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Culture & sorties

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J’ai passé mon week-end à m’occuper de mon appartement : rangement, un peu de peinture car pas mal de finitions n’étaient pas terribles et du coup nettoyage et réaménagement. Ca m’a pris beaucoup de temps, et j’aime occuper ce temps à écouter les autres, sous le format podcast. Ce soir, j’ai décidé d’écouter un podcast conseillé par Anissa : @cernopodcast

Julien Cernobori, un journaliste, s’installe dans un appartement près de la gare du Nord. Les anciens propriétaires lui disent qu’un serial killer aurait habité l’immeuble dans les années 80. Il s’agit de : Jean-Thierry Mathurin et de Thierry Paulin (le tueur de vieilles dames). Il décide de mener l’enquête !

J’en suis à mon 3ème épisode (prologue + 2 épisodes) et j’adore ! On est ici, dans un format émission radiophonique. La prise de son est très soignée. Sa voix est posée et douce. Il nous décrit parfois l’environnement (comme Amélie Poulain à l’aveugle). Et sur le chemin de l’enquête, il s’intéresse vraiment aux personnages qu’il croise (qu’ils aient des infos sur l’enquête ou non), ce qui fait que l’enquête est entre-mêlée d’échanges sensibles, de sourires sonores et d’histoire de vie. 

Je vous le recommande chaudement !

Le reporter Julien Cernobori a découvert qu’un tueur en série vivait autrefois dans son immeuble. Dans ce podcast, il part sur les traces du tueur et de ses victimes dans une anti-enquête effrénée, sensible et passionnante. Julien revient sur chacun des vingt lieux de crimes répertoriés dans cette affaire pour retrouver des traces des crimes et des victimes, essayer de comprendre ce qu’il s’est passé. Qui étaient les victimes ? Ont-elles été oubliées ? Pourquoi ont-elles été tuées ?

Musique originale : Théo Boulenger. Reportage, montage et mixage : Julien Cernobori

L’enlèvement au Sérail de Mozart

Hier, je suis allée pour la première fois de ma vie, voir un Opéra. Je ne sais pas pourquoi je ne me suis jamais autorisé cela, comme si ce n’était pas pour moi. Comme si c’était réservé à une seule partie de la population. Les Opéra pratiquent des petits prix depuis plusieurs années. J’ai donc trouvé une place à 14 € au poulailler (appelé aussi le paradis. Perchée, tel un oiseau curieux au dernier étage du très joli Opéra de Marseille, j’ai pu voir l’enlèvement au Sérail de Mozart.

Un opéra dure environ 3h. J’avais peur que cela soit long. Pas du tout. On est emporté d’abord par la mise en scène et les costumes qui nous plongent tout de suite dans une ambiance. Puis les chanteurs viennent sur scène et là, c’est très impressionnant. J’ai trouvé l’ensemble très réussi. Ce spectacle m’a rendue particulièrement heureuse. Je vais suivre la programmation de près c’est sur !

Un grand bravo à tous ceux et celles qui ont permis à ce spectacle de voir le jour !

Un ami, Laurent m’a invité à découvrir un hôtel dans lequel il a travaillé pendant plusieurs années : l’Alex hôtel. Situé au coeur de Marseille, il suffit de descendre le fameux escalier de la gare Saint-Charles puis de faire quelques mètres sur la droite pour pousser les portes de l’établissement.


Les alentours de la gare, soyons honnête, n’offrent pas les plus beaux atouts de la ville. Pourtant, si comme moi vous voyagez ou avez voyagé souvent, il est très appréciable d’avoir une bonne adresse d’hôtel près d’une gare. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en entrant dans cet hôtel. Le contraste entre le quartier et le décor du hall est saisissant. Un camaïeu de bleus, de gris et de jaune paille nous plonge tout de suite dans l’atmosphère.

Cet hôtel appartient à un particulier qui a peu à peu développé le lieu, en l’agrandissant. L’hôtel comporte aujourd’hui 33 chambres. J’ai eu la chance de le rencontrer. Il ne veut pas avoir davantage de chambres, car il veut garder une forme de proximité et une belle qualité d’accueil avec ses clients. 



Le soin apporté à la décoration est un véritable plaisir : beaux matériaux (carreaux de ciments, tomettes, artistes locaux. À cela s’ajoute la propreté de l’établissement (oui, je suis maniaque), orchestré entre autres, par les doigts de fée d’Amale et Khadija que j’ai croisées lors de ma visite.

Je suis une grande fan des hôtels. Si j’étais riche, j’y passerais ma vie. C’est pourquoi, j’avais même accepté de tester un hôtel dans ma propre ville (voir mon article sur l’hôtel de La Poste à Troyes). Mais, j’avoue que quand l’hôtel a une partie spa, je suis comblée. C’est le cas de cet hôtel qui accueille un très agréable spa que j’ai uniquement visité mais pas encore testé. Pour la simple raison que la piscine est en construction, et que je vais patienter pour la découvrir.



Le bar et sa petite terrasse intérieure qui surplombe le patio, prolonge la quiétude de l’établissement. Ils ont également un système assez incroyable pour pouvoir déguster un verre de vin à toute heure à la bonne température et dans les bonnes conditions. On m’a proposé de la tester via un verre de Chablis (je suis incapable de résister à un verre de Chablis).

En conclusion, cet établissement et son personnel vous offrent une belle expérience au pied de la gare emblématique de Marseille.

Bon séjour à Marseille, Céline :)





Vivre à Marseille, c’est aussi profiter des amis de passage. Depuis quelques jours, j’ai la chance de pouvoir profiter de mon amie Leila Garfield qui est en résidence pour un projet photos pour plusieurs jours.

