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Tu es à la bourre pour tes cadeaux, tu aimerais offrir un bijou à l’un de tes proches. J’ai déniché pour toi, une bijouterie éthique, si, si, si !!! Elle me plait particulièrement pour plusieurs raisons. Son nom « OR DU MONDE », sa devise : “Les bijoux ne doivent pas être teintés par des activités minières irresponsables, des violations des droits de l’Homme ou des pratiques néfastes pour l’environnement.”.

« Or du monde » la bijouterie éthique (et romantique)


Quelle est son histoire ? « OR DU MONDE« , c’est une bijouterie familiale  qui a vu le jour, il y a 40 ans quand Christian, joaillier, a rencontré Hélène, jeune créatrice, ils ont partagés de l’amour l’un pour l’autre et l’amour de leurs métiers en associant leurs talents.

De leur belle rencontre, sont nés deux enfants, Sacha et Margot. Adultes, ils ont décidé de rejoindre l’aventure de leurs parents, pour développer la bijouterie. Sacha, a pour exigence, de tracer la provenance des pierres pour lutter contre les diamants de sang.  Mais ce n’est pas tout, ils ont également choisi d’utiliser de l’or recyclé (j’aime beaucoup l’idée). Voici leurs engagements :


DÉFENDRE
LES DROITS DE L’HOMME

Plus d’un million de mineurs sont payés moins d’un dollar par jour, victimes d’accidents, de travail forcé et de violences. Il est crucial d’identifier le pays d’origine des diamants et de se tourner vers ceux qui offrent des conditions de travail sûres et un accès aux soins et à l’éducation.

PROTÉGER
L’ENVIRONNEMENT

L’exploitation de l’or est une activité polluante qui détruit des écosystèmes locaux et nuit aux populations environnantes. Il y a pourtant suffisamment d’or déjà extrait sur la planète pour subvenir aux besoins de l’industrie joaillière
des 50 prochaines années.


SOUTENIR
LE SAVOIR-FAIRE

La France dispose d’un vivier de talents réputé à travers le monde qui constitue un patrimoine vivant mais dont les effectifs réduisent chaque année. Or du monde, soutient l’artisanat et les métiers d’arts français en décidant de faire appel à leurs talents pour fabriquer des bijoux qui ont du sens. Gage d’une qualité d’exception, ce savoir-faire ancestral doit être soutenu pour continuer à exister et à être transmis aux générations futures.

Collection heures précieuses


J’ai décidé de vous faire découvrir la collection heures précieuses. Elle s’inspire des différentes heures de la journée et de la couleur du ciel selon la position du soleil aux différentes heures. Vous allez découvrir des pendentifs, bagues, boucles d’oreille … ornés de pierres des quatre coins du monde :

  • de l’Aigue Marine du Brésil,
  • de la topaze du Sri Lanka,
  • du rubis de Birmanie
  • et du Saphir de Thaïlande !


Boucles Cardinal Zénith

  • Un design d’une harmonie parfaite entre la gemme et l’or
  • Une topaze Blue London d’exception exprimée dans sa quintessence

Solitaire idéal Aurore

  • Aigue-Marine du Brésil
  • La luminosité de l’aigue-marine sublimée de diamants étincelants (éthiques)
  • Cette bague se prête bien à la superposition avec une alliance

Coup de coeur pour leurs créations en nacre éthique !


La nacre, c’est un peu la matière de mon enfance. Celle que j’allais observer les pieds dans l’eau quand la période bénie des vacances pointait le bout de son nez. Je faisais bouger les coquilles vides trouvées sur les bords de mer, pour voir le soleil jouer avec les reflets incroyable de la nacre. Je me suis battue plusieurs fois avec maman pour garder les coquilles d’huître comme s’il s’agissait d’un trésor. Elle arrivait à sécher mes larmes en me donnant un bouton en nacre ou autre babiole de mode taillée dans la précieuse matière.


