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Avez-vous vu passer ce chouette documentaire sur les chats diffusé récemment sur la 5 : « les super pouvoirs des chats ». On y apprend des choses surprenantes qui me permettent de mieux comprendre mon chat. Par exemple, pourquoi n’arrive-t-il pas tout de suite à trouver la croquette que je lui pose par terre ? Il semble ne pas la voir et la chercher à l’odorat. La réponse est dans ce documentaire : tous les chats sont hypermétropes.

Anecdotes & astuces pour mieux comprendre les chats

J’ai pour ma part, fais de vraies découvertes dans ce documentaire.

L’influence de la température sur la couleur des siamois

J’ai un chat siamois thaïlandais depuis plus de 4 ans, blue point. Ce sont des chats blancs aux yeux bleus avec les extrémités grises. J’avoue ne jamais m’être posée la question du pourquoi de la couleur de son pelage. Et bien, j’ai eu la réponse dans ce documentaire. Les chats siamois naissent blancs. Puis, les endroits où ils ont froid se pigmentent. Je découvre donc qu’Haïku a eu froid au museau, aux oreilles, aux pattes, à la queue et à ses (feu) testicules. Leur lieu de vie va donc avoir une vraie influence sur leur couleur. « La couleur d’un chat siamois est influencée par la température de son lieu de vie. Contrairement aux autres chats, sa couleur ne lui est pas transmise que par ses parents mais dépend aussi du climat de la région où il grandit : s’il vit dans une région froide, il aura tendance à être plus foncé et inversement. » J’ai voulu en savoir plus. « Les chats siamois possèdent une protéine responsable dans la production de mélanine (qui donne la couleur à la peau et aux poils). Seulement, cette protéine est inactivée à une certaine température (au-delà des 37°). Ainsi, seules les régions du corps du chat les moins chaudes seront colorées parce que cette protéine y existe. Comme vous vous en doutez, les extrémités (nez, oreilles, queue et bout des pattes) sont les zones où la température corporelle est inférieure aux 37°. » Alors de quelle couleur est le vôtre ?


Comment les chats aveugles se repèrent dans leur environnement ?

On voit dans le documentaire des chats aveugles avancer avec facilité, grimper à un arbre. Comment font-ils ? Ils se servent notamment de leurs poils spéciaux : les vibrisses. Ce sont des poils « tactiles », épais et raides, effilés à leur extrémité et en général recourbés. On en connaît certaines : la moustache, ceux présents au niveau des sourcils. Mais les chats en ont d’autres au niveau des pattes. Elles sont ancrées plus profondément que les autres poils, dans les muscles et elles sont reliées à un groupe de terminaisons nerveuses ultra-sensibles.

« Les vibrisses sont indispensables au chat car elles lui servent à recueillir des informations sur l’environnement et à se déplacer. Elles peuvent détecter les plus infimes mouvements d’air causés par un objet ou une proie. Elles permettent de déceler les obstacles, de juger de la force et de la direction du vent avant un saut, de mesurer la largeur d’un passage. C’est grâce à tous ces éléments que le chat « voit » si bien dans l’obscurité. Les vibrisses sont également très utiles pour la chasse. Elles permettent de localiser l’origine d’une odeur et de s’assurer que la proie est bien morte sans avoir à la lâcher. Elles sont aussi un indicateur de comportement et de communication :

  • moustaches en avant, dans un contact amical
  • en éventail pendant l’exploration
  • en arrière en cas de menace, d’intimidation ou d’offensive » source : le blog eurothaï 

Ce donc grâce à ses vibrisses qu’un chat aveugle peut continuer à explorer son environnement ou à chasser.



Documentaire :

  • Le super pouvoir des chats (The Secret Life of Cats)
  • Documentaire de Luke Wiles (2014)
  • Durée : 50 min

Comment les chats ont-ils des informations sur la météo avant nous ?

Ici aussi, leurs vibrisses leur sont utiles puisqu’elles leur permettent de ressentir les moindres fluctuations de la pression atmosphérique. Ce qui lui permettra de découvrir l’arrivée d’un orage bien avant nous et de se mettre à l’abri avant qu’il n’éclate.

Le polyamour chez les chats on en parle ?