C’est un plaisir particulièrement doux de voir des amis que j’aime profondément au coeur de mon nouveau projet de vie. J’aime les éclats de rire de Leïla, ses propos sans filtre, ses idées pertinentes et pétillantes, sa créativité, sa soif viscérale de comprendre et de ressentir. Je vous encourage à aller sur son compte pour découvrir son travail : Leïla Garfield photographie

Sex life est une série fondée sur l'histoire d'une femme qui a une vie bien rangée (un mari bien sous tout rapport, une maison en banlieue et deux enfants) qui soudainement repense à un ex sulfureux avec qui a elle vécu une relation passionnée, 8 ans au paravant.

On pourrait penser que l’idée principale, c’est « on a du mal à oublier un ex, quand c’est un bon coup, même si la relation était toxique », mais ce n’est pas vraiment ce que j’y ai vu.

Bon soyons honnête, la série si elle n’est pas nulle, n’est quand même pas terrible à mon avis, car le personnage principal (Billie) semble rater quelque chose d’important. Et du coup, ça devient un peu nian-nian.

A la base, c’est une femme qui se prend de passion pour la vie citadine avec tout ce qu’elle offre : pouvoir étudier (elle est étudiante doctorante en psychologie), pouvoir faire la fête (se sentir libre et vivante), avoir une vie culturelle (elle dévore les concerts), et explorer la richesse d’une véritable amitié (avec sa colocataire brillante Sasha). Au milieu de tout ça, se plante un mec assez irrésistible, Brad. Qui en sus d’être un peu égnimatique (un peu torturé quoi) est un excellent coup. Le type a non seulement la sensualité à fleur de peau, mais en plus, il est (dans les extraits) très centré sur le plaisir féminin. On le voit plusieurs fois donner du plaisir à Billie (dans des lieux publics) avec des préliminaires. On voit le plaisir qu’il a à donner du plaisir à sa partenaire. On le sent très à l’aise avec sa sexualité, son corps et le corps de l’autre. Et ça, c’est top. Les sexes de sexe entre ces deux partenaires sont très réussies. On ressent l’alchimie, la sensualité et on se plonge assez bien dans ce qu’une relation avec ce type d’homme peut provoquer. A côté de ça, il est quand même régulièrement toxique, du coup, le couple se sépare.

Là, elle rencontre, un autre type. Le « type bien » Cooper : travailleur, intelligent, riche, beau gosse, respectueux etc… Elle se dit qu’elle va oublier Brad, avec lui. Bon, l’intrigue de la série, c’est la nana qui est déchirée entre deux mecs qui l’aiment, les deux étant intelligents et brillants, riches et beaux. Je ne sais pas dans quel univers, elle vit mais on veut le même genre de problèmes ah ah.

Sauf que, la nana, change tout ce qui stimulait sa vie, contre une vie de femme de mec aisé dans une banlieue, super morne. Et là, ça devient anxiogène (pour moi). Car, il n’y a plus aucune stimulation intellectuelle. Le niveau des interactions avec les autres « housewifes » est affligeant de platitude. En gros, elles font des gâteaux et des gosses, ok. Personnellement, je pense qu’on peut être femme au foyer et avoir une autre vie que ça.

La série commence sur le fait que sa vie sexuelle est morne avec Cooper et qu’elle était frissonnante avec Brad. Du coup, elle repense à Brad, mais elle culpabilise. Toute la série est axée sur sa culpabilisation et ses hésitations, sans avoir une vue globale du truc. Est-ce vraiment Brad qui lui manque ou faut-il redonner du sens à sa vie ?

Meuf, tu es devenue une coquille vide, aucune stimulation intellectuelle, aucun objectif, aucune complicité avec ton partenaire. Ton mec ne te désire pas et à l’air de s’intéresser à la sexualité, comme je m’intéresse au code général des impôts et tu t’étonnes de ne pas te sentir vivante ? Un ébauche de solutions apparaît, dans l’idée d’un club libertin ou d’un couple ouvert.

Je ne vais pas juger le personnage de Cooper, on a tous été un jour, le mauvais coup de quelqu’un, mais …Moi, perso, je trouve qu’il ne se passe rien entre Cooper et Billie, on insiste juste sur le fait que c’est un mec gentil. Ce qui est super réducteur. On ne sort pas avec un mec gentil. On sort avec un mec gentil, avec qui on a une complicité et avec qui on partage des choses … Il n'y a pas de vraies discussion entre Cooper et Billie, pas de complicité. Billie, le dit clairement à un moment, ce qui l'éclate, c'est une sexualité dans laquelle, elle se sent libre et pas jugée. Donc, un des trucs qui fait pulser, c'est ça, et pas une relation toxique.

Je n’ai pas du tout aimé son couple avec Cooper. Même si le type semble un peu perdu, et qu’on a de la compassion pour lui. Déjà, il lit son journal intime (donc aucun respect pour l’intimité de sa partenaire). Il se masturbe en le lisant, plutôt que de faire l’amour à sa femme… Mouai. A un moment, il découche. Ca c’est acceptable, mais si, elle le fait, ce n’est pas acceptable. Euh, non mec. Il ne la voit que comme la mère de ses enfants et le type de femme qui lui convient. Mais, il ne semble pas connaître sa partenaire. Alors que son ex, sait quels sont ses envies profondes (de vie, pas sexuelles hein). Là, où on pourrait se dire qu’il y a un dilemme stabilité contre instabilité, je trouve qu’il y a une question de connexion et de sens que l’on donne à sa vie. Je trouve que l’héroïne ne se pose pas les bonnes questions.

MON AVIS :  c'est une série qui se regarde mais qui passe un peu à côté du sujet, à mon avis. Et qui soyons honnête est quand même un peu chiante par son côté nian nian. Reste quelques bons points :

  • La série est bien jouée
  • Brad, est absolument craquant.
  • Sasha : son jeu, ses tenues, la déco de l’appart, j’adore !!!

