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Les sites de rencontres, on y est tous allé au moins une fois dans sa vie que ce soit pour s’inscrire ou pour découvrir ce que c’était. On a y a vu des profils super sympa, d’autres franchement inquiétants. On a découvert des profils de people en se demandant si c’était vraiment eux (pour certains oui ;) On a liké des hommes avec de superbes photos, évité d’autres qui se prenaient en photo en contre-plongée (encore un coup du lobbying du double menton), ou avec une carpe fraîchement décédée. On a dit « mais nooon » devant celui qui pose avec son ex mais qui gribouille son visage (comment va t-il faire avec la mort de Paint ?). On a secoué la tête devant celui qui pose avec des armes (on recherche l’amour pas un tueur à gage).

Et là, on saute le pas, on remplit son profil. C’est la phase cruciale mais bien relou. Parler de soi, ce n’est déjà pas toujours évident, et le trouve le côté CV de l’amour, c’est assez flippant. Personnellement, j’essaye d’être drôle, honnête et faire passer ce que je recherche en quelques lignes. Sur le sujet,  j’avais envie de vous faire découvrir la sympathique Amy Webb C’est une « digital strategist », mordue d’informatique et d’analyse de données et avouons-le une femme qui cogite beaucoup. Plantons le décors : elle est célibataire, elle a envie de se mettre en couple et de fonder une famille. Elle demande des conseils à sa famille. Autour d’elle tout le monde à trouvé l’âme soeur. Sa grand-mère (qui semble avoir un côté grand-mère Yeta) lui sert toujours le même argument : tu es trop difficile, ma fille !

Pas convaincue mais déterminée, elle s’inscrit sur un site de rencontres. Elle remplit son profil, va a des rendez-vous … foireux, puis s’énerve. Elle va analyser la situation et tenter de découvrir s’il y a une recette pour l’amour « on line ». Suivons-là dans le monde des « data » et de l’amour pour découvrir avec elle l’analyse percutante et fructueuse qu’elle a faite des sites de rencontres.


Pourquoi avons-nous des rendez-vous foireux ?

Parce qu’on s’inscrit et que l’on fait comme on peut, j’ai envie de dire. On discute avec quelques gars et on tente une rencontre. Je suis sure que des exemples de rendez-vous foireux vous en avez à la pelle.  Comme le type qui entame la conversation en te demandant la couleur de ta culotte. Celui qui dîne avec toi pour au final finir pour ne parler que de son ex (il l’a trompé et il ne comprend pas pourquoi elle est partie. C’est pas grave Billy, nous on comprend). Le type hyper loquace par écrit qui devient muet comme une carpe, lors du rendez-vous. Le dépressif qui ne croit plus en rien, etc., etc., … Et ça, ce n’est pas une question de genre (je suis sure que les hommes vivent la même chose), mais une question de mauvais départ et de mauvais positionnement. Car on peut voir les choses sous un angle différent : et si ces individus n’étaient juste pas faits pour nous ? Se pose alors la vraie question : comment les éviter. Tout simplement en prenant le contre-pied de l’avis de mamie : en devenant difficile et en ne répondant qu’à ceux qui nous plaisent VRAIMENT.

Après pas mal de déconvenues et de rendez-vous foireux (que je vous laisse découvrir dans la vidéo), Amy a étudié les algorithmes des sites de rencontres. Les sites de rencontres anglo-saxon fonctionnent beaucoup sur la base d’algorithme : on répond à une liste de questions pour que le site nous mettent en relation avec un(e) partenaire potentiellement compatible.

