Tag

recette

Browsing

Comme c’est la chandeleur et comme je suis une femme faible, j’ai succombé à la tentation de faire des crêpes assez souvent ces derniers jours. Et ce soir, comme j’avais travaillé sans discontinuer toute la journée, je trouvais que je méritais vraiment des crêpes. Je vais donc vous livrer ma recette maison. Pour cela, il vous faudra :

  • 2 oeufs frais (sinon t’es malade)
  • 1/3 de farine de blé
  • 1/3 de farine de maïs
  • 1/3 de farine de sarrasin
  • du lait
  • Une pincée de sel
  • Du sucre dont un sachet de sucre vanillé

Alors, cette recette ? Est-ce qu’elle fait de bonnes crêpes. La vérité ? Non, ne faites pas ça. Les crêpes avaient le goût du carton. J’en ai mangé deux et je suis calée pour deux semaines (remarque, c’est économique). Alors, pourquoi j’ai fait cette recette à la con ? Parce que je me suis dit « Céline, tu mérites des crêpes ». Je me suis lancée dans la recette et là, j’ai découvert que je n’avais quasiment plus de farine de blé. Comme je suis de nature optimiste, je me suis dit « Céline, la vie te lance un défi, soit créative ! ». Oui, je sais je me parle beaucoup. Je me suis donc lancée dans une recette improvisée avec ce que j’avais sous la main (par chance, je n’avais plus de plâtre). J’ai fait ma recette, je l’ai testé. Ben, la vérité, l’ami, je ne recommencerai plus :D

Quand on m’a contacté pour venir tester les nouvelles mousses « Bonne Maman » mes papilles ont dit oui tout de suite. Je pensais être le cobaye idéal pour ce genre de test (gourmandise inside). En route pour l’atelier parisien qui nous promet de refaire à l’identique, en un tour de main, ces mousses que l’on retrouve au rayon frais. Je n’y crois pas trop mais j’ai faim alors je m’installe.

Au programme : réaliser une mousse aux marrons. Fastoche, la recette est au dos de chaque paquet. Seul hic, je ne suis pas fan de la crème de marrons. Bonne joueuse, je goûte quand même. Et là, c’est le drame : j’adore ça ! Je finis donc les pots en soutenant psychologiquement les bloggeuses qui tentent la recette Bonne Maman. Je confirme, c’est super rapide et tout aussi bon. La recette tombe aussitôt dans mon cahier « astuces pour soirée entre amis ». Je vous la livre et vous encourage à la refaire :

La recette des mousses aux marrons (pour 10 pots)

  • Fouetter 10 cl de crème entière.
  • Incorporer délicatement au fouet 500 gr de crème de marrons.
  • Battre 4 blanc d’oeufs en neige et les incorporer au mélange.
  • Réfrigérer pendant 4 heures.
  • Tenter de ne pas manger les mousses avant l’arrivée des convives

L’équipe Bonne Maman, m’a prévenue. Il n’y a que des ingrédients naturels, il faut donc les conserver au frais et les manger rapidement. La durée de vie des miennes a été super courte. Le soir même nous avons sonné le glas des dites mousses qui ont fait le bonheur de notre estomac !

J’ai bien fait de noter la recette car j’ai un mal fou à trouver ces mousses-là en magasin, pour mon plus grand désespoir. Je suis bien contente que la recette soit facile du coup !

Les deux photos de moi sont signées Aline Lunau (photo +Make Up)

Article en partenariat avec Bonne Maman (TEST DE PRODUITS)

Je continue le tour de mes bonnes adresses à Troyes. Parmi celles-ci, côté restaurant, on trouve le discret : Dom Sovietov

Quand j’aime un lieu, j’ai envie de voir l’envers du décor. Je l’avais déjà fait en décembre dernier avec le chocolatier Pascal Caffet qui m’avait fait découvrir son labo de fabrication (le paradis a un nom). J’ai réitéré l’expérience car je suis une blogueuse influente dans mon quartier (enfin au moins, jusqu’à la rue de Turenne ;). J’ai demandé à la cheffe du restaurant, si à titre exceptionnel, elle pouvait me permettre de cuisiner avec elle. Lyudmila m’a donc invitée à préparer avec elle le temps d’un après-midi des pelminis, des varenikis aux champignons et de la kasha. Quel bonheur !