On espère que la saison 2 quelque chose de mieux. L’actrice principale Billie (Sarah Shahi), s’est mise en couple avec Brad (Adam Demos) et on la comprend !


Je n'ai pas trouvé la bande annonce en vost, mais je vous conseille davantage la version originale.


Type de série Série télévisée
Genre Comédie dramatique
Création Stacy Rukeyser
Production Demilo Productions
Acteurs principaux Sarah Shahi
Mike Vogel
Adam Demos
Margaret Odette
Musique Mark Isham
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d'origine Netflix
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 8
Durée 43–52 minutes
Diff. originale   en production

Je viens de visionner « The Gentlemen » de Guy Ritchie, sorti en 2019. Je ne suis pas une grande connaisseuse du dit homme. J’avais regardé dernièrement « UNCLE », et j’avais trouvé ça vraiment pas terrible. J’ai hésité pour regarder celui-ci, mais le poids du casting m’a fait cliquer sur play. J’ai bien fait ! 

Au programme : Matthew McConaughey, Charlie Hunnam, Henry Golding, Michelle Dockery, Jeremy Strong, Eddie Marsan, Colin Farrell et Hugh Grant.



SYNOPSIS : "quand Mickey Pearson, baron de la drogue à Londres, laisse entendre qu’il pourrait se retirer du marché, il déclenche une guerre explosive : la capitale anglaise devient le théâtre de tous les chantages, complots, trahisons, corruptions et enlèvements… Dans cette jungle où l’on ne distingue plus ses alliés de ses ennemis, il n’y a de la place que pour un seul roi !"



Le rythme, entre moments intimes pour découvrir les personnages et leurs univers, mais également les moments d’actions, s’enchaînent harmonieusement. Il y a pour mois, 3 univers majeurs :

  • Les trafiquants : entre marketing, esprit affûté et panache avec Matthew McConaughey, Charlie Hunnam, Henry Golding, Michelle Dockery, Jeremy Strong.
  • Les gymnastes : entre réinsertion post délinquance, art de vivre et kebab avec swag : Colin Farell…
  • Journalisme  & enquêtes : avec Hugh Grant, fouille-merde, maître chanteur amateur qui tente de soutirer de l’argent et une nuit avec Charlie Hunnam. J’aurai fait pareil (enfin pour la nuit).

J’ai regardé le film deux fois tellement, j’ai apprécié. Vous trouvez que c’est trop ? Que nenni, j’ai vu pas mal de détails que je n’avais pas vu la première fois Il faut dire que le rythme du film est assez soutenu et qu’ils y a pas mal de personnages et d’histoires qui s’entremêlent. Ca m’a donc aidé à découvrir en profondeur le schéma narratif du film, car chaque détail, vous le verrez a son importance. 

Tout le casting, joue à merveille. La direction d’acteurs est très bonne. Matthew McConaughey (le boss à la tête d’un gros trafique de cannabis) est aussi bon que dans True Détective, même si, ici, c’est un tout autre style). Ce type a une classe incroyable et arrive à passer d’un registre à l’autre avec une aisance déconcertante. Face à lui, Michelle Dockery, dégage une assurance et un charisme incroyable. C’est la femme de Matthew McConaughey, elle l’aime, elle le recadre et ne se laisse ni attendrir, ni perturber. 

Hugh Grant, est ici a contre-courant des rôles dans lesquels on a l’habitude de le voir. Il oscille entre arrogance, peur (je bluffe, ça passe, oui, non), le tout entouré d’un humour qui lui va particulièrement bien. Les dialogues sont bons. Il rythme a lui seule le film, que ce soit dans sa drague discrète mais récurrente, face à un Charlie Hunnam impassible,  ou dans sa façon de raconter l’intrigue. Ici, Hugh Grant est excellent.

Charlie Hunnam, a l’écoute, impassible, focus ne laisse rien présager de ce qu’il pense ou va faire. Les passages sur sa maniaquerie, renforce complètement le personnage.

Je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas d’affinités avec Colin Farell. Du coup, j’étais un peu déçue de le voir à l’affiche. Et hop, bonne surprise ! Il est excellent dans son rôle de coach de salle de sport qui oscille entre valeurs morales et petits larcins mais selon ses codes. On a un parallèle dans les tenues de son club, d’ailleurs. On oscille entre le jogging et la tenue stylée (tissus motif tartan)

Seul bémol : dans les dialogues, pas mal d’insultes racistes qui n’apportent vraiment rien au film. Sans tomber dans le politiquement correct à tout prix, on s’en serait passé.

Ce film, au delà de l’intrigue, m’a surtout plu par sa réalisation (le rythme rappelle une chorégraphie… réussie) et les jeux des différents acteurs est jouissif. Malgré des allers-retours et pas mal de flashs back, le film reste limpide. Et ça, c’est un travail de fou. Impossible de ne pas penser à Tarantino en le voyant. Pourtant, nous ne sommes pas sur une pale copie. C’est un univers à part. Bref, c’est une très bonne surprise. Il va directement dans ma liste de films préférés ! Une des phrases du film peut laisser supposer une suite.

Je viens de voir le film "Bohemian Rhapsody" sur la vie du groupe Queen et de son charismatique chanteur, Freddie Mercury. J'ai bien aimé le film, mais je n'ai pas été spécialement émue. J'imagine que c'est un film à découvrir sur grand écran, avec un système de son adéquat pour en percevoir l'étendue du travail.  On ne va pas parler du travail d'acteur de Rami Malek. J'ai énormément de sympathie pour cet acteur, je ne suis donc pas du tout objective. J'ai eu envie de me plonger dans des documentaires pour avoir un oeil complémentaire et pour prolonger l'expérience.