Elle a observé les questionnaires proposés, et a conclu qu’ils n’étaient pas assez pertinents. C’est vrai que « êtes-vous plutôt chien ou plutôt chat » n’est pas vraiment une question clé pour fonder un couple. Par conséquent, elle a essayé de réorganiser ce système d’algorithme et de l’adapter à ce qu’elle recherchait vraiment, notamment en indiquant ses critères du partenaire « idéal ». Par exemple, Amy voulait un homme intelligent et ayant les mêmes origines qu’elle mais non pratiquant (pour que la religion ne soit pas un poids non plus) etc., … Elle écrit, écrit, écrit … différents critères dans son carnet. Résultat, elle en avait au total : 72. Elle les a regroupés dans un classement par ordre d’importance. Chaque critère était lié à une certaine quantité de points. Par conséquent, Amy n’a contacté que les hommes qui correspondaient à un certain nombre de points :

  • Score de 700 pts: Amy acecpte des échanges par e-mail
  • Score de 850 pts: Amy serait prête à aller à un rendez-vous
  • Score de 1500 pts: Amy pourrait envisager une relation à long terme

Le but : éviter de perdre son temps avec des personnes qui ne lui correspondent pas, mais qui correspondent tout à fait un à une autre personne. Chaque pot à son couvercle, comme dit Zezette dans le Père Nöel est une ordure (oui, j’aurai pu citer un philosophe, mais non).

 

Il te plait vraiment, mais il ne répond pas. Pourquoi ?

Vous avez enfin votre liste de critères importants (par ex. qu’il ait vraiment tourné la page sur son passé, qu’il recherche une relation stable, etc, … selon vos choix).  Vous avez trouvé THE profil sympa. Ni une ni deux, vous lui écrivez. Et là, c’est le drame. Il ne répond pas. Il est con ou quoi ? A moins que … votre profil ne soit pas vraiment celui qui l’intéresse. C’est possible mais pourquoi ? Parce qu’on est pas du tout son type de femme ? Ou parce que l’on a pas su se mettre en valeur ? Comment faire pour avoir le plus de chances possible d’attirer ceux qui nous plaisent ? Amy vous donne sa solution.

Se créer le bon profil en étapes !

À l’aide de son système de notation, Amy pouvait filtrer uniquement les profils qui l’intéressaient de manière rationnelle et quantitative. Quand Amy a trouvé un homme qui lui correspondait tout à fait, elle a décidé de contacter ce monsieur avec ce si grand nombre de points. Cependant, elle avait oublié une chose. Elle n’avait pas dans son raisonnement considéré la possibilité que cet homme ne lui réponde pas.

Ni une, ni deux, elle pris en compte cette situation et est reparti de plus belle dans ses analyses. Mais pour cela, il lui fallait collecter de nouvelles données. Et notamment savoir, à quoi ressemblaient les profils féminins susceptibles de recevoir un taux de réponse élevé. Pour cela, elle a créé dix faux profils d’hommes et a échangé avec des femmes. A quoi ressemblaient ces «super-profil»de femmes attrayantes ?


  • Le choix des photos est crucial : avenant, légèrement dénudé mais pas trop (on suggère plus que l’on ne montre).
  • La descriptif du profil des hommes et femmes  qui sont le plus contacté, n’est pas trop long (longueur moyenne : 97 mots). Il correspond à celui de quelqu’un d’ouvert d’esprit et curieux. Le langage est optimiste et pas trop spécifique. Non pas pour paraître simpliste mais pour être accessible.
  • Le délai de réponse :  est important. Elle a observé que les profils avec des taux de réponse élevés ont attendu 23 heures en moyenne, avant de répondre à leur mail. Et que les réponses se faisaient plutôt pendant les heures de travail qu’à 2h du matin.

L’idée avec ce super profil, ce n’est pas de travestir ce que vous êtes mais de connaître certains critères pour adapter votre présentation. Voilà ce qu’à changé Amy dans le sien pour vous donner une idée plus claire :


Son premier profil (avant son analyse). Il est complet mais trop spécifique ce qui le rend peu accessible. L’idée n’est pas de cacher ses capacités intellectuelles mais de ne pas capitaliser tout là dessus. On est dans une rencontre humaine et pas dans un entretien d’embauche ;)

Ses photos d’illustration (comparée à celles des profils étudiés).

Son nouveau choix de photos et sa nouvelle annonce après son analyse :

Cette recette a très bien fonctionné pour Amy puisqu’elle a rencontré ainsi son futur mari et le père de sa fille Pétra (en hommage à la ville éponyme).