Plantons le décor : nous entrons dans un restaurant russe situé rue Général Saussier dans un ancien immeuble des économiques troyens. Le bistrot de l’Artot est tenu par un charmant couple franco russe. Lyudmila, d’origine sibérienne est aux fourneaux. Romain, autochtone champ-ardennais est au service. Ici, tout est frais et fait maison.

Pour mon cours particulier, nous avons décidé de vous faire découvrir les raviolis russes. Nous avons en avons choisi deux sortes : des raviolis à la viande (pelminis) et des raviolis aux champignons (varenikis). La pâte est identique dans les deux cas, mais le façonnage des raviolis change un peu. En piste !!!

Quelques recettes de cuisine russe :

Vous trouverez des recettes sur le net en voici quelques-unes :

  • vareniki : remplacer la pomme de terre par des champignons frais.
  • pelminis à la viande . L’avantage de ce plat, c’est qu’avec un peu d’imagination vous pouvez le faire en version omnivore, végétarien ou végétalien.

Parmi les conseils donnés par Lyudmila :

  • Tout faire soi-même et prendre des produits frais !
  • Pour les varenikis : bien saisir les champignons dans l’huile (pour les rôtir légèrement – donc on ne les laisse pas tremper dans l’eau sinon ils vont la boire et on ne pourra pas les griller). On les sale qu’en fin de cuisson, sinon on n’obtient pas le même goût.
  • Pour les pelminis : pour la farce prendre deux types de viande, par exemple boeuf et porc. Car le porc est plus gras et cela va éviter d’avoir des pelminis trop secs. Attention à la quantité d’oignons que vous allez mettre. Soyez conscients que cela apporte de l’humidité à la farce !
  • Pour la kasha : Lyudmila la prépare d’une autre façon que les recettes que j’ai trouvé sur le net et le résultat est vraiment meilleur. Si vous voulez vous pouvez avant de commencer torréfier votre kasha (sarrasin) dans une poêle.  Puis vous les réservez dans une assiette. Ensuite, couper des oignons frais et quelques champignons frais. Faire chauffer de l’huile. Quand elle est bien chaude, jeter le tout pour les faire dorer. Attendre quelques minutes et jeter la kasha pour la faire dorer à son tour. Au bout de 2-3 minutes mettre de l’eau chaude (jusqu’à 1cm au dessus des grains). Dès qu’il y a une ébullition vous baissez au maximum et vous attendez jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles.

C’est parti pour mon cours particulier :


Je pose fièrement avec ma veste grand chef de chez Bragard, que j’ai brodé moi-même (bon ok, à la machine)

Ca cuit, ça mijote …

La cuisson se fait avec un peu de persil et une feuille de laurier … On les plonge dans l’eau bouillante et on attend patiememnt qu’ils remontent à la surface !

C’est enfin prêt, j’ai faimmmmmm !!!

Kasha (graine de sarrasin) avant cuisson

Je suis les instructions de la cheffe …

J’émince les champignons, tout se passe bien …

J’émince les oignons, c’est le drame oculaire …

J’apprends comment former de beaux pelminis. On va dire que les miens, c’est de l’art brut. Enfin, une forme un peu à part, quoi.

J’ai vraiment peiné pour faire de beaux pelminis, mais Lyudmila les faits à la perfection. La jalousie s’empare de moi … Injustice, j’écris ton nom !

Photos : Olivier Douard

Allez déguster des plats russes au bistrot de l’Artot бистро

  • Adresse : Dom Sovietov, 52 rue du Général Saussier 10000 Troyes.
  • Tél. : 09 52 79 24 94
  • Horaires : ouvert le midi et le soir du mardi au samedi.
  • Conseil : pensez à réserver si vous êtes nombreux.
  • Page fan Facebook : Dom Sovietov


Que peut-on manger au Bistrot de l’Artot ?