Voici quelques points de repères avant de vous lancer dans ces visionages :

  • Le groupe est composé de 4 personnalités bien distinctes, ce qui le complexifie et l'enrichi. Chacun ayant ses influences, ses affinités et ses envies. 
  • La presse anglaise a été particulièrement acerbe avec le groupe tout au long de sa carrière. On sait que nul, n'est prophète en son pays, mais quand même ...
  • Les documentaires présentent l'intérêt de nous re-contextualiser les choses. L'un des vrai succès à mon sens de Queen, outre le fait de toujours se renouveler et donc, de se mettre en réel danger pour atteindre ses aspirations artistiques... C'est d'avoir réussi à trouver un public sans jamais être dans le courant de musique du moment (musique Punk en Angleterre, musique de la côte ouest aux USA).
  • Je vous mets dans l'article deux documentaires : Days of our Lives (2011) et The Great Prentender (2012) les deux ayants été réalisés après la mort de Freddie mais ils comportement des archives.

Documentaire : Queen Days of our Lives (2011)


"Queen: Days of Our Lives" est un documentaire, retraçant la carrière du groupe de rock britannique Queen composé de : Freddie Mercury, Brian May, Roger Taylor et John Deacon.  Important à savoir : seuls May et Taylor ont été interviewés pour ce documentaire, car Mercury étant décédé en 1991 et Deacon, ayant pris sa retraite depuis 1997, a refusé d'y participer.

  • Première sortie : 29 mai 2011 (Royaume-Uni)
  • Réalisateur : Matt O'Casey
  • Durée : 120 minutes
  • Récompenses : Porin Award for Best Foreign Video Programme, PLUS
  • Nominations : International Emmy Award du meilleur programme artistique

Queen - Days of our Lives [Episode 1 - sous titres Français]


Queen - Days of our Lives [Episode 2 - anglais]

Documentaire : The Great Pretender (2012)


J'ai découvert le documentaire l'année de sa sortie sur Arte. J'ai beaucoup aimé ce documentaire qui a été le premier à m'en apprendre plus sur le groupe. On y découvre un Freddie Mercury passionné, affirmé et timide à la fois. Si le documentaire de 2011 évoque la vie du groupe, ce documentaire-ci se focalise sur la carrière solo de Freddy Mercury. Il évoque notamment comment il a crée ses albums en solo. Et revient sur sa passion pour l’opéra, notamment avec sa collaboration de la cantatrice espagnole Monserrat Caballé.

  • Première sortie : 24 septembre 2012 (Royaume-Uni)
  • Réalisateur : Rhys Thomas
  • Durée : 65 minutes pour la télévision, mais les versions sur les DVD ou Blu ray sont plus longue (environ 1h25)
  • Nominations : British Academy Television Craft Award for Breakthrough Talent
  • Récompenses : International Emmy Award du meilleur programme artistique
  • Producteurs : Jim Beach, Rhys Thomas, Joss Crowley

The Great Pretender [Trailer]


The Great Pretender [vost fr]


Documentaire : Freddie Mercury, the untold story (2000)


Il s'agit du premier documentaire majeur retraçant la vie de Freddie Mercury, racontant l'histoire de sa jeunesse à Zanzibar et en Inde, ses débuts en Angleterre, sa vie à Queen, ses projets solo et sa collaboration avec Montserrat Caballe, sa maladie et sa mort . Il présente des contributions de nombreuses personnes les plus proches de Freddie, y compris sa mère Jer Bulsara, sa sœur Kashmira Cooke, Brian May, Roger Taylor, son partenaire à long terme Jim Hutton, son ancienne petite amie et amie de longue date Mary Austin, son assistant personnel Peter Freestone, son meilleur ami Peter Straker, et de nombreuses autres personnes qui connaissaient Freddie socialement ou par le biais de projets Queen

  • Première sortie : 2000
  • Réalisateurs : Rudi Dolezal, Hannes Rossacher
  • Nominations : Grammy Award du meilleur clip vidéo de format long

Freddie Mercury : the untold story [anglais]


Vous savez que j'aime les documentaires. Aujourd'hui, j'ai décidé de regarder celui consacré à la chanteuse américaine Taylor Swift. J'aime plusieurs de ses chansons, mais je connais assez peu son univers. C'était donc une véritable découverte. Cette plongée intime, se fait très bien. Le rythme est bon, le sujet est bien traité, cela répond à des questions que l'on peut se poser tant sur l'artiste, que sur le métier, ou que sur la femme en général dans la société. J'ai beaucoup aimé ce reportage qui m'a semblé authentique et sincère. La partie, sur le processus créatif, m'a bien plus. On a l'impression d'être une petite souris, on comprend comment ses chansons prennent vie. Tout cela avec une normalité, usuelle et rassurante. Et force est de constater, comme beaucoup d'artistes qui arrivent à ce niveau-là, cette femme est très très travailleuse.

Le film couvre un certain nombre d'événements de la vie et la carrière de Taylor Swift, y compris la réalisation de son septième album studio Lover (2019), sa bataille passée avec un trouble de l'alimentation, l'estime de soi, son procès pour agression sexuelle, le diagnostic de cancer de sa mère et sa décision rendre publique ses opinions politiques (engagement sur le droit des femmes et les droits LGTBQ).

Les archives mêlées, à des confidences, et à des séquences contemporaines permettent d'avoir une bonne vision globale et à mon sens quelque chose qui a vraiment de la consistance. Je trouve que  Taylor Swift a joué le jeu dans ce documentaire, en se livrant vraiment, un peu à l'instar de celui qui avait été fait sur Lady Gaga. Je pense que l'on a des réponses à des questions que l'on se pose vraiment sur les personnes qui ont ce genre de carrières. Des questions concrètes et humaines.