Mais la nacre, c’est quoi au juste ? (voix off de Jamy) C’est un phénomène naturel organique constitué de cristaux d’argonite (calcium et carbone). Elle est produite par nos amis les mollusques (huitres, ormeaux) tout au long de leur vie (tu fais quoi samedi, tu sors. Non j’peux pas, j’fais de la nacre) … et recouvre la partie intérieure de leur coquille. Si un élément étranger vient trouver sa place à l’intérieur de la coquille, l’huitre l’enveloppe de nacre afin de limiter son effet irritant, donnant ainsi naissance aux perles (youuuhouu). Comme la nacre est une matière organique, il faut être précautionneux, le joallier « OR DU MONDE » vous donne tous les conseils pour la préserver et l’entretenir ici : conseils nacre éthique

Leurs bijoux en diamants à créer sur mesure

Avant, je me disais « je ne suis pas très bijoux ». Mais quand on voit de vraies créations, c’est autre chose. Et là, leurs créations en diamant, mamamiaaaaa : craquage complet (surtout pour les versions en or rose). Les montures Eden et Kokoro forever figurent parmi mes coups de coeur ! Le principe :

  • Vous choisissez votre modèle : sélectionnez votre monture coup de cœur et personnalisez la en choisissant parmi les 4 métaux précieux.
  • Sélectionnez votre diamant : personnalisez votre création en choisissant votre diamant parfait parmi les 24 diamants éthiques proposés.

Si vous voulez m’en offrir une, c’est quand vous voulez !!!!

 

Et hop, cette bijouterie file directement dans mes bonnes adresses parisiennes !

Bijouterie « OR DU MONDE »
7 rue Notre-Dame des Victoires
75002 Paris


Vous pouvez également acheter leurs créations en ligne sur leur site et découvrir leur univers sur leurs réseaux sociaux :

Article sponsorisé

Tu connais ces moments où le temps s’arrête parce qu’enfin tu prends soin de toi ? Ces moments où tes problèmes s’envolent parce que tu as envie de profiter de l’instant en te faisant plaisir ? J’ai vécu cela grâce aux journées chouchoutage Joly Days. Viens, je t’emmène !

En décembre dernier, me voici en train de trottiner dans Paris. J’arrive en bas de cet immeuble parisien, je pousse la superbe porte art déco et je m’engouffre dans le petit ascenseur à l’ancienne pour découvrir le concept entièrement créé par la maquilleuse professionnelle Sarah Joly : les Joly Days. Ici toute une ribambelle de professionnels  (make up artistes de plateau télé, coiffeuses, masseurs, …) sont là pour s’occuper de moi … Et des autres participantes bien sûr. C’est un peu comme si on avait trouvé un petit coin de paradis sous la grisaille de l’hiver. Car quand on arrive dans ce lieu cosy de Paris (qui n’est jamais le même) on entre dans un univers. On s’arrête, on se pose, on discute et on se fait chouchouter. Voilà ce que ça donne :

Le soin de visage Joly Days :

J’ai commencé par un soin de visage. Le partenaire de cette édition était NuskinLaurence m’accueille chaleureusement pour me faire découvrir leurs produits et me poser quelques questions avant de me faire mon soin. Au programme  : démaquillage, soin galvanique et crème sur mesure réalisée grâce à la technologie Nuskin. C’était la première fois que je testais leurs produits, je ne savais pas à quoi m’attendre, bien qu’on m’ait déjà parlé en bien de la gamme. Résultat, un premier contact concluant. Les produits sont doux, agréables et non irritants.

Se faire maquiller par une professionnelle !

Je suis rapidement entre les mains expertes de Géraline Garétier, make-up artiste spécialisée dans la télévision. Pétillante et souriante, elle cible vite mes contraintes : ce jour-là des cernes ainsi que de petites rougeurs qui font partie de mon quotidien. Comme vous pouvez le voir sur la première photo (sans maquillage), j’avais eu une rude semaine et j’avais donc le minois passablement fatigué. Peu importe ! Géraldine allait arranger ça ! Lancôme avait décidé de lui faire tester des produits. J’ai donc pu découvrir avec beaucoup de plaisir cette marque au « branding » un peu viellot alors que leurs produits sont vraiment bien et innovants. J’ai notamment eu un coup de coeur pour leur fond de teint Miracle Cushion !

 

J’aurai pu faire d’autres ateliers : coiffure, manucure, massage mais d’autres rendez-vous m’attendaient dans cette journée trépidante !