Le concept est une petite carte, mais que du frais et du fait maison : 3 entrées / 3 plats / 3 desserts (… rien à voir avec la ville hein). Les plats sont, sur demande, servis avec un petit verre de vodka glacée. J’adhère !


L’incontournable « seliodka pod chouboï » : hareng, pomme de terre, mayonnaise, carottes, œuf et betterave

Voici les fameux raviolis russes (pelmini et varenikis) servis dans des cassolettes.

Choux farcis

Vous pouvez déguster vos plats avec un verre de Vodka glaçée. La maison en a plusieurs sortes

Gâteau d’airelles à la crème

J’ai découvert le SoupMaker de Philips alors que je recherchais une recette de smoothie sur le net. Intriguée par cet appareil qui peut faire des smoothies, des soupes (chaudes ou froides), des compotes sans oublier la fonction simple de mixeur, j’avais envie de tester l’appareil.

Philips m’a donc fait parvenir un colis. Quelques jours plus tard, le SoupMaker trônait fièrement sur la table de ma cuisine. J’étais impatiente de tester mes premiers smoothies mais vu le climat tropical, j’ai opté pour des soupes chaudes. Mes saisons froides sont ponctuées de diverses soupes, des plus traditionnelles aux plus exotiques. J’ai donc commencé le test avec une soupe petits pois frais – lait de coco. Autant il m’arrive d’utiliser des produits surgelés autant pour cette soupe rien ne remplace la saveur de petits pois frais.

L’utilisation du SoupMaker pour les soupes chaudes.

Rien de plus simple. Vous coupez vos ingrédients en dés d’environ 2 cm. Vous les mettez dans le SoupMaker. Vous sélectionnez le programme soupe chaude, et 23 minutes plus tard vous pouvez vous servir. Ce qui m’a enchanté : la simplicité ! Plus besoin de vérifier si le feu est trop ou pas assez vif, de piquer les légumes, de les transvaser dans le bol à mixeur. De plus, il peut maintenir votre soupe au chaud pendant 40 minutes. Quid du nettoyage de l’appareil. Il est très simple, de l’eau bien chaude, un coup d’éponge et le tour est joué. Comme toujours pour ce genre d’appareils, ne pas attendre et laver assez rapidement après usage.


L’utilisation du SoupMaker pour les smoothies.

Malgré le mauvais temps persistant, j’ai décidé dans un ultime geste de rébellion de me faire un smoothie. J’ai donc fait avec ce que j’avais sous la main : une banane, un fruit de la passion, du lait, de la crème liquide, de la poudre de vanille, et une touche de miel liquide. Résultat en 3 minutes j’avais une délicieuse boisson, avec son potentiel de vitamines, idéale pour combler mon appétit naissant entre deux repas.

Avantages &

  • Facile d’utilisation, un vrai bonheur.
  • Il fait gagner du temps.
  • 5 programmes disponibles : soupe veloutée – soupe consistante – compote – smoothie – mixeur.
  • Cuve en acier inoxydable.
  • Peut s’utiliser avec des légumes / fruits frais ou congelés.
  • La lame se met en route plusieurs fois pendant le programme.
  • Un livre de recettes est fourni avec. Les différents programmes permettent diverses possibilités de recettes.
  • Facile à nettoyer.
  • Ne prends pas beaucoup de place (pas plus qu’une bouilloire électrique par exemple).

Inconvénients du SoupMaker

  • Difficile de choisir la contenance à préparer. La différence entre le mini et le maxi est vraiment très faible. Du coup, difficile de faire des petites quantités. Quand on vit seule, mais cela vous permet de faire une soupe pour plusieurs repas ou d’en congeler une partie. L’appareil est donc utilisable de 1 à 4 personnes.
  • Le petit moins du mixeur : laisse quelques morceaux plus gros au fond quand on a pas mis la bonne quantité d’eau.
  • Pas de bouton marche / arrêt du coup, il faut à chaque fois débrancher la prise.
  • Le mettre sur socle aurait permis de pouvoir se servir et de le nettoyer sans avoir à le débrancher.
  • Manque un programme pour réchauffer (car une soupe me fait environ 2 jours).
  • Design un peu triste.