Amy Webb raconte son expérience dans son livre Data, A Love Story: How I Gamed Online Dating to Meet My Match

Je n’ai pas l’impression qu’il soit traduit en français. Je vous mets donc le résumé en anglais :


After yet another online dating disaster, Amy Webb was about to cancel her JDate membership when an epiphany struck: It wasn’t that her standards were too high, as women are often told, but that she wasn’t evaluating the right data in suitors’ profiles. That night Webb, an award-winning journalist and digital-strategy expert, made a detailed, exhaustive list of what she did and didn’t want in a mate. The result: seventy-two requirements ranging from the expected (smart, funny) to the super-specific (likes selected musicals: Chess, Les Misérables. Not Cats. Must not like Cats!).

Next she turned to her own profile. In order to craft the most compelling online presentation, she needed to assess the competition—so she signed on to JDate again, this time as a man. Using the same gift for data strategy that made her company the top in its field, she found the key words that were digital man magnets, analyzed photos, and studied the timing of women’s messages, then adjusted her (female) profile to make the most of that intel.

Then began the deluge—dozens of men wanted to meet her, men who actually met her requirements. Among them: her future husband, now the father of her child. Forty million people date online each year. Most don’t find true love. Thanks to Data, a Love Story, their odds just got a whole lot better.

J’ai décidé de vous donner ici quelques conseils en matière de couple. Oui je sais, je n’ai aucune légitimité en la matière, mais si on mettait au chômage tous les gens qui exercent des fonctions dont ils n’ont pas les compétences, on serait légion l’ami.

J’ai rencontré un homme (enfin j’avoue j’en avais déjà vu avant… dans les livres et parfois tout nu dans mon lit, mais je n’ai jamais vraiment su comment ils étaient arrivés là). J’ai envie de dispenser des conseils opportuns et EFFICACES pour réussir sa vie affective. Cette méthode n’a pas encore été reconnue d’utilité publique mais cela ne saurait tarder, je vous l’assure.

Voir juste dans ses intentions : l’homme m’avait contacté car il voulait me parler d’un sujet sérieux traité sur l’un de mes blogs. N’étant pas née de la dernière pluie, j’ai tout de suite compris qu’il me draguait. J’ai d’abord joué la mijaurée, et je l’ai repoussé. Il a insisté. J’ai cédé et suis allée au rendez-vous. Pour au final m’apercevoir, qu’il ne me draguait pas. C’est bête un homme parfois, j’vous jure.

Etre claire dans ses objectifs : après quelques entrevues, il a enfin réalisé que j’avais un potentiel de séduction non négligeable auquel aucun homme ne peut résister. Là, j’ai tout de suite assuré grave en disant « euh hein, quoi ? Comment ? Je sais pas trop. J’ai besoin de temps » pour quelques semaines plus tard, conclure par « et sinon tu m’embrasses quand ? ». Une femme n’est pas versatile, non, non, non.

Oser  challenger son couple : soyons très clair. Un joli couple ne tombe pas du ciel, il se construit. Il faut donner, sa confiance, de son temps, des baisers (que l’on peut voler aussi) et surtout … Il faut le challenger. Faire viiiiiiiibrer le couple, roooooompre la monotonie, lui laisser penser que l’on est unique et toute les femmes à la fois. J’ai donc jalonné notre parcours amoureux de divers challenges :

  • Vivre des expériences inédites : comme l’emmener à une brocante tenue par d’anciens alcooliques (certains sont plus anciens que sobres) pour notre premier week-end.
  • Savoir faire sa place : en s’appropriant peu à peu la couette, et en le regardant avec des yeux de biches quand il proteste ;)
  • Tester son attachement : en observant sa colère après un tweet qu’il qualifie de tendancieux « voici les clés de mon bonheur au cas où tu changerais d’avis » avant qu’il ne réalise qu’il s’agissait d’une chanson de Gérard Lenorman et d’un délire entre amis. Gérard, tu attises la passion dans mon couple, tu le sais ça ?
  • Tester son self control : en entrant nonchalement dans le salon, parée d’un ensemble de lingerie suggestif prétextant avoir oublié un livre dans la pièce.