Les prochains Joly Days

Mon avis : j’ai vraiment beaucoup aimé. J’ai envie d’y retourner mais entre amies car je trouve que c’est un moment qui se partage. On résume, les Joly days, c’est  : de vrais conseils de pros de la beauté, une ambiance comme à la maison, un déjeuner et gouter offerts, des pâtisseries de chef, super ambiance, et pas d’attente ! Car tout est parfaitement orchestré par Sarah ! Pour réserver c’est par ici : http://lesjolydays.fr/reservations/ Mon conseil réservez le plus tôt possible et n’hésitez pas à y aller entre amies :) La prochaine date c’est le 28 et 29 janvier 2017, au programme, 5 ateliers :

  • Massage (du dos et du crâne de 20 minutes)
  • Mini soin du visage oOlution
  • Pose de vernis, maquillage Peggy Sage
  • Coiffure de star Kevin Murphy

Compter entre 2H30 et 3h pour l’ensemble des ateliers. Le prix est variable selon ce que vous allez choisir. Vous pouvez prendre toutes les prestations (50 euros les 5 ateliers) ou que juste certaines d’entre eux. Il y a également, maintenant la possibilité d’assister à un cours de maquillage et de coiffure par groupe de 4 personnes par des make-up artistes et coiffeurs professionnels qui travaillent pour la télévision.  Prix : 30 euros. Durée 1H30.

Article partenaire – Test de produits

Comme je suis sur Paris que par intermittence, je ne connais plus la ville comme ma poche et je suis toujours preneuse de bonnes adresses où manger. Alors parfois, j’en teste des nouvelles au hasard, celle-ci fût une bonne pioche ou bonne pêche … Je vous la conseille si vous aimez le poisson et les crustacés : Mobilis in Mobili (rue Saint-Denis au coeur de Paris)

On ne sait jamais à partir de quand, il faut en rire de ces tragédies, de ces catastrophes … Et si on en a vraiment le droit. A titre personnel, l’humour m’a permis de traverser les pires moments de ma vie. Alors voici une petite compil de répliques particulièrement drôles, dans un contexte qui clairement ne l’est pas.

Quand Jésus ne parle pas la langue de bois :

jesus_Twitter

Quand le parisien n’est pas dupe …

touristes_escalator

Quand on prévient les terroristes qu’on est vraiment vraiment prêt pour la riposte …

prepares

On se lève tous pour …

danette

linerte_paris

Quand quelqu’un propose qu’on fasse tous l’amour (event Facebook : partouze géante Place de la République)

Mon coup de coeur de la réplique dans cet event est celui-ci :
gratuit-daesh

Bien sur, plusieurs personnes ont pris sévèrement l’event au 1er degré :

premier_degre

Parce que c’est pas toujours facile de faire comme ses amis :

FB_PP

daltoniens

Quand les américains portent un oeil lucide sur la situation : « If you’re in a war of culture and lifestyle with France… Good fucking luck ! »

 

Dessin d’illustration du talentueux Joann Sfar

Solidays est un festival organisé par l’association Solidarité Sida. Il a pour but de collecter des fonds pour la prévention et l’aide aux malades en France et à l’international. Mais c’est avant tout un festival engagé autour de la solidarité sous toutes ses formes.

Je suis bénévole depuis plusieurs années, voilà pourquoi


Quand on a plus vraiment de famille (parce que d’autres maladies sont passées par là), le sens que l’on donne à sa vie prend une ampleur significative. Quand on n’a pas réussi à construire un foyer et que chaque matin qui se lève vous le rappelle, que la société vous fait régulièrement comprendre qu’une femme seule à votre âge, c’est forcément une déséquilibrée … On ferme sa gueule, pour ne pas indisposer les gens. On sourit et on fait des blagues pour que le quotidien soit plus doux, plus acceptable. Mais on ne baisse pas les bras pour autant !

Ce qui est important à mes yeux, ce n’est pas de regarder s’écouler les jours, mais c’est de se sentir vivant vraiment. C’est ce sens que je donne à ma vie, ce sens qui est un choix et qui prend différentes formes. Il y a longtemps, j’ai fait le choix d’avoir des amis et d’aimer profondément les gens chaque seconde qui passe. Et j’ai réussi ce pari-là (putain ce que je vous aime mes compagnons de route).

