera marquée par l'organisation étatique de meurtres de masse. En se projetant dans un monde futuriste qui n'existe pas, on explore des problématiques contemporaines avec une vraie réflexion portée par la plume intelligente de Van Vogt. Ce livre qui nous tient en haleine à travers la lutte pour la survie de nos deux héros, est un véritable appel à la tolérance. On retrouve exactement les dilemmes de positionnement et de réactions face à cet environnement, que l'on dans "X-men, first class". Une partie des mutants veulent trouver un terrain d'entente avec les humains, une autre meurtie par la cruauté qu'ils ont subie veulent leur extermination.


Je vous ai fait une petit compilation de différentes couvertures françaises du livre des années 40 à aujourd'hui.


On a vraiment l'impression d'être à la place du personnage principal, Jommy, qui vit une répression meurtrière juste parce qu'il est né Slan et qui affiche une détermination sans failles, à s'en sortir. Le livre se lit facilement, et on a vraiment envie de savoir la suite et de découvrir la nature profonde des personnages (pas tous très reluisants). Je l'ai lu deux fois, et je me souviens, la deuxième fois avoir été un peu déçue par la fin. Cela reste malgré tout, un très bon livre. Et Alfred Elton Van Vogt reste un de mes auteurs chouchous. 



<= si vous voulez acheter le livre, c'est par ici !

Que faire de nos livres ?

Nous avons tous des livres que l’on affectionne particulièrement, et d’autres pour lesquels on se dit qu’on aurait dû réfléchir un peu avant de les acheter. Nos appartements malheureusement ne grandissent pas avec nous, la place dont nous disposons est donc non-extensible.

Si vous avez la chance d’habiter sur Paris, vous avez le choix entre plusieurs enseignes pour revendre vos livres, cd, et dvd d’occasion. Mais quand on vit dans une plus petite ville, ou quand on a simplement pas le temps, les choses se compliquent. Je me suis donc mise en quête des différentes solutions pour vendre mes livres tranquillement depuis mon ordinateur.

Les solutions classiques de vente en ligne de livres : LeBonCoin, Ebay, Amazon, PriceMinister etc.

Permettent aussi de vendre vos objets, mais à l’unité et la mise en ligne est vite chronophage. Je pensais trouver d’autres site du type de celui de Gibert Joseph. Si vous en pratiquez d’autres, je suis preneuse.

Revendre ses livres sur Facebook :

C’est une nouvelle tendance qui se dessine et à laquelle Facebook est particulièrement attentif. De plus en plus de pages de ventes diverses se créées chaque jour.

Par ex. dans mon département, j’ai une page « je revends dans l’aube ». Il existe en effet maintenant des « groupes d’achats » et des « groupes de vente » permettant de vendre plus facilement ses bien.

Vous pouvez les trouver en cliquant sur : https://www.facebook.com/salegroups/

Vendre ses livres grâce au site Gibert Joseph

Aussi connu que son acolyte (Gibert Jeune), l’enseigne a développé un site pour vendre vos livres d’occasion depuis chez vous. Comment faire ?

Vous rentrez le numéro ISBN ou le code barre de votre livre et on vous dit si votre livre les intéressent ou pas. A noter, que leur intérêt varie en fonction de leur stock au moment de la saisie. N’hésitez pas à retenter votre chance à un autre moment si votre livre ne leur convient pas.

  • Le plus : Gibert Joseph prend à sa charge les frais de port. Imprimez le bon d’affranchissement, collez-le sur votre colis et hop direction La Poste.
  • Le moins : les codes ISBN ne sont pas tous référencés (aucun de mes CD n’était référencé). Le prix de rachat n’est pas super haut, mais ça dépanne bien quand même.

  • Site web : Gibert Joseph
  • Articles rachetés : livres, cd, dvd.
  • Conditions : vendre 3 produits minimum – 20 kg maximum – 20 euro de reprise minimum.
  • Frais de port : pris en charge par Gibert Joseph.
  • Modalités de paiement : par virement bancaire, paypal ou bon d’achat (carte tirelire +10%).
  • Prix moyen de rachat : de mémoire pas cher, environ 2,50 par article.
  • Délais de paiement : sous 5 jours.
  • Prêt pour vendre vos livres ?