Vous avez déjà vu une chatte avoir une portée de chatons avec des couleurs très différentes. Il est fort probable qu’elle ait été fécondée par des pères différents. Les scientifiques ont découvert que dans les zones urbanisées, les 3/4 des femelles donnent des portées qui ont plus d’un père. Cela enrichit le patrimoine génétique des chatons.


France5 a diffusé un intéressant documentaire de la BBC réalisé par Helen Sage en 2013, sur la communication féline. Il est encore disponible sur pluzz pendant quelques jours et je vous conseille de le regarder si le sujet vous intéresse.

On y apprend des choses très intéressantes :

  • Les chats s’entendent bien surtout quand ils sont issus de la même lignée et qu’ils vivent ensemble depuis tout petit (sinon, dans la majorité des cas, ils se tolèrent seulement).
  • Le miaulement des chats sert à appeler la mère quand ils sont petits puis s’arrête (quand la mère ne réagit plus car ses ados la saoulent). Les chats entre eux ne miaulent donc quasiment pas. Mais comme ils s’aperçoivent que les humains communiquent entre eux par des sons, du coup, ils font pareil.
  • Les chats sont plus sympas avec les humains qu’avec leurs congénères (je pense que la réciproque est vraie chez certaines personnes d’ailleurs).
  • Les pubars et les marketeux vont être contents d’apprendre que le fait de visionner des photos de chatons génèrent chez la plupart d’entre nous (surtout chez les femmes) plus de concentration (donc capte notre attention) car cela nous apaise.
  • La forme de la tête des chats nous rappelle instinctivement celle d’un enfant et génère spontanément chez nous des instincts parentaux. Je me suis donc interrogée sur le moment où l’on choisit d’adopter un chat. Ce moment correspond t-il d’une certaine façon à une envie d’enfant ou pas du tout ? Je serai ravie d’avoir votre avis sur la question en commentaire.

Je me suis donc revue au moment, où j’ai fermement décidé de prendre un chat. Que se passait-il à ce moment-là dans ma vie ? Est-ce qu’au final, inconsciemment, j’avais envie d’enfant ?

J’avais perdu ma mère depuis un peu moins de deux ans. Quand on est en train de perdre un parent, pendant nos visites quotidiennes à l’hôpital, en sus de la souffrance (et de l’impuissance à agir) nous sommes assaillis par une myriade de questions. Ai-je réussi ma vie pour qu’elle soit fière de son enfant ? (d’ailleurs ça veut dire quoi réussir sa vie?). Est-ce que ma mère va partir sereine en se disant qu’elle m’a élevé comme il faut et qu’elle peut me quitter en toute quiétude ? Et parmi, toutes ces questions bien sûr, je me suis dit que cette femme qui adorait les enfants et qui aurait fait une grand-mère formidable n’avait pas eu la chance d’avoir des petits-enfants, parce que je n’en n’ai pas eu l’opportunité.

Quelques mois après sa mort, je réussis à créer le couple dont je rêvais. Je me dis que la fin d’une situation est souvent le berceau de la naissance d’une autre. J’étais contente, j’avançais d’un pas léger. Un an plus tard, je prenais une rupture dans la face bien comme il faut. C’est là que j’ai décidé de prendre un chaton. Alors, est-ce que cet animal est au final un « objet transitionnel » ? Est-ce que j’avais besoin de développer des instincts parentaux ou simplement d’avoir une compagnie ? Certainement oui. Et est-ce que ça m’a fait du bien ? Est-ce que cette bestiole qui me piétine une bonne partie de la nuit et qui le jour veut dormir sur mon clavier m’a équilibrée émotionnellement ? Encore oui.

Et vous à quel moment de votre vie avez-vous pris un chat et pourquoi ?

Parmi les expert présents dans la vidéo on retrouve :

BBC_cat_2013_Sage

Dr John Bradshaw – probably the UK’s leading expert in the behaviour and welfare of domestic cats; he is Visiting Fellow in Companion Animal Behaviour at the University of Bristol.

Dr Sarah Ellis – a leading expert in feline behaviour and welfare, Currently a Research Fellow in the School of Life Sciences at the University of Lincoln.

Professor Alan Wilson – head of the Structure & Motion Lab at the Royal Veterinary College and expert in mechanics of animal locomotion. Alan specialises in developing and apply highly innovative GPS and inertial measurement equipment to track and measure the performance of athletic animals ranging from racehorses to wild cheetahs and lions in Africa and understanding the links between anatomy and athletic performance.