Résumé : "Miss Americana" est un film documentaire de 2020, réalisé par Lana Wilson, qui suit l'auteur-compositeur-interprète américain Taylor Swift et sa vie au cours de plusieurs années de sa carrière. Netflix a décrit le film comme un "regard brut et révélateur d'émotions" sur Swift "au cours d'une période de transformation de sa vie alors qu'elle apprend à embrasser son rôle non seulement en tant qu'auteur-compositeur et interprète, mais en tant que femme exploitant la pleine puissance de sa voix". Miss Americana a fait ses débuts lors de la soirée d'ouverture du Sundance Film Festival 2020, acclamé par la critique, après sa sortie, il est devenu le film documentaire biographique original Netflix le mieux noté par un artiste de l'histoire de l'IMDb.

  • Titre : Miss Americana
  • Film documentaire réalisé par Lana Wilson
  • Date de sortie : sur Netflix et dans certains cinémas le 31 janvier 2020.
  • Durée : 1h25
  • Disponible : sur Netflix

Je vous laisse avec ce très joli clip, sur sa chanson "lover". J'aime la poésie et les couleurs du clip. Je me demande pourquoi, on ose pas mettre davantage la couleur dans notre vie ...



La sexualité expliquée


On en parle tellement, on sait déjà tout sur le sujet ? Evidemment, que non. Et ce documentaire en plusieurs épisodes accompagné par la voix de Janelle Monaé nous le prouve une fois de plus. Il aborde simplement et de manière intéressante la sexualité au travers d'études scientifiques et d'interviews. On se sent tout de suite à l'aise et on a envie de mieux comprendre. Certaines études confirment ce que l'on pensait déjà, d'autres pas du tout, et certaines sont abordées sous un angle auquel je n'aurais pas pensé et j'étais ravie de découvrir les réponses. Bref, ici on assoiffe sa curiosité de savoir, son ouverture d'esprit dans un contexte de bienveillance.

Ce documentaire est un vrai plaisir !



En bref :

  • "Sex explained" (le sexe expliqué) est une mini-série de 5 épisodes de 20 minutes chacun
  • Créée par Netflix en collaboration avec Vox
  • Différentes thématiques sont abordées comme par exemple : "pourquoi un tiers des femmes dans le monde décrivent l'accouchement comme traumatisant ?" "Pourquoi nous n'avons toujours pas de contraception masculine?" et "Pourquoi même vos fantasmes sexuels les plus étranges sont bien plus prévisibles que vous ne le pensez".
  • On y retrouve : des entretiens avec des professionnels, des interviews, des archives et de chouettes animations.

36 questions pour tomber amoureux


Dans le documentaire, ils citent ce fameux article du New York Times qui listait 36 questions à poser à quelqu'un pour tomber amoureux. Article inspiré par les travaux du psychologue américain Arthur Aron en 1997. Ils amènent le sujet, avec un ton un peu moqueur pour au final (résultat d'étude à l'appui) prouver que ce n'est pas si bête. Du coup, je vous les mets-là, ça peut servir ;)


1) Si vous pouviez dîner avec n'importe qui à travers le monde, qui choisiriez-vous ?

2) Aimeriez-vous être célèbre ? De quelle manière ?

3) Avant un coup de téléphone, répétez-vous à chaque fois ce que vous allez dire ? Pourquoi ?

4) Comment définiriez-vous une « journée parfaite » ?

5) Quand avez-vous chanté pour vous-même pour la dernière fois ? Et pour quelqu'un ?

6) Si vous pouviez vivre jusqu’à 90 ans et garder soit l’esprit soit le corps d’un trentenaire pour les soixante dernières années de votre vie, que choisiriez-vous ?

7) Avez-vous un pressentiment concernant la façon dont vous allez mourir ?

8) Citez trois choses que votre partenaire et vous semblez avoir en commun.

9) Quelle est la chose pour laquelle vous êtes le plus reconnaissant dans la vie ?

10) Si vous pouviez changer une chose dans la manière dont vous avez été éduqué, qu'est-ce que ce serait ?

11) Prenez quatre minutes pour raconter votre vie à votre partenaire avec le plus de détails possibles.

12) Si vous pouviez vous réveiller demain en ayant gagné une qualité ou une compétence, quelle serait-elle ?

13) Si une boule de cristal pouvait vous dire la vérité sur vous, votre vie, le futur ou quoi que ce soit, que voudriez-vous savoir ?

14) Y a-t-il quelque chose dont vous rêvez depuis longtemps ? Pourquoi ne l'avez-vous pas réalisée ?

15) Quel est le plus grand accomplissement de votre vie ?

16) Quelle est la chose la plus importante en amitié ?

17) Quel est votre souvenir le plus précieux ?

18) Quel est votre plus terrible souvenir ?

19) Si vous saviez que vous alliez mourir subitement dans un an, changeriez-vous quelque chose à votre style de vie ? Pourquoi ?

20) Que signifie le mot « amitié » pour vous ?

21) Quels rôles jouent l'amour et l'affection dans votre vie ?

22) Échangez avec votre partenaire quelque chose que vous considérez comme une caractéristique positive chez lui. Partagez-en cinq au total.

23) À quel point votre famille est-elle unie et chaleureuse ? Pensez-vous que votre enfance a été plus heureuse que celle de la plupart des gens ?

24) Comment jugez-vous votre relation avec votre mère ?

25) Dites chacun trois vérités commençant par le mot « nous ». Par exemple : « Nous sommes tous les deux dans cette pièce… »

26) Complétez cette phrase : « J'aimerais avoir quelqu'un pour partager... »

27) Si vous deviez devenir proche de votre partenaire, dites-lui ce qui serait important qu’il ou elle sache.