La photo d’illustration est signée Leïla Garfield

Derrière cet innocent sac de voyage se cache un outil insoupçonné de séduction. Bien sur je ne l’ai pas acquis dans un dessin machiavélique, mais j’avoue que je suis assez heureuse des effets secondaires de cet achat providentiel.

Alors comment séduire avec un sac de voyage ?

Premièrement, n’oublions pas d’acheter un sac esthétique. L’homme va donc régulièrement vous congratuler sur votre bagagerie, ce qui lui permet, convenons-en d’engager la conversation. A vous par la suite, d’accepter ou de vous désengager.

Deuxième option : le sac à roulettes. Il a l’avantage de vous rendre autonome la plupart du temps (bénis soit l’inventeur de la roue – sont forts ces sumériens) et de vous rendre d’une fragilité touchante à la vue d’un escalier. Là, plusieurs techniques peuvent être choisies, à vous de laisser court à votre créativité.

Les techniques. J’oscille entre : les yeux de chat (pas besoin de parler, ce mode de langage fonctionne très bien) et une autre technique « l’activation potentielle de courtoisie ». Je prends clairement le temps de saisir mon sac en montrant que je suis capable de le porter mais que quand même, hein, il fait son poids. Les goujats passent, les autres tendent la main.

Clairement, il y a un autre facteur, c’est que je parle régulièrement aux gens dans la rue et que même si je ne dis rien, les gens viennent spontanément me parler. Concrètement, je peux voyager seule sans jamais vraiment l’être. Lors de mon dernier voyage, différentes personnes (hommes et femmes) ont gentiment contribué à m’aider à porter mon sac extrêmement lourd (l’option sac léger, n’existe pas chez moi). Et certains y ont vu une belle opportunité de tenter leur chance. Tout comme cet homme assez élégant, qui avec bonne humeur et classe m’a porté mon sac. Quand je l’ai remercié, il m’a dit « je vous en prie, cela vous coûtera votre numéro de téléphone » ;)

 sacvoyage_lancel_thecelinette

Ma collègue, que je ne nommerai pas ici, est le genre de femme avec un look que j’adore, un humour extra, de l’esprit , de surcroît, elle a le bon goût d’être compétente. Je pense qu’il faut se rendre à une évidence : TOUS LES COLLEGUES DE TRAVAIL DEVRAIENT ETRE RECRUTÉS SUR CETTE BASE. Et si aujourd’hui la France ne domine pas le monde (économiquement et culturellement) c’est à cause de collèges récrutés en dépît de cette règle fondamentale de management.


Bref, au lieu de m’envoyer des documents pro, elle m’a envoyé cette vidéo sur les fondamentaux à respecter avant un « date ». Ceci étant une bonne trouvaille du net, je ne peux que la partager avec vous, dans le but, j’espère de vous rendre encore un peu plus heureux.

Vidéo en anglais

Parfois, j’ai besoin de sortir danser. Parce que j’ai envie de sentir mes pieds fouler le dancefloor, mes hanches se libérer, le rythme de la musique remplacer le flux de mes pensées. Mais rappelons-nous aussi que le monde de la nuit est atypique, il est ponctué de rencontres inattendues et parfois de réactions saugrenues.

Cas n°1 : échapper au bavard mélancolique.

On y croise des hommes un peu ivres, qui ont décidé là tout de suite, ce soir, en direct-live, de vous raconter leur vie, toute leur vie. La version longue non censurée… l’intégraaaale ! C’est le moment où vous comprenez parfaitement la scène dans laquelle le passage se pend dans « y’a t-il un pilote dans l’avion ». N’étant pas dans un avion, vous cherchez une autre issue.