    Voici l’adresse pour vendre vos livres sur Gibert Joseph : http://www.gibertjoseph.com/

    L’amoureux, il lit beaucoup. Il dévore même. Moi, des livres, j’en ai pléthore, et ils me guettent depuis ma table de nuit. Je traîne mais pourtant, j’aime être happée par un roman. Un jour, il m’a dit j’ai trouvé un roman très sympa,  « La vie commence à 20h10 » de Thomas Raphaël, il faut que tu le lises.

    Hasard de la vie, j’ai rencontré l’auteur. C’est le genre d’homme super attachant immergé dans ses passions : les séries télévisées et les romans. Nous on les regarde, lui il les dévore. Alors forcément, j’ai eu envie de lire son livre.

    Puis j’ai présenté Hubert à l’amoureux. Hubert, il est écrivain et critique littéraire, il aime le football et les romans noirs. Pourtant, « la vie commence à 20h10 », il l’avait lu. Il avait beaucoup aimé. C’est là, au détour, d’un fondant au chocolat dans un restaurant lounge de Troyes, qu’il m’avoue avec dans une émotion fébrile : « j’aime aussi Plus belle la vie ».

    Alors voilà, ce livre, il va voyager. Cette été, je pars en Asie, et j’aimerai emmener un peu de France avec moi.  Alors suivre les aventures de cette trentenaire qui rêve de devenir romancière et qui se voit proposer de fabriquer un feuilleton télé, forcément ça me plait bien :)

    Edit : je suis revenue d’Asie. J’ai adoré ce livre. Je l’ai dévoré alors que les bus locaux nous menaient de Chiang Mai en Thaïlande, à Kuala Lumpur en Malaisie. J’ai suivi l’héroïne comme mon ombre. J’ai découvert avec étonnement que la réalisation d’une série télé est d’une complexité que je n’aurai pas imaginé. Et j’ai une bonne nouvelle pour vous… La suite arrive !

     

    D’autres avis sur le livre :

    Depuis maintenant 4 mois, je suis l’heureuse propriétaire d’un Kindle et devant la montagne de questions de mon entourage, voici les points qu’il faut connaitre pour pouvoir briller en société, surtout si votre société est composée de « geek » qui lisent des pavés.

    1. Le Kindle est une liseuse numérique.

     

    Le Kindle est LA liseuse numérique d’Amazon. Elle permet d’acheter des livres sur Amazon (ce que je faisait déjà pour les versions papier) et de les télécharger via WiFi (ou 3G si vous achetez la version 3G)  et de les lire comme ça, tout de go.

    Les livres sur Kindle sont très souvent moins chers que les livres papier, vous économiserez entre 2 et 6 €/£ en moyenne.

    2. Le Kindle c’est une liseuse en e-paper.

     

    Le Kindle a un écran en e-paper, ce qui veut dire que la page que l’on lit est imprimée sur l’écran. Ceci a deux avantages :

    • Contrairement à un écran de tablette, le e-paper ne renvoie pas de lumière dans les yeux. C’est la lumière de l’extérieur qui vous permet de lire. Donc, dans le noir, vous ne verrez rien, mais dans toutes les autres situations où vous désirez lire un livre : au soleil, dans le métro, le soir , le matin, il est parfait.
    • Une fois une page imprimée sur l’écran, le Kindle arrête de consommer de la batterie. Donc la batterie est utilisée : 

    – Quand on change de page.
    – Quand on cherche à télécharger un livre. 

    L’autre avantage de cette technique est que les pages de veille sont très jolies. Les photos ont un niveau de gris d’une grande finesse, l’écran n’est jamais blanc.

    Quand le Kindle n’a plus de batterie (au bout de 45 jours à peu près pour moi), il suffit de le brancher à un ordinateur avec le câble USB avec lequel il est livré.  Si vous n’avez pas de port USB de disponible, utilisez un adaptateur (comme celui du chargeur de votre téléphone portable).