J’en ai fait un autre, j’ai fait celui du « collectif ». Parce qu’un jour des gens ont refusé de voir en moi une petite fille née dans un foyer en difficulté, mais une petite fille avec du potentiel. Je me suis construite avec cette idée-là. Mais également, parce que des années plus tard, l’Etat m’a permis de faire des études. Alors, j’ai adopté ce parent-là, même si comme dans toute famille, j’ai parfois tendance à m’engueuler avec ;)

J’ai décidé que je ne pouvais pas répondre par la rancoeur à ce que j’avais subi une grande partie de ma vie, j’ai choisi de parier sur l’humain, sur les humains, tous ensemble. C’est souvent difficile, parce que nous traversons une période trouble, parce que composer avec les différences de chacun soyons clairs, c’est compliqué, mais, mais, mais … Parfois tout devient évident … Comme ce week-end à Solidays.

Je participe à ce festival depuis plusieurs années, avec ma maigre contribution (je suis rédactrice web). Et ce week-end, j’ai pris (une fois de plus) une vraie claque dans la gueule.

J’ai rencontré des gens différents : des festivaliers, des militants, des bénévoles, ma team, des engagés, des gens un peu perdus, d’autres en questionnement, des personnes célèbres, des anonymes … Ils ont tous une chose en commun : ils donnent un peu d’eux-mêmes pour une même cause : LA SOLIDARITÉ.

Oui, je suis déguisée en préservatif. C’est ça l’investissement !


J’ai écouté ces gens continuant à aider ceux qui se faisaient massacrer, mouraient dans l’indifférence la plus totale, subissaient le rejet et autres formes de cruauté à cause de leur genre, de leur état de santé, de leur profession, de leur handicap ou de leurs convictions. Je les ai entendus refuser l’adversité d’un contexte, d’une situation, pour poursuivre leur objectif avec une humilité incroyable. Et quant à la fin de leur récit, ils m’ont regardé droit dans les yeux avec une reconnaissance incroyable, pour me dire « mais toi, pourquoi tu nous aides, tu ne nous connais pas ». Je suis restée sans voix, les tripes à l’air, le coeur en bandoulière.

Il y avait tellement de force et d’amour si vous saviez ! Je me suis d’abord dit « je ne fais rien, j’écoute et j’écris des articles » puis j’ai compris. J’ai compris que le collectif était en marche. Que chacune de nos actions à vous, à moi, les leurs, avait une répercussion à l’autre bout de la chaîne. Et que très souvent d’une manière ou d’une autre cela sauvait des vies (par la prévention, le soin, l’assistance psychologique, l’évitement d’un suicide, l’aide au retour à une vie normale, le soutien …).

Des moments de bonheur, j’en vis au quotidien, parce que l’engagement est partout, pas uniquement à Solidays. Mais ce festival est engagé, c’est une concentration de convictions et de courage unie par un collectif de gens qui à la base ne se connaissent pas. Alors je me dis que tout est possible, que la période est terriblement compliquée mais que l’on va y arriver.

Je compte sur vous, ils comptent sur nous.

Prêt pour être bénévole ?

Pour participer en tant que bénévole à Solidays, il faut être bénévole de l'association organisatrice : Solidarité Sida

Clique ici

Régulièrement de passage sur Paris, j’aime découvrir ces restaurants dans lesquels on se sent bien et on s’émoustille les papilles. Le Petit Matieu fait partie de ces endroits-là.

A la découverte du bistrot à vins, le petit Matieu

Aguichée par un article, me voilà en route vers ce restaurant en compagnie de ma belle amie Sabrina. Nous faisons une halte au bar du musée de l’architecture que je n’avais pas encore eu la chance de découvrir. Je pense que le barman est tombé amoureux de Sabrina en un battement de cils, un homme de goût.

Quelques rires plus tard, nous voilà dans le restaurant de Mathieu Gontier situé de rue des vinaigriers. Mathieu a fait ses classes à Ferrandi. J’avais suffisamment brodé de vestes de cuisine pour cette école quand étudiante, je travaillais pour Bragard, que je méritais amplement de goûter, enfin, la cuisine de l’un de ses élèves.

