La journée de l’enfer et le chat maléfique.

Vous avez remarqué, comme parfois le sort s’acharne ? Un peu comme si quelqu’un là-haut tirait les ficelles en se disant « tiens aujourd’hui, je vais me marrer ». L’autre matin, fût l’un de ses matins là.

C’était un vendredi. Ce genre de matin où j’enchaîne 4h30 de cours à l’IUT sans discontinué. Et là, j’étais en retard. Bon non, pas tant que ça, en fait ça va. J’ai encore le temps de faire ça et ça. Puis faille spatio-temporelle, et là, je suis vraiment en retard.

Je me précipite sur mon sac, ferme la porte à double tour, et dévale les escaliers. Je m’apprête à prendre mon vélo garé dans le couloir de l’immeuble et ... Oohhh ! Enfer, malheur et damnation : plus de vélo ! L’autre locataire fait des travaux, il l’a mis, par commodité, dans la cour, heureusement fermée à clé. Souci majeur : je n’ai jamais eu la clé de cette cour. Pourquoi ce genre de choses arrivent juste le jour où l’on est en retard? POOOOOOURQUOIIIII !!!!

Je sors de l’immeuble, tambourine à la porte du commerce de l’autre locataire. Il me regarde, me sourit et me dit qu’il va m’ouvrir la cour. Apaisée, je rentre à nouveau dans l’immeuble. Et dans le hall, c’est hyper drôle, il y a un chat. Nous sommes deux locataires dans l’immeuble, lui n’a pas de chat. Je réalise donc assez rapidement que c’est mon chat.

D’ailleurs, il me regarde en se disant, merde, elle m’a vue. Je cours. Il court. Je tente de courir plus vite. Il court plus vite. Je décide de sauter à plat ventre pour le rattraper (ça valait vraiment le coup de se pomponner avant). Je m’écrase au sol. Le chat s’échappe dans le grenier. Je me relève et décide que ma punition sera exemplaire : le chat est au grenier, qu’il y reste ! Par acquis de conscience, je laisse quand même mes clés à l’autre locataire et file travailler.

J’enfourche mon vélo et fais les 25 minutes de route qui me séparent de l’IUT. J’arrive, presque pas essoufflée, j’accroche mon vélo et dispense mon cours. Puis assez apaisée, 4h30 plus tard, je vais reprendre mon vélo. Toujours la même gestuelle : la génuflexion du cycliste pour tendre la main vers l’anti-vol, puis tourner la clé …

La clé, la clé … La clé ? La clé, puuutain !!!! Je l’ai laissé à l’autre locataire. Coucou le bus.

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4 comments

  • Eric says:

    LA solution : faire les choses en conscience (j'ai pas dit que c'était facile, ni que j'y arrivais).

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    • TheCélinette says:

      Parfois, c'est impossible. Surtout quand c'est la coooooouuuurse !

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  • Agoaye says:

    Eh bien dis-donc, tu as cumulé deux situations que je propose comme excuses au retard dans mon billet de lundi dernier !! Mais j'te jure c'est pas ma faute :)

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