     

    3. Le Kindle est léger et low-tech.

     

    L’occasion parfaite d’acheter un Kindle, c’est de lire un énorme pavé et de se défoncer l’épaule tous les jours en se le trimbalant partout. Le Kindle pèse 170g et rentre dans une poche de manteau. Il m’a libéré de l’obligation d’avoir un sac à main pour tous mes trajets, et le sentiment de libération était extraordinaire.

    Mais ce que je préfère avec le Kindle c’est qu’il est en noir et blanc, et qu’il ne sert qu’à lire des livres. Il ne fait pas de bruit quand je reçois un mail, il ne suscite pas l’envie de mes compagnons de voyages en bus. Il permet juste de lire.

    Donc, non seulement, je peux me concentrer tranquillement sur la lecture sans être interrompue par une application qui a décidé de me notifier, mais en plus je n’ai pas peur qu’on me le pique, et donc je l’utilise partout.

    Les petits avantages de la liseuse électronique, même low-tech :

    • Le dictionnaire pour connaitre la définition des mots dans les livres.
    • La fonction recherche dans le texte.
    • La fonction de surlignage de texte (met les textes surlignés dans un document appelé «Mes extraits»).

     

    4. Le Kindle existe en plusieurs versions.

    Sur la page d’Amazon, vous verrez 3 Kindle en e-paper :

    • le Kindle à bouton.
    • le Kindle Touch.
    • le Kindle Touch 3G.

    J’aime beaucoup mon Kindle parce que je peux le tenir dans une main et avec la même main tourner les pages grâce aux boutons sur les cotés. Mais après, c’est aux goûts et aux utilisations de chacun.

     

    5. Les inconvénients du Kindle.

     

    Dans mon idylle avec mon Kindle, j’ai remarqué des éléments qui me chafouinent un peu :

    • Je ne peux plus donner ou prêter des livres.
    • Quand beaucoup de gens surlignent le même passage, cela est indiqué lors de la lecture, ce qui est pratique sur les bouquin de business mais qui a un effet «rire enregistré» dans les romans.

    En résumé, rien qu’Amazon ne puisse fixer.

    Mais l’élément qui me parait le plus étrange, c’est que je ne vois plus la couverture du livre que je lis. Car à chaque fois que je le prends dans les mains, le Kindle s’allume automatiquement à la dernière page lue.  Je me rends compte que je ne me souviens absolument pas des titres des livres que je lis et que je n’en regarde plus la couverture. Et ça, c’est un élément qui me manque vraiment.

     

    6. Les livres Kindle sans Kindle

     

    Enfin, le coté très pratique du système Kindle (comme du système Apple) c’est que mes livres sont disponibles sur toutes les plateformes électroniques, ordi, iphone, iPad. Si je pers mon appareil, il me suffit d’en racheter un, d’attendre 48h, en attendant, de continuer mon bouquin sur mon iPhone, d’accepter le colis, d’ouvrir la boite et de brancher le Kindle sur mon compte pour tout récupérer.

     

    Conclusion :

    J’espère vous avoir éclairé sur ma liseuse numérique, si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les mettre dans les commentaires !

    Merci à Sébastien Adamowicz et Fabien Voyer pour m’avoir fait découvrir ce merveilleux gadget ! Si vous souhaitez acheter un Kindle vous pouvez en trouver ici :

    Anna-Livia Cardin Gomart

    Cela sonne comme une injonction ! Celle d’oser être soi, de rencontrer sa féminité, d’oser l’exposer à sa manière, en douceur, fougueusement, avec délice, humour ou un air inoncent. Mais qu’est-ce qui compose la scène burlesque française ?

    L’équipe du site Be Burlesque va régulièrement à la rencontre de ces nouvelles effeuilleuses françaises ou étrangères venues poser les pieds sur les différentes scènes nationales. Cette équipe chacun avec sa sensibilité et ses passions tentent de rencontrer la femme et son personnage, parfois en fusion parfois en délicieux décalage.