Ce restaurant de taille moyenne a tout de suite quelque chose d’intime. La choix de la décoration, la discrétion du service et la qualité des mets y sont pour beaucoup. La décoration est contrastée et issue de différentes périodes. J’aime l’idée de dîner dans un lieu moderne, mais dans les assiettes que j’ai vues chez mes grand-mères.

Que déguste-ton au Petit Matieu ?

La cuisine y est originale et surprenante. Nous avons opté pour : une buratta de truffes à se damner, un tartare de magret de canard à la noisette coupé au couteau, un sauté de coques au gingembre et des ravioles de légumes au brocciu. La qualité des produits est à tomber. Côté vin, nous avons choisi un vin rouge Corse du domaine San Micheli qui a fait notre bonheur.

Si vous voulez savoir quels autres plats vous pourrez y trouver, rendez-vous sur leur site qui dévoile les cartes du midi et du soir. Pour les entrées comptez entre 4,5 € et 11 €, pour les plats entre 9,5 € et 14 €. Bon à savoir, ils proposent aussi un service traiteur pour des évènements.

C’est le genre d’endroit où je reviendrais, c’est sur ! Pensez à réserver.

J’ai pris peu de photos, car j’étais trop accaparée par ces plats succulents et nos conversations passionnantes, pardoname :) J’y retournerai et j’en rajouterai.

En bonus : une sélection musicale parfaite, l’accent corse et le charme du propriétaire, une serveuse aussi classe que jolie (attention au coup de foudre messieurs) et qui a ri à nos blagues (si, si, c’est important).

Adresse : 55, rue des Vinaigriers Paris 10ème
Restauration 12h00 – 14h30 & 19h00 – 23h00
Bar 12h00 – 16h00 & 18h00 – 1h00
Ouvert du lundi au vendredi midi et soir. Le samedi soir uniquement
+33 (0)1 46 07 09 49

Facebook, est une mémoire vive, il recolore le passé. Je viens de plonger dans le groupe de souvenirs de mon collège que l’on appelle plus communément le Lycée Lamartine.

Valery Giscard d’Estain, et Josiane Balasko, y sont allés. Boris Vian a habité l’immeuble juste en face. Pendant que moi dans ces mêmes lieux, je me façonnais d’autres souvenirs. J’y ai clairement vécu les meilleurs années de mon enfance : des éclats de rire comme jamais. Lamartine, c’est aussi , la piscine Valeyre, une cantine effroyable, les premières amitiés fortes comme jamais, et l’attente de la sonnerie pour courir voir le sourire de  mon premier amour : Tijani.

On y trouvait également, tout un panel de souvenirs d’intervenants et d’enseignants atypiques :

– Un pion qui complètement à bout (il devait ce jour-là, gérer une classe de perm’ de 60 élèves) hurla sur un élève qui n’avait pas trouvé de place assise : « Toiiiiiii le petit là-bas !!! C’est quoi ton nom ?! » Terrorisé, l’élève n’osait pas répondre. Reprennant de plus belle « Le peeeeeeeetit, j’t’ai demandé ton nom ». Tremblant de peur, les larmes aux yeux, il s’est enfin décidé à répondre : « Legrand, monsieur ».

– Mme Van Kote, prof d’anglais, qui nous avait obligé à rester enfermé dans une salle de classe dans laquelle un élève (d’une autre classe) avait vaporisé un spray lacrymogène. C’est un pion qui est venu nous délivrer.

– Mme Perez qui avait eu la bonne idée de nous faire faire des contre-pétries en cours de français, nous donnant comme exemple « patisserie-tapisserie ». Ceux que nous lui fournîmes furent beaucoup plus hardcore :)

Et, il y avait : Mr Chalard, prof de sciences naturelles.