Le petit reportage du dimanche qui fait du bien et qui remet les idées en place. C’est celui que TVR a fait sur Anaïs un petit bout de femme de 24 ans, authentique et déterminée au possible qui décide de cultiver et de vendre des plantes aromatiques et médicinales en dépit des contraintes économiques, humaines, géographiques et administratives. J’ai été touchée par ce reportage tout en douceur. Les personnages habités par leur projet sont toujours fascinants. Loin des futilités, cette femme se bat pour sa liberté à elle, vivre au milieu de ses champs à faire ce qu’elle aime. A voir !

 

Merci à Maria, pour cette découverte.

C’est le nom du reportage qui est passé ce soir dans Envoyé Spécial traitant du funemployment, auquel j’ai eu le plaisir de participer. Oui la Céline à l’appartement coloré, et au vélo années 30, c’est moi. Je voudrai rajouter une ou deux choses à ce reportage.

Ma période réelle de funemployment, je l’ai faite bien avant la crise financière de 2008 qui a lancé le mouvement aux états-unis, puisque c’était pour moi en 2004. A cette époque, j’ai alors cessé de me culpabiliser à être au chômage entre deux emplois. Et j’ai profité de cette période pour la mettre à profit. Le matin était dédié à ma recherche d’emploi. Les après-midis à mes « hobbies ». C’est à dire à une formation par correspondance en sophrologie (que je me suis entièrement financée car je n’ai reçu aucun soutien à l’époque du pôle emploi), en allant aux beaux-arts (les cours de dessins publics, c’est peu onéreux et c’est souvent super), à l’écriture et à mes amis. Profitant enfin de ma vie privée, j’ai commencé à m’intéresser à de plus en plus de choses.

Aujourd’hui, j’ai décidé soit de travailler à temps partiel, soit d’alterner des périodes de rush pro avec des périodes de mise à profit personnel. Le mot chômage, ne déplait fortement car il contient en son sein une référence à l’inactivité. Or il n’en n’est rien. Ces périodes au cours desquelles, je ne « travaille » pas au sens économique du terme, sont des périodes d’épanouissement et de remise en question de mes projets pro comme de vie. Je n’ai peu ou pas touché de chômage pendant cette période. J’y avais droit, mais j’avais envie d’assumer mon mode de vie différent. Mais j’encourage, ceux qui en touche à repenser cette période sous un angle différent. Très clairement depuis que j’ai cette attitude, de rééquilibrer davantage ma vie personnelle et ma vie professionnelle, je suis plus à l’aise dans mon ma vie professionnelle. Bien sûr, il y a toujours des périodes difficiles mais globalement, cette attitude m’a rendue paradoxalement plus « employable » et m’a permis d’obtenir davantage de travail. Comme quoi, le bien-être personnel, ça paye !

Alors quand à la fin du reportage la présentatrice conclue en me qualifiant chômeuse invétérée, alors que je suis free-lance, je réalise qu’elle n’a pas compris grand chose au reportage qu’elle a commandé. Ca me fait de facto penser à la citation de Loïck Wacquant (sociologue) : « on constate une incapacité de penser l’activité de vie en dehors de la forme salariale ».

J’en conclu que ces deux dames d’envoyé spécial, n’ont malheureusement pas compris l’essence du reportage. Et que même après cela on reste dans le clivage : soit tu travailles (peu importe si cela t’épanoui ou te nuit) et tu es respectable, soit tu as un mode de vie alternatif et tu es un marginal dont on espère bien qu’il va rentrer sur le droit chemin … En conclusion, merci à Jérôme Sesquin, qui a réalisé ce reportage, et aux nombreuses personnes qui ont eu la gentillesse de m’envoyer un mot pour me féliciter ou me tacler ;)


Pas de travail, pas de problème – Envoyé… par Actuchomage

Pas de travail, pas de problème – Envoyé… par Actuchomage

Parce qu’il me semble important de voir le reportage « attention danger travail » (2003) de Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe pour avoir une autre vision également, plus engagée. Demandez à votre médiathèque d’acheter le dvd pour que cela tombe dans les bras de la collectivité ou faites une recherche sur le web, vous devriez finir par le trouver :)