    En rentrant chez moi, j’ai eu le bonheur de voir au fond de mon couloir mon vélo années 30, et gentiment déposé dans son panier par ma voisine, le livre que vient de publier Be Burlesque. Je me suis plongée sous ma couette en broderie anglaise pour découvrir avec excitation ce à quoi ils s’attelaient depuis des mois.

    Vous vous demandez ce qu’est le burlesque? Qui sont ces femmes ? Quel est leur univers ? Comment les découvrir ? Ce livre plus qu’une rencontre et est univers en soi.

    Bravo à cette équipe* qui sur leurs fonds propres, leur énergie ont dès le début admiré et soutenu ces femmes sans les juger.

    Puisse ce livre aboutir enfin à ce que je n’entende plus jamais que le burlesque est un univers uniquement féminin ;)

    couv_livre_beburlesque

    L’équipe Be Burlesque, c’est :

    • Chris Do Carmo
    • Franz Van Berlin
    • Lorenzo de la Motta
    • Soazic Le Bozec (et ses superbes photos)

    par les Chroniques d’Angélique… Ca tombe bien je suis en pleine insomnie :)

    Plutôt corne ou marque page ?

    Ou, la, la, la, la, corner un livre est synonyme de sacrilège à mes yeux. Je penche résolument du côté marque page (j’en raffole assez à vrai dire).

    As tu déjà reçu un livre en cadeau ?

    Oui, souvent. Par Hubert surtout, par des amis de coeur, par un amoureux. J’en ai même reçu un hier : « le duel » de Maxime Lonnet.

    Lis-tu dans ton bain ?

    Je n’ai pas de baignoire, ça m’incite fortement à ne pas le faire. Mais même quand je suis en villégiature, chez un heureux possesseur du dit phantasme, je ne pratique pas. Je suis trop maladroite (plouf).

    As tu déjà pensé à écrire un livre ?

    Oui oui oui !!!

    Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?

    Je n’ai pas pour le moment lu ce genre de livre …

    As-tu un livre culte ?

    Un : non. Plusieurs : assurément :)

    « Le pendule de Foucault » d’Umberto Eco – « Illusions » de Richard Bach – « Le zubial » d’Alexandre Jardin – à peu près tous les Boris Vian (Vernon Sullivan inclus) …

    Aimes tu relire ?

    Oui, pourquoi se priver d’un tel plaisir ?

    Aimes tu parler de tes lectures ?

    Assurément :)

    Comment choisis tu tes livres ?

    Selon des méthodes fort variable : sur conseils, selon la 4ème de couverture, au pifomètre, etc., …

    Une lecture inavouable ?

    Plof, plof, plof … Les mémoires de Michèle Torr ? Non, là vraiment, je ne vois pas.

    Des endroits préférés pour lire ?

    Mon lit :)

    Un livre idéal pour toi serait ?

    C’est le livre qui m’accroche les tripes, et qui change ma vie.

    Lire par dessus l’épaule ?

    C’est terriblement impoli. Ce qui ne m’empêche pas d’en raffoler !

    Lire et manger ?

    Plutôt boire… Du thé :)

    Lecture en musique, en silence, peu importe ?

    Selon l’humeur de madame :)

    Lire un livre électronique ?

    Pourquoi pas (surtout quand je suis en déplacement et que je ne peux pas emporter tous les livres que je voudrai avoir près de moi).

    Je passe cette chaîne à Alix (tu peux répondre dans ton commentaire), Olivia Chanteuse & Olivia à Paris, ainsi qu’à Balbc.

    Alors que je m’apprête à partir en vacances, c’est l’auteur Ollivier Pourriol qui par l’intermédiaire de ses mots m’accompagnera sur les plages du Lavandou. Il est philosophe, essayiste et romancier, je l’ai découvert au détour d’une planche à repasser. Je trouve l’activité de repasser son linge, d’un ennui foudroyant, d’une perte de temps radicale, d’une chiantitude avérée… Du coup histoire de ne pas perdre complètement mon temps j’écoute la radio, souvent France Culture, et ce jour là Mr Pourriol parlait de la philosophie dans le cinéma avec une telle fluidité, avec tant de passion que j’ai eu envie de le rencontrer…. Mais comme ça ne s’est pas fait, je me suis tenu au fait d’acheter son livre.