28) Dites à votre partenaire ce que vous aimez chez lui. Soyez très honnête et ne dites que des choses que vous ne diriez pas à une personne que vous venez de rencontrer.

29) Partagez avec votre partenaire un moment embarrassant de votre vie.

30) Quand avez-vous pleuré devant une autre personne ? Et tout seul ?

31) Dites à votre partenaire quelque chose que vous appréciez déjà chez lui.

32) Quel sujet est trop sérieux pour en rire ?

33) Si vous deviez mourir ce soir sans avoir l’opportunité de communiquer avec qui que ce soit, que regretteriez-vous le plus de ne pas avoir dit ? Pourquoi ne pas le leur avoir dit jusqu'à présent ?

34) Votre maison, qui contient tout ce qui vous appartient, prend feu. Après avoir sauvé votre famille et vos animaux de compagnie, vous avez le temps de récupérer en toute sécurité une seule chose. Quelle serait-elle ? Pourquoi ?

35) La mort de quel membre de votre famille vous toucherait le plus ? Pourquoi ?

36) Partagez un problème personnel et demandez à votre partenaire comment il le gérerait. Demandez aussi à votre partenaire de vous dire comment il pense que vous vous sentez par rapport à ce problème.

Entre légèreté et acidité (humour anglais inside), entre sourires et larmes, la série intimiste « Fleabag » nous invite à suivre la vie d'une Londonienne trentenaire. Propriétaire d'un petit café dont la décoration est entièrement dédiée au cochon d'Inde, elle doit assumer seule sa gestion depuis la mort accidentelle de son amie Boo. Pleine de dérision et de lucidité, elle partage avec nous le fond de sa pensée sur son entourage (sa famille, ses partenaires amoureux) et son rapport à la vie. 


La génèse de Fleabag


La série est adaptée de la pièce éponyme écrite par Phoebe Waller-Bridge sous le format one woman show, en 2013. Primée, elle remporta le Fringe First Award. L'idée initiale du personnage de Fleabag vient d'un défi lancé par un ami de l'auteure, lui demandant de créer un sketch de dix minutes pour une soirée de stand-up.

Le format des épisodes est relativement court, moins de 30 minutes chacun. Ils sont marqués par le personnage et le talent de Phoebe Waller-Bridge. Au cours des épisodes, elle s'adresse régulièrement à la caméra, par un commentaire ou une expression faciale, brisant ainsi le quatrième mur. À l’instar de Kevin Spacey dans House of cards, cela crée rapidement une sensation de complicité.

Fleabag a reçu de nombreuses critiques positives. Emily Nussbaum du New Yorker note une « mécanique d'humour noir de précision, une fable affectueuse sur la vie d'une femme célibataire ». Mike Hale dans The New York Times loue le programme pour son « énergie sans limite, presque sauvage, et son attitude comme un « coup en pleine face » ». Alan Sepinwall de HitFix décrit le programme comme « quelque chose de douloureusement beau »


L'auteure, la pétillante : Phoebe Waller-Bridge


Est celle grâce à qui Fleabag a pris vie. On lui doit l'écriture, le personnage, la réalisation et l'interprétation du personnage clé.

Phoebe Waller-Bridge est une actrice, réalisatrice et scénariste anglaise, née en 1985 à Londres (Angleterre). Elle est connue pour avoir créé et écrit les séries Crashing (2016) et Fleabag (2016-2019) dans lesquelles elle interprète également le personnage principal, et pour avoir développé la série Killing Eve (2018-en cours), adaptée du roman Codename Villanelle de Luke Jennings. En 2019 elle participe à l'écriture du 25e opus des aventures de James Bond ("No Time To Die") à la demande de Daniel Craig, qui souhaitait voir plus d'humour dans le scénario ainsi que des personnages féminins plus profonds qu'à l'accoutumée.

Anecdote : lors de la création de la série Downton Abbey, elle passe une audition pour le rôle d'une des sœurs Crawley mais n'est pas prise car elle fait rire le réalisateur pendant son essai, sur une scène dramatique. Source Wikipédia

J'ai trouvé l'écriture et la réalisation de Fleabag brillante et bien rythmée. Phoebe Waller-Bridge consacre par cette série son statut d'actrice comique de qualité. Je vais à l'avenir suivre son travail avec grand intérêt. Notons qu'elle vient de signer un important contrat et va créer et produire de nouveaux contenus en exclusivité pour la plateforme Amazon Prime.

FLEABAG

Est une série télévisée britannique (2016-2019), produite par Two Brothers Pictures pour la chaîne BBC Three1 et sous accord de co-production avec Amazon Studios.

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La série a remporté plusieurs "Emmy awards"

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Fleabag (saison 1)

Synopsis



"Le quotidien à la fois drôle et touchant de Fleabag, une femme à la repartie cinglante, portée sur le sexe, en colère et assaillie par le deuil, qui fait ce qu’elle peut pour survivre à la vie moderne londonienne". Soyons honnêtes, bien que drôle et cynique à souhait, l'héroïne est à côté de la plaque : sa meilleure amie est décédée, sa vie de couple est bordélique au possible, et ses relations avec sa famille sont passablement conflictuelles. Pour échapper à ses blessures, elle saute à corps perdu dans la vie, sans se poser plus de questions et cela donne lieu à des scènes tantôt cocasses, tantôt douloureuses…


Bande-annonce (trailer) saison 1


Réalisation


  • Ecrit par : Phoebe Waller-Bridge
  • Réalisation : Harry Bradbeer
  • Directeur de la photographie : ?
  • Musique : ?