  • Je vais y aller, mon petit ami m’attend.
  • Qui ça ?
  • Euh … (cherchant du regard un ami dans la salle) L’homme à la chemise rayée là-bas.
  • Ah bon ? Il est sympa.
  • Oui. C’est un type très chouette.
  • Il a embrassé une fille tout à l’heure !
  • Euh … Il a son brevet de secouriste. Il pratique debout, c’est dire s’il maîtrise la technique.

Cas n°2 : le type qui s’improvise coach-love ou entremetteur.

On y croise cet homme plein de bonnes attentions. Le copain, du copain du copain, qui a décidé de vous mettre en couple avec l’homme assis juste à côtés de vous, qui tout comme moi n’a rien demandé à personne. Il ne le connait pas, mais il est motivé comme jamais, il va vous donner l’aide, que vous n’avez jamais demandé. Il vous regarde, vous tentez de l’en dissuader. Il vous sourit. Vous lui faites un non de la tête. Il redouble d’effort. Vous empruntez la voie diplomate, il vous encourage à aller de l’avant, à oser aborder les hommes… Et voilà, le copain, du copain du copain coach-love auto-proclamé qui entre dans la danse.

  • Elle est charmante n’est pas ? L’inconnu un peu décontenancé me regarde. Je me sens décryptée : la tête, les yeux et le reste. Je pense sérieusement à la fuite… Je n’ai pas fait de running depuis longtemps, ne serait-ce pas l’occasion rêvée pour reprendre

Au bout de 10 minutes de négociations enjouées, je me penche vers l’individu entremetteur pour lui dire :

  • Le monsieur est gay.
  • Joyeux ?
  • Naaaan.
  • Ah …
  • Merci (soulagement mutuel des protagonistes).

Cas n°3 : le type qui t’aime depuis toujours mais qui était le seul à le savoir.

C’est aussi le moment où des hommes me déclarent leur amour. En général en boite, il y a deux options chez les nigthclubbers :

La drague fugace : l’œil du tigre, la dent qui brille, le whisky glace, la posture qui en dit long. Le but : avoir le plus rapidement possible une certitude sur la potentialité de passer la nuit avec l’heureuse élue.

L’intégrale : ceux là (rassurez-moi dites-moi que ça vous arrivent aussi) me proposent la totale : la vie à deux, le bonheur enfin réalisé. Ils me relatent comment j’étais habillée lors de notre première rencontre 6 ans plus tôt. Comment ils m’ont lancé des signes que je n’ai jamais su voir. Enfin, je ne sais pas quels étaient leurs signes (sans doute le morse) car ils ne m’ont jamais invité à prendre un café ou à aller au ciné. Ca m’a toujours laissée perplexe ces situations.

En somme, le monde de la nuit, c’est un peu le festival des sentiments …

Dans la vie, on croise des gens qui ont du désir pour nous, et j’avoue que c’est plutôt chouette. Voici un échantillonnage de différentes techniques de drague que j’ai rencontrées et parfois, subies au cours de ma vie de femme. Tous ces exemples ont été vécus …

I. Les dragues émouvantes :

– La drague adorable : celle qui dévoile son émoi, ses sentiments, son épanchement, avec la délicatesse d’un papillon, sans jamais vous importuner.
– La drague anonyme : celle qui dévoile sa fougue mais dont je n’ai jamais connu l’auteur.
– La drague qui passe par le regard : celle qui ne dit rien, mais dont le regard en dit beaucoup, à la folie, passionnément.
– La drague maladroite : celle qui veut mais qui ne sait pas comment faire, qui se prend les pieds dans un peu tout, et qui en devient terriblement atypique, attendrissante et qui vous fait craquer.
– La drague coquine : celle qui dit peu, mais qui dit clairement : OUI !