Mon avis sur le SoupMaker :

J’en suis satisfaite et je le recommande, même si je pense que Philips devrait apporter quelques améliorations (voir dans la partie inconvénients). Il est généralement en vente dans les 100 € mais on le trouve aussi selon les modèles à 70 € en neuf sur Amazon .


Article partenaire – test de produit

Elle me regardait avec un air un peu désespéré. La poussière qui la recouvrait, lui troublait la vue. J’ai d’abord détourné mon regard, puis je suis revenue affronter la réalité. Cela faisait des mois que je ne l’avais pas touchée. Il fallait que cela cesse. Je vous annonce, un peu émue, le retour de la machine à pain… Mais surtout du pain maison.

J’ai longtemps fait du pain maison, en alternance avec l’achat de baguette parce que bon la boulangerie, c’est un métier. La réussite des dits pains était aléatoire, mais je persévérais. La bonne nouvelle, c’est que j’ai découvert une vidéo qui propose une recette très simple (et réalisable même sans machine à pain avec un peu d’huile de coude).

Recette pain maison (de Nicolas Bécam) :

Ingrédients

  • 500 gr. de farine (il en mélange 4 sortes)
  • 3 gr de levure de boulanger fraîche
  • 10 gr de gros sel de Guérande
  • 330 gr d’eau

Réalisation du pain maison (pour 4 personnes) :

 

  • Mettre dans le récipient de la machine à pain ou dans votre récipient :  de l’eau (330 gr.), du gros sel de Guérande (10gr), de la farine (500 gr.) et de la levure fraîche de boulanger (3g).
  • Faire pétrir la pâte à la machine ou à la main entre 5 et 10 minutes.
  • Sortir la pâte, former une boule et la laisser reposer au frigo pendant 12 heures (c’est à dire, faire le pain le soir pour le lendemain).
  • Après la levée, faire la signature du boulanger (inciser la pâte) et l’enfourner une demi-heure à 250 °. Ne pas oublier de mettre une coupelle avec de l’eau pour humidifier le four pendant la cuisson.

Mon avis sur cette recette :

C’est une recette super simple qui fonctionne très bien. Je viens de la tester, avec une préparation spéciale pain (farine + levure) et ça a très bien fonctionné aussi.

Les astuces de pro :


Pour aller plus loin voici quelques astuces données par le M.O.F (meilleur ouvrier de France) en boulangerie Frédéric Lalos. Il a notamment travaillé chez Lenôtre avant d’ouvrir ses propres boulangeries. Auxquelles, j’ai ajouté des conseils donné par Nicolas Supiot, Meilleur artisan du pain au monde.


  • La température des ingrédients : la température de votre farine + celle de l’eau + celle de votre cuisine doivent être environ égale à 60° Vous n’allez donc pas mettre une eau à la même température selon la saison. Nicolas Supiot conseille quant à lui que la somme corresponde à 72° pour avoir une pâte à 26 °
  • L’ordre des ingrédients : mettre l’eau avant la farine. Nicolas Supiot utilise de l’eau filtrée
  • Couvrir le pain pour éviter qu’il ne dessèche pendant qu’il lève.
  • Humidifier le four : en lançant de l’eau sur lèche-frites bien chaud en début de cuisson (une fois que les pains enfournés).
  • Poser le pain chaud sur une grille (attention à la condensation).
  • Laisser le pain dans un huche ou un récipient en bois (le bois va boire ou rejeter l’eau selon le contexte).

Si vous avez le temps et l’envie, je vous conseille de regarder cette vidéo de Nicolas Supiot, dans laquelle on découvre son amour du pain. Ainsi que l’attention particulière qu’il porte à la qualité des ingrédients.