Distribution


  • Phoebe Waller-Bridge : Fleabag
  • Sian Clifford : Claire, la sœur de Fleabag
  • Brett Gelman : Martin, le mari de Claire
  • Bill Paterson : Le père de Claire et de Fleabag
  • Olivia Colman : marraine puis belle-mère de Fleabag.
  • Hugh Skinner : Harry, l'ex-petit-ami de Fleabag
  • Jenny Rainsford : Boo
  • Hugh Dennis : le Banquier
  • Jamie Demetriou : le dragueur du bus a la dentition surprenante.

Mon avis


Je me suis mise à regarder cette série parce que j'en avais entendu du bien. Mais la photo de l'actrice en train de pleurer qui sert de bannière à la série, m'en avait éloigné. J'avais peur d'y voir une série glauque et dépressive. Ce n'est pas le cas, même si je vous avoue qu'elle remue un peu… Oui, on rit de l'esprit mutin, de l'insolence et des traits d'esprit de Fleabag. Mais on se tend aussi face à des situations familiales qui même si elle les prend avec désinvolture, laissent émerger un certain chaos émotionnel dans lequel on s'est tous retrouvé un jour. La pétillante héroïne, que j'ai rapidement eu envie d'avoir comme amie, m'a tout autant bouleversée que charmée.

Le jeu des différents acteurs est excellent (ce sera aussi le cas pour la deuxième séance), et l'alchimie fonctionne bien. Pour l'anecdote, Phoebe Waller-Bridge (Fleabag) et Sian Clifford (Claire, la sœur de Fleabag) se connaissent depuis de nombreuses années et rêvaient de jouer des sœurs. Le duo de sœurs fonctionne très bien, entre un amour profond et un agacement certain. Brett Gelman, qui joue le rôle de Martin (le mari de Claire) me disait quelque chose. C'est après un petit détour par les tréfonds de ma mémoire, que je me suis souvenue qu'il interprète ce pseudo-journaliste complotiste dans Stranger things. Ici aussi, il est très bon dans son rôle.

Pour plusieurs personnages de la série, aucun prénom ne sera prononcé, dont celui de l'héroïne d'ailleurs. Tout au long de la série, Fleabag nous invite à être complice de sa vie qu'elle veut truculente, en parlant à la caméra. Elle nous glisse ainsi dans son intimité, comme pour nous avoir toujours avec elle. En opposition, plus les épisodes avancent, plus on la sent seule avec très peu voir pas d'amis. C'est là que l'on se rend compte, qu'elle nous parle car elle porte en elle un secret, une blessure. C'est en le révélant dans le dernier épisode, qu'elle cesse alors de parler à la caméra.

La première saison peut avoir quelques côtés anxiogènes car on observe plusieurs des personnages pris au piège de leur vie, s'en accommodant avec un déni qui permet de tout maintenir en place. Fleabag semblant être le trublion qui met un grain de sable dans ce rouage un peu triste. Dans la deuxième saison, l'authenticité fera son come-back, et c'est délectable! La question se pose alors de "doit-on subir ou trouver le courage de vivre autrement, quitte à tout mettre en branle".


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Fleabag (saison 2)

Synopsis



Un an plus tard, les vieilles cicatrices sont toujours là et de nouveaux. Il est encore question ici pour Fleabag d'apprendre quelque chose sur elle.  Alors que le destin lui joue un tour inattendu, Fleabag rencontre un prêtre qui la pousse à voir le monde différemment. 


Réalisation


  • Ecrit par : Phoebe Waller-Bridge
  • Réalisation : Harry Bradbeer
  • Directeur de la photographie : ?
  • Musique : ?

Distribution


  • Phoebe Waller-Bridge : Fleabag
  • Sian Clifford : Claire, la sœur de Fleabag
  • Brett Gelman : Martin, le mari de Claire
  • Bill Paterson : Le père de Claire et de Fleabag
  • Olivia Colman : marraine puis belle-mère de Fleabag.
  • Hugh Skinner : Harry, l'ex-petit-ami de Fleabag
  • Jenny Rainsford : Boo
  • Hugh Dennis : le Banquier.
  • Andrew Scott : le Prêtre
  • Kristin Scott Thomas : Belinda
  • Ray Fearon : le Macho sexy
  • Angus Imrie : Jake
  • Christian Hillborg : Klare

Mon avis


La saison 2 a failli ne jamais exister. La saison 1 reprenait la pièce. Pour elle, l'histoire était finie, et elle n'avait pas envie de la dénaturer. Elle a changé d'avis et tant mieux. Le deuxième opus est tout aussi bien. Et ce dernier épisode, oh mon Dieu, m'a laissé avec des émotions, une larme au coin de l'œil, et une furieuse envie d'aimer!

On retrouve dans cette saison, le côté décalé des personnages avec un travail encore plus fin. Le personnage du prêtre en est le parfait exemple. Il est décalé, touchant et parfois absurde, comme la vie en somme. L'humanité de ce personnage, m'a donné envie de tomber amoureuse, là, sur-le-champ! Le jeu d'acteur d'Andrew Scott est un délice.

Dans la première saison, j'étais marquée par son rapport à la sexualité. On la sent très détachée dans l'acte, presque sans plaisir. Elle l'explique très bien, en disant que c'est surtout le désir que l'autre éprouve pour son corps qu'elle recherche. Elle met en parallèle, la peur de vieillir et de ne plus ressentir cela chez un autre un jour. Dans cette saison, la sexualité est plus complice pour enfin devenir un véritable acte de partage. Et, c'est vraiment touchant.