II. Les dragues surprenantes  :

– La drague atypique : celui qui vient vous trouver sur le « dance floor » pour vous dire « Ben ça fait une heure que je vous regarde de dos et je tiens à vous dire que vous êtes aussi belle de dos que de face »…
– La drague à retardement : celui qui vous dit qu’il craque pour vous depuis 10 ans, juste avant de prendre son avion pour Vladivostok. Qui se met à genoux pour vous alors qu’il a une jambe dans le plâtre.
– La drague jeun’s : celui qui vous dit : « hey madame je te trouve hardcore, j’te kiffe grave ! »
ou encore « ben franchement, ça fait plaisir de vous avoir Madame ça nous change des tonneaux qu’on nous colle d’habitude » mais aussi « Hey Madame, on pourrait prendre un verre ensemble ? » « Non » « hey c’est pas pour vous pêcho, hein ?! » … La perspective pleine de promesses : « Si tu viens passer le week-end chez moi, je te promets un marathon du sexe ».
– La drague adultérine directe : celui qui vient de parler avec émoi de son enfant né il y a quelques semaines, et qui vous propose dans les minutes suivantes de passer la nuit avec lui. Ben voyons et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier.
– La drague adultérine indirecte : celui qui vous drague comme un fou, et qui a un subit rappel de mémoire quand vous lui dites « ah tu es donc un célibataire qui vit avec sa petite amie ? » Et oui c’est parfois pratique les petites villes ;-)
– La drague prise de conscience immédiate : celui qui vous a déjà vu 10 000 fois mais qui subitement, là, d’un coup, inopinément, est foudroyé d’amour et d’attirance par vous… qui êtes accompagnée ce soir-là. Oui c’est le hasard, hein ?! Rien à voir avec le fait que là précisément, je sois avec mon amoureux. Non c’est un truc de fou, inexplicable peut-être même mystique. Ben oui ça doit être hormonal, d’ailleurs j’connais un super endocrinologue si tu veux.

III. Ceux à qui on dit NON.

– Le sympathique : celui qui garde le sourire et qui devient parfois un très bon pote.
– La volte-face : celui qui vous fait comprendre que maiiiiiiiiiis non pas du tout du tout… Ce n’est pas parce que je t’appelle tous les jours, que je t’envoie des tas de messages, en employant uniquement le champ lexical de l’amour que … Non, mais attend pas du tout, il y a une grosse confusion. Et qui rompt tout contact après le : non.
– Le double jeu : celui qui joue sur plusieurs tableaux et qui se fait prendre. Parce que oui les filles ont de l’intuition (parfois) et le sens de l’observation, et qu’elles parlent entre elles. Et que pour mentir faut avoir une super-mémoire, doublée d’une grande intelligence …
Là différentes options, celui qui avoue avec le sourire, qui tourne ça à l’humour. On rit un coup et on le raccompagne gentiment vers la porte pour qu’il aille conter fleurette à d’autres.
Le « qu’est ce que c’est que cette histoire » : y’a jamais eu personne d’autre que toi. Ca commence en général par un gros éclat de colère, un appel au scandale, monsieur est meurtri dans sa morale, dans la confiance qu’il avait mis aveuglément en nous. Puis ça se termine sur des triples gloups quand il est mis devant les faits accomplis. On clôt le débat et on le raccompagne gentiment vers la porte pour qu’il aille en baratiner d’autres.
– Le mauvais perdant : celui qui vous a trouvé géniale, méga cool, brillante et extraordinaire, et qui suite à un NON, vous trouve : ordinaire, vraiment pas subtile, pas attirante et tutti quanti … Mais qui reste quand même de manière insistante pour vous le dire. Ben si je ne suis pas à la hauteur pourquoi tu es encore là ? On clôt le débat et on le raccompagne gentiment vers la porte pour qu’il aille en emm… d’autres.

J’aimerais que ceux-là comprennent que je ne leur dit pas non parce qu’ils sont nuls, insignifiants ou autre raison. Je leur dis non parce que je ne suis pas attirée tout simplement.
C’est pas la peine de s’énerver pour ça. Parce que ça ne changera rien à rien.

PS : je présente mes excuses, aux hommes que j’ai pu heurter (je me dis qu’on est toujours le boulet d’un autre)

PS : merci aux hommes qui ont traversé ma vie avec douceur, qui m’ont procuré mille trésors que la vie de couple apporte et avec lesquels nous avons su nous délier sans dénier.

Photo réalisée par Aline Lunau