Je l’ai vu claqué la tête d’un élève sur le bureau. Puis une autre fois monter sur son bureau avec un crâne de cheval (mort bien entendu) afin de nous imiter le galop de la bête. C’est sur le groupe Facebook de mon ancien collège, que Mr Charlard a fait l’objet de plus de commentaires. Je ne peux résister à l’envie de vous en faire une compil’

  • Mr CHALARD, en sciences naturelles! Il me foutait les ch’tons quand j’y repense!
  • CELUI QUI ME RETROUVE M. CHALARD !!!! JE LUI DONNE 10 000 DOLLARS !!!
  • Si il ya un prof à l’ouest, c’est bien Chalard :-D Un jour on avait réussi à lui faire croire que c’était normal d’écrire au feutre directement sur le retroprojecteur, du coup il l’avait fait et avait flingué la machine par la même occasion !
  • Une dédicace a Chalard qui m a fait détesté la techtonique des plaques et la téktonik tout court.

Et vous vos années collège-Lycée, ça a donné quoi ?

J’ai décroché et j’ai entendu sa voix « je suis en face, sous le soleil. Prends le petit pont et viens me rejoindre « . Il y a des fins de journées spécialement douce et drôle, sous le soleil de Paris, aux abords du canal Saint Martin. Il y a des soirées charmantes aux abords de Bastilles, de la Place des Vosges, du Marais… Il y a des soirées qui ressemblent à mes pas qui quittent avec joie mon job temporaire pour courir rejoindre des amis. La semaine est trop courte pour tous les voir. Au point parfois de me demander si ma vie n’est pas entrain de davantage se dessiner sur Paris, qu’ailleurs…

Même quand je donne un coup de main en extra dans une profession qui n’est pas la mienne, je reste d’une conscience professionnelle exemplaire … C’est ainsi que cet après-midi, vendant des vêtements de cuisine, je restait vigilante à la tenue d’un jeune cuisinier. En effet, je me devais de lui rappeler qu’il ne devait pas porter son pantalon professionnel en taille basse. Ajoutant le geste à la parole, je lui remonte avec énergie le pantalon jusqu’à la taille … C’est en observant son faciès qui se déformait sous la douleur que j’ai compris que je l’avais remonté un peu trop haut … ;)

… sont parfois lumineux. Cela dépend de la couleur qu’on y donne. Pour les faire changer de couleur, voici ma solution :
– Une belle amie.
– La joie au coeur à l’idée de la retrouver !
– Le nez au vent, histoire de laisser la vie glisser sur son corps.
– Et les yeux grands ouverts !

C’est donc par cet après-midi de pluie, rue du Temple, mes pas trottinant au rythme de ceux de la charmante Sukie, que nous avons poussé un cri de concert : « Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! » Nous venions de tomber amoureuse face à deux hommes entrain de discuter une vitrine pleine de couleurs & de choses chamarrées. Des lettres blanches baptisant fièrement le lieu :
I LOVE MY BLENDER !

J’ai alors posé un escarpin dans cette caverne d’Alibaba sous le regard bienveillant du propriétaire des lieux.
Après en avoir pris plein les mirettes, j’ai poussé un deuxième cri : « Ohhhhhhh » (vous voyez rien à voir avec le premier) devant la nouvelle édition du livre « Des fleurs pour Algernon » de Daniel Keyes.
Devant les interrogations de Sukie, j’ai dit :
– Laissons la parole au spécialiste (en désignant le propriétaire des lieux).
– Je ne l’ai pas lu.
– Ah oki… Je reprends la parole alors ?

Me voilà donc en quelques secondes entrain de préciser la trame du livre tout en essayant de ne pas en dévoiler les moments les plus importants. Conquise, Sukie s’empara de la vie de Charlie Gordon et de sa relation particulière avec la souris Algernon. Comme dans tout bon échange de procédé, Sukie m’a conquise sur un autre livre : « Eat, Pray, Love » retraçant les interrogations et le cheminement de vie d’Elizabeth Gilbert.

C’est au milieu de cette librairie bilingue, que Christophe Persouyre s’est mis à me parler du livre « La route » de Cornac Mc Carthy. Et là en l’écoutant vous êtes mus par des émotions ambivalente : l’écouter pendant des heures et ne plus quitter la boutique / partir sur le champ pour dévorer le livre. Bref rue du temple au numéro 36, se cache une île au trésor, habitée par un personnage qu’il fait bon rencontrer. Je ne peux que vous encourager à mettre ces moments de magie dans votre vie !