Ces deux saisons, sont pour moi, une réussite. J'ai ri, j'ai pleuré et j'ai enchaîné tous les épisodes en deux jours comme on se délecte d'un objet inattendu. J'avoue, j'en redemanderai ! Cette série pose non pas la question de la perfection, mais au contraire de la vulnérabilité, avec l'idée de trébucher, de se relever, bref de se sentir vraiment vivant.

Pas de saison 3 de prévue pour le moment. Mais, invitée du Late Night de Seth Meyers, elle a laissé entendre que Fleabag pourrait revenir mais bien plus tard : "J'aime bien l'idée de la faire revenir, mais quand elle aura genre 50 ans… J'ai l'impression qu'elle aura eu le temps de vivre, et Dieu sait ce qu'elle pourrait faire durant ces années…"


Bande-annonce (trailer) saison 2



Est-ce que les femmes pratiquent des sports de contact ? Oh oui, baby ! Elles en pratiquent plusieurs mais aujourd'hui, j'avais envie de vous parler de celui que j'ai testé pour vous : le roller derby.

Le roller derby est inspiré du catch. C'est donc un sport de contact qui se pratique en équipe. La particularité de ce jeu est que vous laissez vos baskets au placard pour les troquer contre des patins à roulettes à quatre roues (des quads). Il se pratique sur des pistes planes ou inclinées (track), l'objectif étant pour l'une des joueuses de réussir à dépasser en un laps de temps donné les joueuses ou les joueurs adverses sans se faire projeter au sol, ni sortir de la piste. C'est un sport international avec des ligues partout dans le monde.

Ce sport est mixte à la base, mais aujourd'hui, les femmes occupent clairement le terrain. Pourquoi ? En réaction au puritanisme ambiant aux USA, les femmes ont voulu prouver qu'elles pouvaient elles aussi faire des sports dans lesquels ont ne les attendaient pas. C'est pourquoi, c'est un sport essentiellement féminin. L'ambiance : féminisme, liberté de look et cool attitude avec un punch incroyable pour tenter de faire gagner son équipe.


Immersion dans l'équipe de roller derby des Trick'ass de Troyes


J'ai assisté à un entraînement de l'équipe Trick'ass de roller derby. Je suis entrée à petits pas, car soyons honnête, je n'ai pas fait de roller depuis un bail. Et petite, je n'étais pas très douée. Je me revois les bras en avant, les bras en arrière, puis en train de les mouliner dans les airs pour tenter de garder mon équilibre. Mon seul avantage : je n'ai connu que les patins à quatre roues. Premières impressions : l'ambiance est conviviale, les femmes sont très différentes. On s'imagine vite dans l'équipe car il n'y a pas de profil type. 


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Assez rapidement, on m'explique les règles, les marquages au sol. Je les regarde simuler une compétition pour mieux comprendre. Puis viens l'essai. Je m'équipe : casque, coudières, genouillères, et protège-dents. J'enfile mon amie du moment : ma paire de quads prêtée par l'asso pour l'occasion. Là, c'est la panique. Mais on me guide pas à pas, avec l'astuce essentielle, plier les genoux pour bien maintenir son équilibre. Je me suis sentie vraiment épaulée et non jugée (ça fait un bien fou). Puis j'ai participé à une simulation de compétition. Mon but, m'associer à d'autres membres de mon équipe pour tenter d'empêcher la jammeuse de passer. Je mise tout sur mes cuisses et mes co-équipières pour tenir bon. C'est vraiment un sport d'entraide et de technique.

C'était ma toute première expérience dans cette discipline et je suis contente d'avoir pu participer malgrès mon faible niveau. On sent que c'est une vraie rencontre humaine à côté du sport.


Roller derby : les règles du jeu


"Une partie de roller derby dure 60 minutes avec deux équipes de quinze joueurs s'affrontant au cours de jams de deux minutes. Cinq joueurs de chaque équipe sont présents sur le terrain (appelé track) en même temps, chaque équipe désignant un(e) jammeur(se), unique personne pouvant inscrire des points, et quatre bloqueurs(ses) (blocker) dont une pouvant être un pivot. Le(la) jammeur(se) possède un couvre casque avec deux étoiles dessus alors que le pivot porte un couvre casque avec une bande.

Un match est décomposé en deux périodes de 30 minutes avec une pause de 15 minutes entre les deux périodes. Le jeu s'articule autour de jams, périodes de deux minutes pendant lesquelles les deux équipes tentent de marquer des points. Les points sont inscrits par les jammeuses, qui se déplacent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (sens du jeu). Elles essayent de passer le pack autant de fois que possible. Après avoir passé le pack une première fois, les jammeurs(ses) pourront marquer un point à chaque fois qu'ils/elles passeront en toute légalité un(e) bloqueur(se) adverse. Plusieurs arbitres sont nécessaires autour du track afin de signaler les pénalités aux joueurs(ses), compter les points, chronométrer les différents temps de jeu… Une partie de roller derby nécessite au moins trois arbitres à patins plus quatre officiels sans patins." source : wikipédia roller derby


Conseils pour pratiquer le roller Derby


Vous avez envie de vous lancer, mais vous vous posez encore quelques questions, voici les informations principales à avoir avant de pousser la porte d'un club.


  • Un film à voir : Bliss (Whip It!) réalisé par Drew Barrymore.
  • Un équipement à acheter : prévoir environ 250 euros (roller / coudières, genouillères, protège-dents / casque)
  • Qui peut en faire ? Tout le monde ! Les mères de famille, les étudiantes, en bref, toutes les femmes sportives ou pas. 
  • L'état d'esprit & la motivation : aimer un environnement sportif et avoir l'esprit ouvert. 
  • Age nécessaire pour pratiquer : 18 ans.
  • Le bon moment pour intégrer un club : en septembre (début de saison)
  • Plus d'infos : Women's Flat Track Derby Association (en anglais) ; Fédération française de roller et de skate