    Au début, j’étais intimidée car je suis profondément néophyte en philosophie. C’est une matière que j’ai toujours eu du mal à appréhender. Mais Ollivier Pourriol, parlant de Descartes, décrivit très bien ce que représentait pour moi la philosophie en terminale : « Descartes est longtemps resté pour moi une espèce de mathématicien adepte de l’imparfait du subjonctif et de la phrase à rallonge dont on oublie le sens au fur et à mesure qu’elle se déploie ». Je me suis dit, on a un premier point commun, le deuxième était l’attrait pour le cinéma, allons-y faisons-lui confiance. Et je n’ai pas été déçue ! Je vous recommande ce livre passionnant.

    Votre démarche consiste-t-elle à comprendre le cinéma par la philosophie ou la philosophie par le cinéma ?

    C’est une hybridation. Un laboratoire. Je n’ai pas de méthode. Les films me portent. Quand je vois Fight Club, de David Fincher, je sais que je vais pouvoir expliquer la typologie de l’inconscient et la différence entre Freud et Jung. Il s’agit d’ouvrir le regard sur les films par des outils philosophiques. La philosophie, c’est structurant, et le cinéma, c’est bouleversant. Dans un film, il y a une pensée implicite. Indépendamment du jugement esthétique, quelque chose se répand en deçà de la surface de la peau de la pensée. La philosophie occidentale est présentée comme un déploiement de concepts conscients. Le cinéma, lui, c’est de la méditation. Devant l’écran, une idée rentre sans résistance, comme lors d’un massage. Alain dit que comprendre, c’est ne pas chercher à comprendre. Pour saisir une pensée, il faut être familier avec elle et arrivera un moment où on la comprendra.

    Extrait de l’article « Quand Fight Club et X-Men enseignent la philo » de l’Express

    Il a une chaîne vidéo sur laquelle vous verrez de petits épisodes  appelés « Studio Philo » sur la thématique du cinéma et de la philosophie. Malheureusement, les épisodes sont pas toujours très bien référencés sur la chaîne et il n’est pas toujours possible de connaître les thématiques et les références cinématographiques avant de la regarder.


    Studio Philo Episode 3 par cinephilo

    Ollivier Pourriol – CINÉPHILO

    Les plus belles questions de la philosophie sur grand écran
    HACHETTE Littératures HAUTE TENSION
    ISBN 978-2-01-237376-1

    Vous dire que j’ai récupéré tout mon sommeil dépensé sur le dancefloor de la maison du lapin serait un vilain mensonge. Mais mais mais je suis sur la voie de la rédemption puisque ma vie toute chouette reprend son cours…

    Par des cours justement, sur l’Europe . Ce qui est un très bon outil pour ne pas s’endormir. Si je me sens la paupière lourde, il me suffit d’imaginer Jean-Claude Trichet en slip pour avoir un sursaut d’effroi et garder les deux yeux grands ouverts.

    Pour les entre-cours, les affaires reprennent (c’est à dire les repas entre amis). J’ai à midi déjeuné avec ma grande supportrice du week-end-lapin (Julie) qui a eu la merveilleuse idée de me prêter un très chouette bouquin : « le catalogue Good Planet – 1000 façon de consommer responsable ». Là, le grand bonheur où comment apprendre mille choses et découvrir des sociétés qui proposent des produits aussi intéressants qu’originaux.

    En attendant, je préfère trottiner dans les rues de Troyes afin de roder ma première jupe en jean, trouvée chez Marithé & François Girbaud …. enfant ;) Et pour ce qui est de mon programme vespéral c’est : c’est poulet au sésame avec le ludique David et petite virée au bar « La Cave » ;)

    Bon reprise à certains, et très belle semaine aux autres !